Timothée, un serviteur exemplaire
La relation de Paul avec Timothée était toute particulière. Au début des épîtres qu’il lui adresse, il l’appelle « mon véritable enfant dans la foi » et « mon enfant bien-aimé ». En parlant de lui, il dit : « mon enfant bien-aimé… qui est fidèle dans le Seigneur » (1 Cor. 4 : 17).
Un témoignage remarquable rendu par Paul au sujet de son fidèle collaborateur
Dans l’épître aux Philippiens, l’apôtre Paul lui rend un témoignage remarquable : « Je n’ai personne qui soit animé d’un même sentiment avec moi pour avoir une sincère sollicitude pour ce qui vous concerne ; en effet, tous cherchent leurs propres intérêts, non pas ceux de Jésus Christ. Mais vous savez que Timothée a été connu à l’épreuve : il a servi avec moi pour l’évangile comme un enfant sert son père » (Phil. 2 : 20-22).
Timothée travaillait en harmonie avec l’apôtre ; l’amour de Christ remplissait leurs deux cœurs. En écrivant aux Corinthiens, Paul écrit encore : « Il s’emploie à l’œuvre du Seigneur comme moi-même » (1 Cor. 16 : 10).
Des missions confiées à Timothée par l’apôtre Paul
Plusieurs passages des épîtres font allusion à des missions que Paul avait confiées à Timothée en faveur des croyants, malgré son jeune âge :
- « Nous avons envoyé Timothée, notre frère et compagnon d’œuvre au service de Dieu dans l’évangile du Christ, pour vous affermir et vous encourager dans votre foi, afin que personne ne soit ébranlé » (1 Thes. 3 : 2-3). Paul recommandait ainsi Timothée aux Thessaloniciens. Son compagnon d’œuvre manifestait un zèle exemplaire dans cette mission envers ces croyants : il s’agissait d’affermir leur foi par son enseignement et de les encourager par ses soins pastoraux.
Paul lui-même les avait exhortés et consolés « comme un père ses propres enfants » (2 : 11) ; puis il avait été séparé d’eux, « de visage mais non de cœur » (v. 17), mais continuait à prier beaucoup pour cette chère assemblée. En leur écrivant cette première lettre, il pouvait maintenant rendre grâces à Dieu pour les bonnes nouvelles rapportées par Timothée, concernant leur foi et leur amour (3 : 6).
- Timothée devait rappeler l’enseignement de l’apôtre aux Corinthiens : « Je vous ai envoyé Timothée… il vous rappellera ma conduite en Christ, selon que j’enseigne partout dans chaque assemblée » (1 Cor. 4 : 17). Paul exhorte les croyants de Corinthe à prendre soin de Timothée, sans le mépriser à cause de sa jeunesse, et à recevoir par son moyen un message de la part du Seigneur. Que les frères plus âgés puissent manifester de la confiance envers les plus jeunes qui sont parfois amenés à les enseigner, ayant reçu, comme Timothée, un tel service du Seigneur. Si d’une part l’apôtre Pierre exhorte les jeunes gens à la soumission aux anciens, il engage aussi les uns et les autres à être « revêtus d’humilité » (1 Pi. 5 : 5).
- Dans la première lettre à Timothée, nous apprenons que l’apôtre l’avait prié de rester à Éphèse pour « enjoindre à certaines personnes de ne pas enseigner des doctrines étrangères » (1 : 3). Il devait résister aux dangereuses influences de ces mauvaises doctrines soutenues par des docteurs de la loi, mais étrangères au domaine chrétien.
Une touchante requête de Paul à Timothée
À la fin de sa deuxième lettre à Timothée, Paul sollicite la venue imminente de son enfant bien-aimé, pour qu’il l’encourage dans sa prison à Rome (4 : 9) ; il fallait vraiment qu’il vienne avant l’hiver, car alors il serait pratiquement impossible de voyager. Paul demande aussi à Timothée d’amener Marc, qui lui sera utile pour le service (v. 11). Enfin, il désire que lui soit rapporté le manteau laissé en Troade chez Carpus : à l’approche de l’hiver, le vieil apôtre ressentait le besoin urgent de ce vêtement ! Timothée devait également amener les livres, spécialement les parchemins (v. 13).
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Chers jeunes croyants, qui comme Timothée connaissez depuis votre enfance « les Saintes Lettres qui peuvent rendre sage à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus » (2 Tim. 3 : 15), que l’exemple de ce fidèle serviteur vous encourage à vous laisser former vous-mêmes par le Maître, afin d’être employés à son service.
A. F