bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :
La conduite
1 Pierre et 2 Pierre

1- Une vaine conduite
2- Une conduite honnête
3- Une conduite pure
4- Une bonne conduite
5- Une conduite débauchée
6- Une sainte conduite
 

            L'apôtre Pierre exhorte les croyants juifs dispersés en Asie mineure à cause de l'infidélité du peuple à être « saints dans toute leur conduite » (1 Pierre 1 : 15). Dans ses deux épîtres, il emploie à plusieurs reprises ce mot « conduite », en y ajoutant différents termes pour la qualifier. Ceux qui ont été rachetés de leur « vaine conduite » par le sang précieux de Christ sont encouragés par l'apôtre à avoir une conduite « sainte », « honnête », « pure » et « bonne ».

 
 
                        1- Une vaine conduite
           

            « Et si vous invoquez comme Père celui qui, sans acception de personnes, juge selon l'oeuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour ici-bas, sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l'argent ou de l'or, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, préconnu dès avant la fondation, mais manifesté à la fin des temps pour vous, qui, par lui, croyez en Dieu qui l'a ressuscité d'entre les morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1 : 17-21).

            Il s'agit là d'une vaine conduite en rapport avec une religion charnelle. En parlant à des croyants juifs, l'apôtre Pierre leur rappelle que le peuple juif, génération après génération, a été incapable de se soumettre à la loi divine. Il avait fallu qu'une rançon soit payée pour le rachat de leurs âmes : Dieu avait choisi l'argent ou l'or, choses corruptibles, pour symboliser cette rédemption (Ex. 30 :11-16 ; Nom. 31 : 50). Mais seul un don infiniment plus précieux, le sang de Christ, pouvait faire propitiation pour l'âme (Lév. 17 : 11 ; 1 Jean 1 : 7). Ainsi Dieu considère tout vrai croyant comme étant purifié de tout péché par le sacrifice de l'Agneau parfait, dont seul Il connaît la valeur, le prix infini. 

            Pierre déclare donc à ces chrétiens d'origine juive : vous êtes entièrement sortis de ce système de religion qui convient à des hommes inconvertis, vous avez été rachetés pour Dieu par le précieux sang de Christ. Ainsi, la première chose que le croyant doit saisir en rapport avec sa conduite, c'est qu'il n'est plus dans cet ancien état. Ayant été délivré de cette vaine conduite, il doit se débarrasser entièrement de tout ce qui, dans le domaine religieux, ne convient pas à Dieu.

 
 
                        2- Une conduite honnête
 

            « Bien-aimés, je vous exhorte, comme forains et étrangers, à vous abstenir des convoitises charnelles, lesquelles font la guerre à l'âme, ayant une conduite honnête parmi les nations, afin que, quant aux choses dans lesquelles ils méditent de vous comme de gens qui font le mal, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, à cause de vos bonnes oeuvres qu'ils observent » (1 Pierre 2 : 11-12).

            Il s'agit maintenant d'une conduite honnête. Les croyants dans ce monde sont « forains (ou pèlerins) et étrangers ». Un étranger est une personne qui est loin de chez elle. Où se trouve donc la Maison du chrétien? Là où Jésus se trouve. Il n'est pas ici-bas : Il est là-haut ! Pierre dit : si vous saisissez vraiment les effets de la grâce de Dieu, vous comprendrez que vous êtes des pèlerins dont le but  est de retourner à la maison. C'est ce que l'apôtre Paul éprouvait lorsqu'il pouvait dire : « Et maintenant, voici, étant lié dans mon esprit, je m'en vais à Jérusalem, ignorant les choses qui m'y doivent arriver, sauf que l'Esprit Saint rend témoignage de ville en ville, me disant que des liens et de la tribulation m'attendent. Mais je ne fais aucun cas de ma vie, ni ne la tiens pour précieuse à moi-même, pourvu que j'achève ma course, et le service que j'ai reçu du Seigneur Jésus pour rendre témoignage à l'évangile de la grâce de Dieu » (Actes 20 : 22-24).

            Telle est la pensée exprimée dans ces versets : vous êtes plus ou moins loin de la maison, mais vous vous y rendez. Notre coeur acquiesce-t-il et affirme-t-il être déjà avec lui, là-haut, par la pensée ? Alors, le long du chemin, notre conduite doit être honnête, digne du Seigneur. Le monde nous observe et Dieu nous demande de veiller et d'être honnêtes dans notre conduite. C'est une parole adressée à tous: veillons donc à ce que notre coeur et notre conscience soient en accord avec la vérité et la lumière de Dieu.

 
 
                        3- Une conduite pure
 

            « Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, si même il y en a qui n'obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes, ayant observé la pureté de votre conduite dans la crainte, vous, dont la parure ne doit pas être une parure extérieure qui consiste à avoir les cheveux tressés et à être paré d'or et habillé de beaux vêtements, mais l'homme caché du coeur, dans l'incorruptibilité d'un esprit doux et paisible qui est d'un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3 : 1-4).

            Pierre s'adresse ici aux femmes, il leur montre le secret d'une sainte conduite selon Dieu. Leur chemin peut être très difficile. L'apôtre envisage le cas d'un foyer où la femme est convertie et le mari incrédule. Celui-ci peut être « gagné » par la pureté de la conduite de sa femme. Une épouse fidèle, qui aime le Seigneur, peut parler à la conscience de son mari. Celui-ci observe chaque jour le témoignage qu'elle rend : elle est dans son foyer comme « la lettre de Christ » (2 Cor. 3 : 3). On voit l'importance de ce qui est « caché ». L'ornement pour Dieu est d'ordre moral. La pureté intérieure du croyant détermine son témoignage extérieur. Les vertus cachées dans le coeur de la femme chrétienne (humilité, modestie, douceur, paix intérieure...) sont très précieuses pour Dieu ! Un tel ornement est placé parmi les choses qui, dans la Parole de Dieu, sont jugées incorruptibles (1 Pier. 1 : 4, 23) et précieuses (1 Pier. 1 : 7, 19 ; 2 : 6) : la Parole ou l'héritage.



                        4- Une bonne conduite
 

            « Enfin, soyez tous d'un même sentiment, sympathiques, fraternels, compatissants, humbles, ne rendant pas mal pour mal ou outrage pour outrage, mais au contraire bénissant, parce que vous avez été appelés à ceci, c'est que vous héritiez de la bénédiction ; « car celui qui veut aimer la vie et voir d'heureux jours, qu'il garde sa langue de mal, et ses lèvres de proférer la fraude ; qu'il se détourne du mal et qu'il fasse le bien ; qu'il recherche la paix et qu'il la poursuive ; car les yeux du Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont tournées vers leurs supplications ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal ». Et qui est-ce qui vous fera du mal, si vous êtes devenus les imitateurs de celui qui est bon ? Mais, si même vous souffrez pour la justice, vous êtes bienheureux ; « et ne craignez pas leurs craintes, et ne soyez pas troublés, mais sanctifiez le Seigneur le Christ dans vos coeurs » ; et soyez toujours prêts à répondre, mais avec douceur et crainte, à quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous, ayant une bonne conscience, afin que, quant aux choses dans lesquelles ils médisent de vous comme de gens qui font le mal, ceux qui calomnient votre bonne conduite en Christ, soient confus. Car il vaut mieux, si la volonté de Dieu le voulait, souffrir en faisant le bien, qu'en faisant le mal » (1 Pierre 3 : 8-17).

           Voilà ce que l'on doit voir, extérieurement, dans le monde. Remarquez combien de fois ce mot « bon » revient dans ce chapitre (1 Pier. 3 : 10, 11, 13,16 : littéralement on doit lire « de bons  jours » et  « qu'il fasse ce qui est bon » dans les versets 10 et 11). Un chrétien, étant lui-même béni par Christ, n'est-il pas envoyé pour apporter la bénédiction à son entourage? Si nous avons été bénis de la part du Seigneur, Il nous laisse sur cette terre pour apporter la bénédiction. C'est ce que l'apôtre Pierre exprime. Rendre le mal et l'insulte sont les réactions spontanées du méchant coeur de l'homme Le croyant pieux n'agit jamais ainsi (Rom. 12 : 9, 17, 19). Au contraire, il bénit ceux qui s'opposent à lui (Matt. 5 : 44). Ainsi il est une reproduction fidèle de Christ, dans le lieu même où Il a été rejeté !

         Désirez-vous voir d'heureux jours, si la patience du Seigneur dure encore  ? Gardez votre langue du mal. L'expression de nos lèvres produit un effet aussi bien sur nous-mêmes que sur les autres.

         « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont tournées vers leurs supplications ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal ». La face du Seigneur est contre les enfants du diable (1 Jean 3 : 10), mais elle est aussi contre ses propres enfants, s'ils font le mal. Cette longue citation du Ps. 34 nous rappelle ce qu'est le gouvernement de Dieu. Si le mal se trouve dans nos bouches ou dans nos voies (1 Pier. 3 : 10-11) des conséquences douloureuses, permises par le Seigneur, peuvent en résulter dès ici-bas. Inversement une marche pratique dans le bien et dans la paix est le sûr moyen d'être béni.

         « Et qui est-ce qui vous fera du mal, si vous êtes devenus les imitateurs de Celui qui est bon ? ». Si nous faisons le bien (ce qui est bon), nous verrons d'heureux jours, nous aurons une bonne conscience, et tout le monde devra reconnaître que notre conduite est bonne. Plus encore, Dieu agira de telle sorte que « ceux qui calomnient notre bonne conduite en Christ soient confus »(Tite 2 : 8).

 
 
                        5- Une conduite débauchée
 

            « Car, si Dieu n'a pas épargné les anges qui ont péché, mais, les ayant précipités dans l'abîme, les a livrés pour être gardés dans des chaînes d'obscurité pour le jugement ; et s'il n'a pas épargné l'ancien monde, mais a préservé Noé, lui huitième prédicateur de justice, faisant venir le déluge sur un monde d'impies ; et si, réduisant en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, il les a condamnées par une totale subversion, les établissant pour être un exemple à ceux qui vivraient dans l'impiété ; et s'il a délivré le juste Lot accablé par la conduite débauchée de ces hommes pervers, (car ce juste qui habitant parmi eux, les voyant et les entendant, tourmentait de jour en jour son âme juste à cause de leurs actions iniques) le Seigneur sait délivrer de la tentation les hommes pieux, et réserver les injustes pour le jour du jugement, pour être punis » (2 Pierre 2 : 4-9).

           Dieu doit juger le mal et Il le jugera, mais avant d'exercer le jugement à Sodome, Il a délivré le juste Lot, accablé par la conduite débauchée de ces hommes pervers. Sans doute, si Lot avait eu plus de spiritualité et de dévouement pour Dieu, il serait resté en compagnie de son oncle, Abram, qui lui s'est attaché au pays de Canaan. Mais, comme beaucoup d'autres, il pensait prospérer dans le monde. Où s'en va-t-il ? Il choisit les riches plaines du monde et dresse bientôt ses tentes jusqu'aux portes de Sodome (Gen. 13 : 12), puis il y entre et il y habite (Gen.14 :12). Il est dans une position fausse et équivoque devant les hommes, ce qui est toujours une source de misères pour un enfant de Dieu.       

            Dieu donne à Lot, bientôt après, un avertissement solennel. Il est fait prisonnier par Kedor-Laomer et ses confédérés et il perd tous ses biens. Son oncle apprend qu'il est captif et met en campagne ses hommes exercés.  Lot retrouve sa liberté, mais il ne tient aucun compte de l'avertissement et retourne tout droit à Sodome. Pensait-il, par sa présence, améliorer cette ville impie? Beaucoup de chrétiens aujourd'hui semblent cultiver de telles illusions et s'efforcent (en vain) d'améliorer le présent siècle mauvais, d'où la grâce de Dieu nous a retirés, arrachés avec force(Gal. 1 : 4) . Mais Lot, comme d'autres après lui, ne pouvait que tourmenter son âme à cause de la conduite débauchée de ces hommes pervers. Il en a été ainsi tout le temps qu'il est resté à Sodome ! Par la suite, avant de détruire la ville, les anges ont du entraîner de force Lot hors de cette ville, car il tardait (Gen. 19 : 16) !

            Or, le croyant n'est pas du monde, il doit donc en être moralement séparé pour être heureux et jouir des choses d'en haut. Comment peut-il être un vrai témoin pour Dieu s'il vit comme Lot dans une coupable promiscuité avec les pécheurs? Il se trouvait à Sodome de sa propre volonté. Nous devons traverser le monde, mais nous pouvons le faire sans nous laisser attirer par ses pièges. Pour éviter d'être souillés par la conduite des hommes pervers qui nous entourent, ce qui nous causerait aussi bien des tourments, soyons occupés de Christ : s'Il remplit notre coeur, Satan n'y pourra rien mettre ! La conduite débauchée de « ceux qui habitent sur la terre » ne nous affectera pas ! Nous pourrons rencontrer des persécutions si nous prenons vraiment position pour Christ. Les hommes trouveront étrange que nous ne courions pas dans le même bourbier de corruption qu'eux et ils nous diront des injures ! Mais si nous avons part aux souffrances de Christ, réjouissons-nous . . . si nous sommes insultés pour le nom de Christ, nous sommes bienheureux ! (1 Pier. 4 : 12-14). Le monde peut chercher à se débarrasser de nous, ce fut d'ailleurs le cas pour tant de témoins de la foi, mais tout est dans la main de Dieu (Héb. 11 : 37-38) !


 
                        6- Une sainte conduite

              «  Comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite ; parce qu'il est écrit : Soyez saints, car moi je suis saint » (1 Pierre 1 : 15).

              La marche du chrétien doit être digne de Dieu qui nous appelle à son propre royaume et à sa propre gloire. Elle doit montrer qu'il est en route vers le ciel. Il a un nouveau Maître, il est en relation étroite avec Lui. Autrefois, il était asservi au diable ; maintenant, devenu un « enfant d'obéissance » (1 Pi. 1 : 14), son désir de plaire à Dieu le garde dans un chemin de sainteté.

               « Soyez saints » : ce n'est pas simplement un ordre mais la conséquence immédiate de notre relation d'enfant de Dieu. Admis dans son intimité, le racheté invoque Dieu comme Père, il fait appel à son amour et se place dans sa lumière. Dieu désire que ses enfants lui ressemblent, que leur marche soit caractérisée par la pureté et l'obéissance à la vérité ( 1 Pi. 1 : 22). Il exerce à notre égard une discipline à la fois ferme et douce. Notre obéissance n'est pas seulement « à » mais « de » Jésus-Christ (1 Pier. 1 : 2) c'est-à-dire conforme à la sienne, motivée également par l'amour pour le Père (Jean 8 :29 ; 14 : 31).


             « Mais n'ignorez pas cette chose, bien-aimés, c'est qu'un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas pour ce qui concerne la promesse, comme quelques-uns estiment qu'il y a du retardement ; mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; et dans ce jour-là, les cieux passeront avec un bruit sifflant, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les oeuvres qui sont en elles seront brûlées entièrement. Toutes ces choses devant donc se dissoudre, quelles gens devriez-vous être en sainte conduite et en piété, attendant et hâtant la venue du jour de Dieu, à cause duquel les cieux en feu seront dissous et les éléments embrasés se fondront. Mais, selon sa promesse, nous attendons de nouveaux cieux et une nouvelle terre, dans lesquels la justice habite. C'est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, étudiez-vous à être trouvés sans tache et irréprochables devant lui, en paix » (2 Pierre 3 : 8-14).


            En rappelant ainsi la promesse de sa venue, Pierre exerce aussi nos consciences et déclare : « Quelles gens devriez-vous être en sainte conduite et en piété ! » (v.11). Le croyant sait quelle est l'atmosphère du monde et il en connaît la fin. Né de Dieu et rempli du Saint Esprit, il se conduit en toutes choses comme appartenant déjà à cette création qui ne passera pas. Il s'applique à réaliser une sainte conduite, à vivre dans d'amour et à le répandre autour de lui. Il est séparé du mal pour Dieu et vit de piété avec Lui, dans la sainteté. Son entourage se trouve ainsi placé sous les impressions qu'il reçoit lui-même dans la compagnie du Seigneur (Act. 4 : 13). Que peut désirer de mieux un chrétien qui se dirige vers la patrie céleste ?

            Toutes ces paroles de l'apôtre Pierre doivent avoir un effet béni sur notre âme : « C'est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, étudiez-vous à être trouvés sans tache et irréprochables devant lui, en paix » (v. 14).



            Lavés de nos péchés dans le sang de Christ, délivrés de la « vaine conduite » de ces hommes qui sont encore sous l'esclavage de Satan, nous n'avons plus rien de commun avec leur conduite débauchée. Nous appartenons déjà au ciel : voilà qui doit régler notre conduite, notre façon de vivre dans son attente. Notre conduite doit être honnête, pure ; ce doit être une bonne et une sainte conduite. Si nous cherchons vraiment à suivre le Seigneur, un témoignage clair sera rendu dans ce monde.

            Les rachetés du Seigneur, eux-mêmes richement bénis, doivent rechercher avec zèle la bénédiction de ceux qui les entourent. Autour d'eux, se meurt un pauvre monde ! Leur coeur s'agite et s'abat tour à tour ! Que le Seigneur nous accorde la grâce de nous attacher entièrement à Lui, de Le suivre et de Lui rendre un témoignage fidèle !

 

            Revu et modifié le 30.11.05        Ph.L.

 

                                    Seigneur, toi qui pour nous t'offris en sacrifice,
                                    Remplis-nous de ferveur pour mettre à ton service
                                    Nos jours, nos biens, nos corps, nos coeurs.
                                    Donne-nous de marcher, malgré notre faiblesse,
                                    Sous ton oeil tutélaire et que par toi, sans cesse,
                                    Nous soyons tous plus que vainqueurs.

                                    Fais-nous toujours goûter combien c'est douce chose,
                                    Pour tout enfant de Dieu, qui sur toi se repose,

                                    De t'aimer et de te servir !
                                    « Pour moi vivre, c'est Christ », que ce soit la devise
                                    De tous tes rachetés, que chacun d'eux le dise,

                                    Et que tous sachent l'accomplir.

                                                                        Cantique 140 H. et C.