Le sang de l’Agneau (2)
Il n’y a pas de rédemption sans rédempteur
Considérons maintenant brièvement l’Agneau, qui est au centre de tout. Sans l’agneau pascal, Israël n’aurait pas été protégé ; sans notre Agneau, nous ne pourrions pas être sauvés.
Je mentionne seulement quelques points concernant l’agneau. J'encourage chacun d'entre vous à en chercher d’autres.
- L'agneau devait être sans défaut : Jésus n’était pas seulement sans défaut, Il était « sans défaut et sans tache » (1 Pi. 1 : 19). Lui seul est l’Agneau, Il est parfait et unique. Et cette perfection était indispensable. Seul le sacrifice d’une personne sans péché pouvait laver les péchés des autres.
- L'agneau devait être un mâle : cela évoque l’énergie de Christ lorsqu’Il s’est offert Lui-même en sacrifice. Il est mort alors qu'Il était encore en pleine possession de ses forces. Il voulait donner sa vie, et Il l’a fait.
- L'agneau devait être âgé d’un an : Jésus était encore relativement jeune lorsqu’Il est mort. Il était à la moitié de ses jours (Ps. 102 : 24).
- L'animal devait être pris parmi les moutons ou les chèvres. Le mouton est caractérisé par sa détermination et sa consécration ; la chèvre est caractérisée par son aptitude à grimper à des endroits que les autres animaux n’arrivent pas à atteindre. Le Seigneur Jésus est allé en un lieu où personne d’autre n’aurait pu aller.
- L'agneau devait être gardé pendant quatre jours. Avant que Christ ne s’offre en sacrifice, il a eu un ministère public pendant quatre ans, durant lesquels Il a pu être vu et contemplé (une partie d’une année au début de son ministère, puis deux années entières, suivies d’une partie d’une quatrième année). Ainsi, tout le monde a pu s’assurer qu’Il était absolument parfait.
- L'agneau devait être tué le soir et rôti au feu. La mort et le jugement étaient nécessaires. Tout le jugement (le feu) divin s'est abattu sur le Seigneur Jésus. Dieu « a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous » (És. 53 : 6).
Important !
Avant de conclure, j’aimerais te poser deux questions :
1. As-tu accepté Christ comme ton Substitut (Remplaçant) ? Sais-tu qu’Il est mort aussi pour toi ? Le reconnais-tu comme ton agneau de la Pâque ? Si tu réponds « non », tu n’es pas couvert(e) par son sang et tu es sous le jugement de Dieu. Il n’y a que deux possibilités : soit tu es perdu(e), soit tu es sauvé(e). Il te faut accepter la seule solution que Dieu t’offre : croire au Seigneur Jésus Christ et obéir à Dieu.
2. Si tu as accepté Christ comme ton Substitut, quelle est ton attitude envers Lui ? Le peuple d’Israël devait célébrer la Pâque chaque année. Le Seigneur nous demande de nous souvenir de Lui et de ne pas oublier ce qu’Il a fait pour nous. C'est particulièrement vrai lorsque nous nous rassemblons pour rompre le pain, mais ce n'est pas seulement à ce moment-là. Se souvenir du Seigneur Jésus n’est qu’un côté de notre réponse. Nous devrions aussi répondre par une vie de dévouement et des cœurs engagés pour Lui, à la gloire de Dieu. « Car vous avez été achetés à prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps » (1 Cor. 6 : 20).
E-A Bremicker – L’explorateur chrétien n° 9