bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

PARLER DE CHRIST (1)

 

Lecture proposée : Philippiens 1 : 12-18

Un sujet de joie pour l’apôtre en prison
            L’apôtre Paul a écrit l’épître aux Philippiens depuis sa prison à Rome. Ses circonstances extérieures n’avaient certainement pas de quoi le réjouir. Cependant il prenait tout de la main de son Seigneur, et trouvait des motifs de réjouissance même dans les circonstances adverses.

            L’un de ces motifs était que d’autres frères suivaient son exemple et annonçaient maintenant l’évangile : « La plupart des frères… ont beaucoup plus de hardiesse pour annoncer la Parole sans crainte » (v. 14). Paul ne pouvait plus prêcher publiquement, et il se réjouissait d’autant plus de ce que d’autres le faisaient. C’est pourquoi il écrit : « Les circonstances que je traverse sont plutôt arrivées pour l’avancement de l’évangile » (v. 12). Christ était annoncé, et il se réjouissait (v. 18).
            Des frères, « encouragés dans le Seigneur par ses liens » (v. 14), montraient maintenant qu’ils étaient préparés à combler le vide fait par son emprisonnement. Ils annonçaient le Christ, et en cela ils suivaient l’exemple de l’apôtre. Jusqu’à aujourd’hui, il y a toujours des vides à combler, et les causes de ces vides sont diverses. La question importante est de savoir si nous sommes prêts à accomplir les tâches qui se présentent, et à nous mettre à la disposition du Seigneur pour accomplir un service. Cette question concerne tous les croyants, mais particulièrement, vous, les jeunes. Il ne s’agit pas seulement de la prédication publique de la Parole de Dieu, mais de toutes les formes de témoignage que nous pouvons rendre au Seigneur, et de tous les services que nous pouvons accomplir pour Lui.
            Dans ce passage de l’épître aux Philippiens, Paul indique trois choses qui caractérisaient les frères maintenant prêts à accomplir un service. Il parle d’abord du fondement de leur message, puis de son contenu et enfin du motif qui les conduisait. Le fondement était la Parole de Dieu, le contenu était Christ, et ce qui motivait ces frères était l’amour. Nous pouvons nous demander dans quelle mesure nous agissons de cette manière.


1 - Le fondement : la Parole de Dieu
            Les frères avaient « beaucoup plus de hardiesse pour annoncer la Parole sans crainte » (v. 14). Le fondement de leur message et de leur service était la Parole de Dieu. Il doit en être de même aujourd’hui. La Parole de Dieu seule – pour nous, l’Ancien et le Nouveau Testament – doit être la base de chaque prédication. Quand cette base n’est pas clairement visible, quelque chose d’essentiel manque. On assiste parfois à des discours dans lesquels beaucoup de choses n’ayant rien à faire avec les Écritures sont présentées. Lorsqu’il en est ainsi, on ne peut pas s’attendre à ce que du fruit soit produit. Il peut y avoir des choses intéressantes, et qui s’adressent à l’intelligence humaine, mais cela n’a aucune valeur pour nourrir spirituellement.
            Nous trouvons dans les Actes des prédications exemplaires. Les discours de Pierre, dans les premiers jours du christianisme, comme ceux de Paul ensuite, ont toujours la Parole de Dieu comme base. Le premier discours de Pierre, par exemple, contient trois citations substantielles de l’Ancien Testament (2 : 14-36). Ce que nous disons doit toujours être fondé sur la Parole de Dieu. Il ne s’agit pas de présenter nos idées et ce que nous pensons être juste, mais de montrer ce que Dieu dit. Pensons-y davantage. Cela n’exclut pas que nous utilisions des exemples et des illustrations actuelles et bien compréhensibles, ou que nous fassions allusion à des événements récents. Nous pouvons bien le faire, mais il est essentiel que le bon fondement soit présent.


E. A. Bremicker – « Messager évangélique » - année 2016

À suivre (lundi prochain)