Comprendre le pauvre
« Bienheureux celui qui comprend le pauvre ! » (Ps. 41 : 1)
Pour connaître le bonheur de « celui qui comprend le pauvre », il faut d’abord discerner que Jésus Christ est cet « homme pauvre et sage » (Ecc. 9 : 15) venu dans le monde pour délivrer ceux qui étaient prisonniers de la puissance du péché. En quittant la gloire du ciel, Jésus a vécu dans la pauvreté afin que par sa pauvreté, tous ceux qui croient en lui soient enrichis (voir 2 Cor. 8 : 9). Comprendre le pauvre, c’est accepter ce que Jésus a accompli sur la croix. Il a été « l’homme de douleurs » (És. 53 : 3), s’offrant Lui-même pour abolir le péché par son sacrifice. Il a triomphé par sa mort et « a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable » (Héb. 2 : 14). Sa résurrection, qui atteste sa victoire définitive, est la base de notre foi.
Comprendre le pauvre, c’est donc connaître Jésus Christ, Celui qui s’est fait pauvre pour nous. Par son moyen, si tu as cru en Lui, tu possèdes la seule vraie richesse : être aimé(e) de Dieu.
« Il y avait une petite ville… et un grand roi vint contre elle, et l’investit… or il s’y trouva un homme pauvre et sage, qui délivra la ville par sa sagesse ; mais personne ne se souvint de cet homme pauvre » (Ecc. 9 : 14-15).
Cette petite parabole porte nos regards sur Jésus, l’homme « pauvre et sage » qui a « délivré du pouvoir des ténèbres » (Col. 1 : 13) tous ceux qui ont mis leur confiance en Lui pour leur salut. « Mais personne ne se souvint de cet homme pauvre », conclut ce récit. La sagesse de l’homme « affligé et pauvre » (Ps. 40 : 18) est méprisée dans ce monde et ses paroles ne sont pas écoutées. Les hommes incrédules vivent comme si Christ n’était pas mort sur la croix pour les sauver. Dieu fait pourtant entendre cet appel à ces pécheurs perdus – à toi peut-être : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » (Matt. 11 : 28).
Peut-être as-tu répondu à cet appel du Sauveur, mais tu n’as pas désiré te souvenir de Lui comme Il l’a pourtant demandé la nuit où Il a été livré (Luc 22 : 15-20). Dieu a veillé à ce que la mémoire du nom de Jésus et de l’œuvre qu’Il a accomplie soient perpétuées à travers tous les âges. C’est donc à tous ceux qui sont le fruit de son sacrifice à la croix de participer au mémorial qu’Il leur a laissé.
Sa Parole nous dit : « Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Cor. 11 : 26).
Ami(e) chrétien(ne), heureux es-tu de te souvenir ainsi de cet « homme pauvre et sage » qui « par sa pauvreté » nous a tellement « enrichis » !
A. F - D’après « Le Seigneur est proche » (21-05-2023) www.labonnesemence.com