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À l'ombre du pommier


L’image du lis et du pommier
Notre communion avec Christ

            « Comme le pommier entre les arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé entre les fils ; j’ai pris plaisir à son ombre, et je m’y suis assise ; et son fruit est doux à mon palais »
(Cantique des cantiques 2 : 3).

            Chacun de nous n'éprouve-t-il pas que la communion avec le Seigneur Jésus est une base indispensable de notre vie de foi personnelle ? Où ailleurs notre cœur pourrait-il jouir de toutes les glorieuses bénédictions qui émanent de sa présence et de ce lien avec Lui ?
            Le Seigneur désire que la communion avec lui soit aussi le besoin de notre cœur. Il cherche la communion avec nous, afin que nous demeurions en Lui comme Lui en nous (voir Jean 15 : 4). Quelle part bénie que d'être près du Seigneur et de nous réjouir en Lui, ou, dans le langage imagé du Cantique des cantiques, d'être assis à l'ombre d'un pommier et de savourer ses fruits !


L’image du lis et du pommier

            Dans ce passage, la fiancée compare ce qu'elle trouve dans son fiancé avec ce qu'apporte le pommier. Toutefois, avant qu'il soit présenté de cette façon, c'est lui qui la décrit: il la compare à un lis (v. 2). Il est remarquable de voir comment l'Esprit de Dieu met ici en contraste les caractères du fiancé et de la fiancée au moyen de deux végétaux totalement différents : le pommier et le lis.
            Le lis est parmi les plus belles fleurs. Sa corolle magnifique est cependant portée par une tige très mince qui ne peut qu'à peine lui donner stabilité et soutien. Le pommier, par contre, est doté d'un tronc robuste et fermement enraciné qui peut aisément porter des fruits abondants. La stabilité et la fécondité sont ici les caractères essentiels du pommier, alors que le lis évoque la beauté particulière que le fiancé voit dans sa fiancée. Lui-même est aux yeux de sa bien-aimée comme un pommier robuste aux fruits duquel elle prend plaisir, et à l'ombre duquel elle trouve refuge et protection contre la chaleur du soleil.
            Pour nous qui faisons partie de l'épouse céleste de Christ, c'est une belle image de ce qui nous caractérise comme croyants en relation avec notre Seigneur, l'Époux. La beauté du lis nous rappelle que nous aussi, nous sommes beaux pour Dieu : nous avons été rendus « agréables dans le Bien-aimé » (Éph. 1 : 6). Quelle précieuse pensée ! De même, nous trouvons protection et refuge auprès de notre Seigneur (Ps. 57 : 2). Mais l'image du pommier ne nous rappelle pas seulement cela. Le Seigneur Jésus nous apporte aussi continuellement de la nourriture, lui-même étant ce qui nourrit nos cœurs.


Notre communion avec Christ

            Considérons encore un peu ce tableau du Cantique des cantiques en revenant à la pensée de la communion. Nous avons vu que la fiancée décrit la communion avec son fiancé en se voyant assise à l'ombre du pommier et savourant ses fruits..
            Cette image met en lumière deux conditions importantes de notre communion avec Christ :
                  - D'abord, la fiancée recherche la proximité du pommier. Elle prend place à l'ombre de l'arbre. Elle sait que ce n'est que là qu'elle peut trouver fraîcheur et protection. De même, nous recherchons la présence protectrice du Seigneur pour être en communion avec Lui.
                  - Ensuite, que fait la fiancée à l'ombre du pommier ? Elle ne se met pas d'emblée à cueillir les fruits, pleine d'ardeur. Elle fait quelque chose de beaucoup plus important : elle s'assied à l'ombre de l'arbre et elle y trouve le repos. L'image évoque la dépendance, une place de repos dans la présence du Bien-aimé. Cela nous fait penser à Marie. Elle s'était assise aux pieds du Seigneur, alors que sa sœur Marthe était occupée par beaucoup de choses et, de ce fait, n'était pas venue dans la présence du Seigneur pour s'y reposer (voir Luc 10 : 38-42).

            Après avoir pris cette place, la fiancée éprouve immédiatement la bénédiction qui y est liée : « J'ai pris plaisir à son ombre, et je m'y suis assise ; et son fruit est doux à mon palais ». Elle savoure maintenant le fruit de la communion avec son bien-aimé.
            C'est là, encore une fois, un beau type de la communion dont nous pouvons jouir avec notre Seigneur dès que nous venons goûter le repos devant Lui. Le Seigneur Jésus nous donne alors la nourriture en nous occupant de sa propre Personne. Il n'y a pas seulement la nourriture qui vient de Lui : Il est lui-même notre aliment. Que cette part glorieuse marque notre vie de foi personnelle et, comme la fiancée du Cantique, nous remplisse d'une joie profonde !


D‘après M. Wölfinger