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Les prières de l’apôtre Paul (1)


La prière de Saul, signe de la vie nouvelle
Paul prie pour des personnes individuellement
 

            On trouve dans le Nouveau Testament de nombreuses mentions des prières de l’apôtre Paul, en particulier en faveur des assemblées auxquelles il pensait avec beaucoup d'amour. En te proposant de considérer attentivement ces différents passages, nous souhaitons que tu retires de cet exemple de Paul un encouragement à persévérer toi-même dans la prière.


La prière de Saul, signe de la vie nouvelle

            Alors qu’il se rendait à Damas, déterminé à faire disparaître le christianisme, Saul tombe subitement à terre lorsqu’une lumière « brille du ciel autour de lui comme un éclair » (Act. 9 : 3). Rempli d’orgueil religieux, et « respirant encore menace et meurtre contre les disciples du Seigneur » (v. 1), le voilà subitement aux pieds de Celui qu’il avait tant haï. Il entend : « Saul ! Saul ! Pourquoi me persécutes-tu ? » (v. 4). « Qui es-tu, Seigneur ? », demande-t-il (v. 5). En s’attaquant à ceux qui Lui appartiennent, il apprend alors que c’est le Seigneur Jésus lui-même qu’il persécute. Quel choc pour Saul de se trouver en présence de Jésus glorifié dans le ciel, et pourtant intimement lié aux siens sur la terre ! En quelques secondes, toute sa vie antérieure s'écroule !
            Au lieu d'entrer brillamment à Damas pour s’en prendre aux chrétiens, Saul, aveugle, y est conduit par la main. Il reste trois jours sans voir, sans manger ni boire (v. 8-9). Envoyé par le Seigneur vers Saul qui se trouve dans la maison de Judas, Ananias reçoit ce signe distinctif : « Voici, il prie » (v. 11). « Passé de la mort à la vie » (Jean 5 : 24), Saul est désormais dépendant de son nouveau Maître, auquel il demande : « Que dois-je faire, Seigneur ? » (Act. 22 : 10). Avant ce changement radical, Saul n’était probablement pas un homme de prière. Il avait peut-être prié comme le pharisien de la parabole de Luc 18 : « Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes… Je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de tout mon revenu » (v. 11-12). Mais, connaissant désormais le Seigneur, ses prières peuvent monter humblement et sincèrement, du fond de son cœur, vers son Dieu. Jeune ami(e), peut-être récemment converti(e), pourrait-on dire de toi : « Voici, il (elle) prie » ? Donnes-tu ainsi la preuve que tu as reçu une vie nouvelle, dépendante de Dieu ?
            Tout au long de son service pour le Seigneur, Paul persévérera dans la prière et les actions de grâces en faveur des croyants individuellement, comme aussi pour les assemblées.
 

Paul prie pour des personnes individuellement

                        - pour ses frères juifs (Rom. 10 : 1)
            
Dans les villes où il passait, l’apôtre Paul cherchait toujours d’abord à s’adresser aux Juifs, en prêchant dans les synagogues, (voir Act. 13 : 14-15 ; 14 : 1 ; 17 : 1-3 ; 18 : 19, 26 ; 19 : 8). Au début du chapitre 9 de l’épître aux Romains, il montre l’affection qu’il portait à son propre peuple. Il pensait au sort terrible qui serait celui des Juifs en rejetant l’évangile et il avait « une grande tristesse et une douleur continuelle » (v. 2). Poussé par un amour semblable à celui de Moïse pour les fils d’Israël (voir Ex. 32 : 32), il dit : « Moi-même j’ai souhaité être anathème (objet de malédiction), séparé du Christ pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont Israélites » (v. 3-4).
            En écrivant à ses frères dans la foi à Rome, l’apôtre épanche son cœur en disant : « Frères, le souhait de mon cœur et la supplication que j’adresse à Dieu pour eux (les Israélites), c’est qu’ils soient sauvés » (Rom. 10 : 1). Il rend témoignage qu’ils avaient « du zèle pour Dieu, mais non pas selon la connaissance » (v. 2) ; ils étaient religieux, ils possédaient la Loi, et en l’observant, ils pensaient établir leur propre justice ; mais ce zèle même les empêchait de voir que Christ était « la fin de la Loi pour justice à quiconque croit » (v. 3-4)
            Cette remarquable sollicitude de l'apôtre pour ses frères juifs nous est en exemple. As-tu aussi à cœur de faire monter vers Dieu des prières et des supplications pour le salut de tes proches, de tes voisins ou de tes collègues (voir 1 Tim. 2 : 1-4) ?                      

                        - pour Timothée (2 Tim. 1 : 3)
            
Dans sa deuxième épître à Timothée, son « véritable enfant dans la foi » (1 Tim. 1 : 2), l’apôtre Paul déclare : « Je me souviens constamment de toi dans mes supplications, nuit et jour » (2 Tim. 1 : 3). Il se souvenait des larmes de Timothée (v. 4). Quel encouragement pour ce jeune serviteur, exhorté ensuite à « ranimer le don de grâce » qui était en lui et à se « fortifier dans la grâce qui est dans le Christ Jésus » (1 : 6 ; 2 : 1) ! Il savait que l’apôtre priait pour lui.

                        - pour Philémon (Phm.4)
            En écrivant à Philémon, Paul commence par rendre grâces à Dieu comme il le fait dans la plupart de ses épîtres. L’expression « mon Dieu », qu’il emploie souvent (voir Rom. 1 : 8 ; 1 Cor. 1 : 4 ; Phil. 1 : 3 ; 4 : 19), traduit sa relation intime avec Dieu. L’apôtre mentionne Philémon nommément : « Je… fais toujours mention de toi dans mes prières ». Quel exemple encore pour toi, comme pour nous tous, amis chrétiens, à persévérer dans la prière pour nos frères et sœurs !

                        - pour lui-même (2 Cor. 12 : 7-10)
            
L'apôtre Paul a prié au sujet de son « écharde pour la chair » si difficile à supporter : « J'ai supplié trois fois le Seigneur pour qu’elle me soit retirée » (2 Cor. 12 : 7-8). Mais il a dû accepter que sa requête lui soit refusée, comme l’avait été celle de Moïse d’entrer dans « le bon pays » (Deut. 3 : 23-27). Toutefois, la réponse du Seigneur à Paul lui a donné une douce consolation et une précieuse assurance : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse » (v. 9) !


A. F

 

À suivre