Venez à l’écart (2)
Un sourd et un aveugle
« Jésus quitta de nouveau les territoires de Tyr et de Sidon et vint vers la mer de Galilée, à travers le territoire de la Décapole. Alors on lui amène un sourd qui parlait avec peine, et on le prie de poser la main sur lui. Il le tira à l’écart, hors de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles ; puis, avec sa salive, il lui toucha la langue ; levant les yeux vers le ciel, il soupira et lui dit : “Ephphatha”, c’est-à-dire : “Ouvre-toi”. Aussitôt ses oreilles s’ouvrirent, le lien de sa langue se dénoua et il se mit à parler correctement » (Marc 7 : 31-35).
On amène à Jésus un sourd qui parlait avec peine, et on le prie pour qu’Il lui impose la main. Va-t-Il le guérir devant tous et le délivrer de sa surdité au milieu du brouhaha qui les entoure ? Non, Il l’amène à l’écart, puis Il met ses doigts dans les oreilles de l’homme, touche sa langue et dit : « Ouvre-toi ».
N’as-tu jamais éprouvé que tu étais sourd(e) ? Tu fréquentes les réunions chrétiennes, mais tu n’en retires plus autant de profit qu’avant. Tu lis la Parole, mais elle paraît avoir perdu sa saveur. Tu voudrais prier, mais c’est « avec peine » que tu t’exprimes. Que faire ? N’importe-t-il pas de te laisser « tirer à l’écart », pour que cette même main du Sauveur opère aussi pour toi, et qu’à nouveau ton oreille s’ouvre, le lien de ta langue se délie ?
« Ils viennent ensuite à Bethsaïda ; on lui amène un aveugle et on le prie de le toucher. Il prit la main de l’aveugle et le mena hors du village ; lui ayant mis de la salive sur les yeux, il posa les mains sur lui et lui demanda s’il voyait quelque chose. L’homme regarda et dit : Je vois les gens, car j’aperçois comme des arbres qui marchent. Puis Jésus lui mit encore les mains sur les yeux et le fit regarder ; il fut rétabli et voyait tout clairement » (Marc 8 : 22-25).
Ce jour-là, c’est un aveugle que l’on amène à Jésus, en Le priant de le toucher. Il le mène hors du village, et là, à l’écart, la main divine se pose sur les yeux obscurcis et progressivement la cécité disparaît pour faire place à la pleine lumière.
N’as-tu jamais eu de problème que tu ne savais pas résoudre ? Ou tu as été en perplexité devant tel ou tel choix ? Et dans les années décisives de l’adolescence, lorsque, pour toi, va se fixer l’orientation de ta vie, ne t’est-il jamais apparu que tu étais comme aveugle ? Pourquoi ne pas laisser la main d’amour te conduire à l’écart, hors de tes occupations et de ton entourage, quelques heures, quelques jours, afin qu’Il puisse agir en toi et donner la lumière ?
D’après G. André – « Feuille aux jeunes »
A suivre