Quelque chose est-il trop difficile pour Moi ?
Lire Jérémie 32-33.
L'apparition d'un prophète était toujours l'indice du mauvais état du peuple d'Israël, mais c'est aussi une nouvelle preuve de la grâce de Dieu. Du temps du prophète Jérémie, il fallait se hâter d'avertir le peuple et le presser de se repentir. Le pot bouillant que le prophète voit (Jér. 1 : 13-14) annonce un danger imminent ; des ennemis vont venir du Nord. La tâche de Jérémie était très difficile, toutefois il va recevoir la force d'en haut : « Moi, je serai avec toi », lui dit l'Eternel (Jér. 1 : 18-19 ; 15 : 20). Le peuple et ses chefs vont combattre contre lui ; il rencontrera tout au long de son ministère les calomnies (Jér. 18 : 18) les persécutions avec toutes sortes de souffrances (Jér. 20 : 1-3 ; 38 : 6-9 ; Lam. 3 : 52-54). Mais le Seigneur lui avait promis : « ils ne prévaudront pas contre toi ». Il fera donc la précieuse expérience des délivrances de Dieu, par des instruments parfois inattendus (Jér. 38 : 7-12 ; Lam. 3 : 5-58) ! Jérémie, homme de débat, ressent profondément cette opposition douloureuse, la malédiction et l'opprobre récoltés. Mais il peut remercier l'Eternel de la source constante de sa consolation : « Tes paroles se sont-elles trouvées, je les ai mangées : et tes paroles ont été pour moi l'allégresse et la joie de mon coeur » (Jér. 15 : 10-21).
Avec une ingratitude inqualifiable, Israël a oublié Celui qui ne lui a fait que du bien (Jér. 32 : 19-23). Juda, la perfide, lui a délibérément tourné le dos (Jér. 2 : 27). Pour chercher à le ramener à Lui, l'Eternel a châtié son peuple, mais « ils n'ont pas ressenti de douleur… ils ont refusé de recevoir la correction… ils ont refusé de revenir » (Jér. 5 : 3 ; Soph. 3 : 2). Alors le prophète leur demande : « Que ferez-vous à la fin ? » (Jér. 5 : 31).
Cette fin s'approche rapidement : Dieu va donner libre cours à sa colère : « La fureur de l'Eternel monta contre son peuple… il n'y eut plus de remède » (2 Chr. 36 : 16). La neuvième année du règne de Sédécias, au dixième mois, Nébucadnetsar, à la tête de l'armée babylonienne, met le siège devant la sainte ville, Jérusalem. Les Juifs vivent les derniers jours de leur indépendance. Seize mois plus tard, la brèche sera faite à la ville (Jér. 39 : 1-2). C'est durant cette terrible période que se déroule le récit. Les petits enfants demandent du pain, personne ne le rompt pour eux. Ceux qui naguère mangeaient des mets délicats, périssent dans les rues. Dès lors, les habitants tués par l'épée sont plus heureux que ceux qui ont dépéri et sont finalement morts par la famine (Lam. 4 : 4-10) !
Le roi Sédécias, effrayé et en colère, voudrait faire taire Jérémie, accusé de saper le courage déjà défaillant des assiégés. Il l'enferme d'abord dans la cour de la prison, qui se trouve dans la maison du roi de Juda et, ensuite, dans la maison de la fosse et dans les caveaux (Jér. 37 : 11-21). Pourtant, il le fait encore venir secrètement au palais et s'enquiert pour savoir s'il a une parole de l'Eternel le concernant ! Or Jérémie en a reçu une très sérieuse. Il vient de passer des mois terribles de détention ; pour être délivré, il pourrait, en quelque mesure, adoucir son message. Fidèle à la mission que Dieu lui a confiée, il le délivre entièrement avec courage : Sédécias sera livré dans la main du roi de Babylone (Jér. 32 : 3 ; 34 : 2-3). Toute résistance aux Chaldéens est vouée à l'échec ! Sédécias écoute le prophète, il le fera même revenir vers lui une dernière fois (Jér. 38 : 14, 20), mais il ne tient aucun compte de ce qu'il entend ! Dieu nous garde d'adopter une telle attitude vis-à-vis de sa Parole !
La captivité de Jérémie n'empêche pas la Parole de Dieu de lui parvenir. Il a transmis la promesse consolante de la future restauration de Jérusalem. Il va être mis personnellement à l'épreuve sur ce point. Si Dieu nous accorde de rendre témoignage de quelque grande vérité de l'Ecriture, nous aurons à montrer que nous en sommes vraiment assurés.
Dans une prière, le prophète dit à Dieu : « Voici, les terrasses sont venues jusqu'à la ville » (Jér. 32 : 24) ! En ce temps-là, l'ennemi élevait souvent des terrasses - formées d'une sorte de remblai - contre les murailles d'une ville Il y plaçait des béliers et des machines de guerre servant, lors de l'assaut final, à abattre les murs et les portes ! La présence de telles terrasses signifiait que tout espoir de délivrance était ôté !
Or c'est à ce moment-là que l'Eternel annonce à Jérémie l'arrivée de son cousin, Hanameël. Ce dernier désire lui vendre son champ, situé à Anathoth. Jérémie était en effet originaire de cette ville, et il avait le droit de rachat pour acquérir cette terre (Jér. 32 : 8 : Lév. 25 : 25).
Jérémie va obéir aux instructions qu'il reçoit de la part de l'Eternel. Pourtant, dans le passé, ses proches avaient dévasté son héritage et sa vigne. Il avait dû abandonner sa maison et son domaine devant leur hostilité ouverte (Jér. 11 : 19, 26). Ailleurs, la Parole de Dieu le décrit, considérant avec tristesse cette terre dévastée, cette vigne foulée (Jér. 12 : 7-11) - même si ce passage de l'Ecriture a aussi une portée prophétique.
Le prophète achète donc le champ et il pèse pour l'acquérir dix-sept sicles d'argent au fils de son oncle. La vente sera ensuite légalement établie. Une lettre est d'abord écrite par Jérémie dans ce but. Elle est scellée et attestée par des témoins, sous les yeux de tous les Juifs assis dans la cour de la prison. Une autre lettre est laissée ouverte afin que chacun puisse s'informer librement des conditions de la vente.
La manière d'agir du prophète dans cette circonstance contient une leçon fort utile. Même si un grand désordre prévaut alentour, il faut qu'un enfant de Dieu cherche à agir « selon le commandement et les statuts » (Jér. 32 : 11). La ruine n'est jamais une excuse pour se montrer infidèle : nous avons constamment un témoignage à rendre (Tite 2 : 12).
Emprisonné, Jérémie confie ce dossier au fidèle Baruc, mentionné pour la première fois dans ce livre. Celui-ci reçoit, sous les yeux de Hanameël et des témoins, et de tous les Juifs assis dans la cour, l'ordre de mettre ces lettres « dans un vase de terre, afin qu'elles se conservent beaucoup de jours ». Ainsi, l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël lui-même, en a-t-il décidé (Jér. 32 : 12-14).
Cette scène solennelle a donc finalement une grande portée symbolique. « Car ainsi dit l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël : On achètera encore des maisons et des champs et des vignes dans ce pays » (Jér. 32 : 15, 37, 43). Une promesse souvent répétée dans ces chapitres (Jér. 30 : 18 ; 31 : 5, 12, 24 ; 32 : 37, 43-44 ; 33 : 12), alors que la destruction de Jérusalem, cette ville où Dieu a mis la mémoire de son Nom, est imminente. C'est Dieu lui-même qui l'a livrée au roi de Babylone (Jér. 32 : 28-29) !
Le rachat inattendu par le prophète d'une portion de l'héritage, au milieu de ces événements tragiques, paraît certainement une folie pour la plupart de ceux qui l'entourent ! Ce champ ne se trouve-t-il pas dans une région où l'ennemi est solidement implanté ? Est-ce vraiment le moment d'accepter de devenir propriétaire dans le pays ? Hélas, il est loin le temps où Israël était un pays « ruisselant de lait et de miel », donné par Dieu à son peuple (Jér. 32 : 22) !
Mais, par cet acte de foi remarquable, le prophète qui, depuis près de quarante ans déjà annonçait la ruine de Jérusalem, montre publiquement qu'il reste fermement assuré du triomphe final des conseils de Dieu ! Il l'affirme au moment où sa situation personnelle paraît sans issue. Dans sa condition misérable, de quelle utilité ce champ peut-il être à ce prisonnier ? En outre, la situation du peuple qui l'environne est, elle aussi, désespérée ! Toutefois, comme de nombreux témoins dans la lignée de la foi, contre toute espérance, Jérémie croit avec espérance (Rom. 4 : 18). Faisons-nous partie, chers lecteurs, de ces fidèles ?
Par la Parole de sa grâce, Dieu promet à tous ses enfants, « un héritage avec tous les sanctifiés » (Act. 20 : 32). L'apôtre Pierre, parlant de cet « héritage « incorruptible, sans souillure, immarcescible », dit aux croyants juifs destinataires de son épître : il est « conservé dans les cieux pour vous, qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la foi » (1 Pier. 1 : 3-5). Désormais, chaque racheté peut affirmer avec Paul : « Je suis persuadé qu'Il a la puissance de garder ce que je lui ai confié, jusqu'à ce jour-là » (2 Tim. 1 : 12).
La fin du royaume de Juda ressemble à bien des égards aux jours annoncés dans la seconde épître à Timothée. Au milieu de la ruine, Jérémie, seul et prisonnier, sait, comme l'apôtre Paul, « qui il a cru » (2 Tim. 1 : 12). Une belle et fervente prière monte vers l'Eternel (Jér. 32 : 16-25). Le prophète y met en contraste la détresse actuelle avec les bénédictions d'autrefois. Il reconnaît d'abord que rien n'est trop difficile pour Dieu, puis il expose la bonté et la justice du Dieu d'Israël, tout en retraçant l'humiliante histoire de sa nation.
Avons-nous personnellement réalisé la valeur incomparable des trois attributs divins ? Sa grande puissance et son bras étendu (Jér. 32 : 17), Sa bonté (Jér. 32 : 18) et Sa connaissance pénétrante des actions et des mobiles de chacun (Jér. 32 : 19) ?
Tout ce que Sa bouche a dit, Sa main l'accomplira ! Tout ce que l'Eternel a décidé contre Jérusalem et Israël se réalisera avec exactitude : l'épée, la famine et la peste semblent se conjuguer pour effacer Jérusalem de la carte de ce monde !
Jérémie a commencé par obéir : c'est toujours la bonne attitude. Maintenant, il présente librement la difficulté qu'il éprouve à son Dieu : « Ce que tu as dit, est arrivé ; et voici, tu le vois ! Et toi, Seigneur Eternel ! Tu m'as dit : Achète-toi le champ à prix d'argent et fais-le attester par des témoins… et la ville est livrée en la main des Chaldéens ! (Jér. 32 : 25). Les convulsions de cette ville à l'agonie et l'ordre que Jérémie a reçu d'acheter un champ lui paraissent incompatibles. Parmi d'autres, écoutons parler, dans le même état d'esprit, Habakuk, lui aussi un homme de foi. Il expose ce qui le déconcerte : « Je crie à toi, violence ! et tu ne sauves pas. Pourquoi me fais-tu voir l'iniquité et contemples-tu l'oppression ? (Hab. 1 : 2-3).
Ici, en retour « la parole de l'Eternel vient alors à Jérémie, disant : Voici, je suis l'Eternel, le Dieu de toute chair ; quelque chose est-il trop difficile pour moi ? » (Jér. 32 : 27 ; Gen. 18 : 14). Ainsi que Jérémie l'avait déjà reconnu (Jér. 32 : 17), de nombreux passages de l'Ecriture confirment que la réponse est négative (Job 42 : 2 ; Marc 9 : 23 ; 10 : 27 : 14 : 36 ; Luc 1 : 37 ; Matt. 19 : 26) !
Il y a pourtant une chose qui est impossible à Dieu : ne pas rester Lui-même. En conséquence, Il ne peut mentir (Héb. 6 : 18) et Il ne peut pas non plus supporter le péché (Hab. 1 : 13), car Il est saint.
L'Eternel rappelle ici à nouveau que les fils d'Israël et de Juda n'ont fait, dès leur jeunesse, que ce qui est mauvais à Ses yeux. Unis sur ce point, ils ont toujours refusé d'écouter. Ils ont bâti des hauts lieux pour Baal dans la vallée de Hinnom. Chose abominable, ils ont offert leurs fils et leurs filles à Moloc, en les faisant passer par le feu. Il n'y a plus place pour la repentance : Jérusalem est vouée à la destruction (Jér. 32 : 28-35).
Toutefois Dieu va prononcer ensuite un message de consolation et de paix. Il décrit la bénédiction future. Les habitants de Jérusalem seront rassemblés de tous les pays dans lesquels ils auront été chassés. Dieu fera avec eux une alliance éternelle : « ils seront mon peuple et moi je serai leur Dieu » (Jér. 32 : 38). Il leur donnera un seul coeur pour Le craindre tous les jours – promesse qui est répétée deux fois (Jér. 32 : 39, 40) ! Il ne se retirera plus d'eux et se réjouira en eux pour leur faire du bien. Leurs captifs seront rétablis, tout le pays leur sera rendu. Dans l'énumération qui suit, Benjamin est cité en premier, car le champ acheté par Jérémie à Anathoth se trouvait sur le territoire de cette tribu !
Au chapitre suivant, Jérémie est toujours en prison, le siège de Jérusalem tire à sa fin. Dieu l'engage à prier, car Il a encore des révélations à lui faire : « Crie vers moi, et je te répondrai, et je te déclarerai des choses grandes et cachées, que tu ne sais pas » (Jér. 33 : 3 ; Amos 3 : 7). Dieu est toujours prêt à nous instruire, mais Il nous invite à le lui demander d'abord.
Dieu s'entretient à nouveau avec Jérémie de la destruction de Jérusalem. Les assiégés ont eux-mêmes détruit des maisons d'habitation. Les pierres ont servi pour réparer les brèches faites par les béliers chaldéens (Es. 22 : 10). Tous ces efforts déployés avec l'énergie du désespoir ne peuvent aboutir dès lors que Dieu leur cache sa face, ainsi qu'Il l'a annoncé (Deut. 31 : 17-18) : ils n'ont servi qu'à remplir les maisons de cadavres !
Mais Dieu en vient promptement aux bénédictions futures ; Il se plaît à les révéler à ce serviteur qui a depuis toujours placé Jérusalem au-dessus de la première de ses joies (Ps. 137 : 6) : « Je lui appliquerai un appareil de pansement et des remèdes, et je les guérirai, et leur révélerai une abondance de paix et de vérité » (Jér. 33 : 6).
Lecteurs, le Seigneur peut-il voir dans notre coeur un tel attachement pour l'Assemblée qu'Il s'est acquis au prix du sang de son propre Fils, qu'il sera heureux de nous révéler par sa Parole Ses intentions à son égard ?
Juda et Israël, purifiés de toute leur iniquité, définitivement pardonnés, seront enfin pour Dieu ce qu'Il déclare à leur sujet : « une louange et un ornement parmi toutes nations, qui apprendront toute la bonté dont j'ai usé pour eux » (Jér. 33 : 9 ; 11 : 9 ; Es. 62 : 7).
Les captifs libérés vont peupler ce lieu dont il était dit à juste titre : « c'est un désert où il n'y a pas d'homme… (voir Néh. 2 : 13-14) ; « dans les rues de Jérusalem qui sont désolées… on entendra encore la voix de l'allégresse et la voix de la joie, la voix de l'époux et la voix de l'épouse ». Tous ensemble, ils diront : « Célébrez l'Eternel des armées, car l'Eternel est bon, car sa bonté demeure à toujours ». Sion chantera et ils apporteront à la Maison de l'Eternel des actions de grâce. Là, « il y aura encore une demeure de bergers qui y feront reposer leur bétail… » (Jér. 33 : 10-12).
L'Eternel accomplira la bonne parole qu'Il a dite à Israël et Juda (Jér. 33 : 14). Le délai peut paraître long, toutefois la réalisation de son propos éternel est assurée.
Christ reviendra, lui le Germe de Justice (Jér. 33 : 15-18 ; comparer avec 23 : 5 ; Es. 32 : 1) pour occuper le trône de David son père (Luc 1 : 32). Le Seigneur a dans ce livre plusieurs titres de gloire, notamment : la source des eaux vives (Jér. 2 13) ; le Berger (Jér. 23 : 3) ; le Germe juste (Jér. 23 : 5 ; 33 : 15) ; l'Eternel, notre justice (Jér. 23 : 6) ; David, leur roi (Jér. 30 : 9) ; Celui qui établit la nouvelle alliance (Jér. 32 : 31-34).
Le titre de Germe se retrouve plusieurs fois dans l'Ecriture. Il révèle que là où l'homme a failli, tous les desseins de Dieu se réalisent pleinement en Christ. Il parle aussi de Celui qui, sous une humble assurance, a la vie en lui-même et a le pouvoir de la communiquer, en passant lui-même par la mort (Jean 12 : 24). Plusieurs passages le présentent comme le Germe sous quatre aspects différents, qui correspondent aux caractères que revêtent les quatre évangiles. Le passage de Jérémie. 33 : 15 correspond à l'Evangile de Matthieu, celui de Zacharie 3 : 8 à l'Evangile de Marc, Zacharie 6 : 12 à l'Evangile de Luc et Esaïe 4 : 2 à l'Evangile de Jean.
En ces jours-là Juda sera sauvé et Jérusalem demeurera en sécurité ; et voici comment on l'appellera : L'Eternel, notre justice (Jér. 33 : 16 ; 23 : 6). Dieu lui donne donc son propre nom, tout comme un époux le fait pour son épouse. Christ donne ainsi le sien à son Eglise : « ainsi aussi est le Christ », est-il écrit de son Corps (1 Cor. 12 : 12).
Ce titre (« l'Eternel notre justice ») nous rappelle que personne n'entrera dans la cité céleste en vertu de sa propre justice. Tout y sera exclusivement fondé sur celle de Christ.
Les relations du peuple terrestre avec Dieu seront assurées par les deux familles, celle des rois et celle des sacrificateurs, représentées à nouveau : « David ne manquera pas d'un homme assis sur le trône de David ; et les sacrificateurs, les Lévites ne manqueront pas d'un homme offrant des holocaustes… » (Jér. 33 : 17-18). Dieu se glorifie d'être le Dieu de tout Israël, et pas de Juda seulement.
Pour confirmer qu'Il attribuera une très nombreuse descendance à David, son serviteur, Dieu se sert ici de deux images tirées de la nature (Jér. 33 : 20-22) :
- Il compare l'alliance faite à David avec l'alternance immuable du jour et de la nuit (alliance donnée dans Genèse 8 : 22). Il est impossible qu'Il rejette la postérité des patriarches, Abraham, Isaac, Jacob, auxquels Il a fait des promesses inconditionnelles.
- D'autre part, Il déclare que la descendance de David et celle des Lévites sera multipliée comme l'armée des cieux, qui ne peut être dénombrée, et le sable des mers qu'on ne peut compter.
« Toi, tu demeures ». L'espérance suprême de Jérémie, la certitude qui, malgré tout, restait dans son coeur, est la nôtre aussi. Malgré le mal qui nous entoure et les jugements qui s'annoncent, notre confiance habite en Celui qui ne change pas et qui vient bientôt.
Ph. L. 25/ 07/ 07
D'un même coeur, ô Dieu, tes bien-aimés
Chantent ta gloire et ton amour suprême ;
Tous tes conseils sont la fermeté même,
Et tes desseins ne varieront jamais.