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Le sang de l’Agneau (1)

 

Introduction

            La plupart des lecteurs de la Bible connaissent bien l’histoire du peuple terrestre de Dieu et comment il a été délivré du cruel esclavage de l'Égypte. La rédemption est le sujet principal du livre de l’Exode. Nous lisons et apprenons trois choses essentielles :
                  - Pourquoi la rédemption est nécessaire ?
                  - Comment est-elle obtenue ?
                  - Quel est le but de Dieu lorsqu’il sauve son peuple ?

            En ce qui concerne le deuxième point, nous voyons qu'il y a deux moyens pour cette rédemption :
                  a. la rédemption par le sang – l’agneau de la pâque devait mourir (Ex. 12) ;
                  b. la rédemption par la puissance de Dieu – Israël a traversé la mer Rouge (Ex. 14).

            Les événements consignés dans l’Ancien Testament n’ont pas seulement une valeur historique. Ils ont aussi une signification spirituelle pour nous (voir Rom. 15 : 4). Ceux qui connaissent personnellement Jésus comme leur Sauveur ont été rachetés par son sang et sa puissance. La rédemption par le sang et la rédemption par la puissance parlent de la mort du Seigneur Jésus pour nous racheter (acheter, sauver, libérer). La rédemption par le sang concerne nos péchés, qui sont effacés. La rédemption par la puissance de Dieu nous libère du pouvoir de notre grand ennemi (le diable, Satan), du monde et du péché en nous. Désormais, nous ne sommes plus les esclaves du diable et nous ne le serons plus jamais. Tout comme le Pharaon, le diable est un ennemi vaincu.

            Dans cet article, nous considérons quelques enseignements en relation avec les événements qui se sont déroulés en Égypte et au sujet de l’agneau de la Pâque. Cet agneau nous parle de façon très claire du Seigneur Jésus. Paul le montre en 1 Corinthiens 5 : 7 : « Notre pâque, Christ, a été sacrifiée ». Ce qui s'est passé dans la nuit mémorable de la Pâque, il y a des milliers d’années, comporte plusieurs enseignements pour nous. Tous ces événements tournent nos regards vers notre merveilleux Sauveur Jésus Christ et vers le grand salut que nous avons reçu.


Quelques enseignements pour nous

            1. Les Israélites étaient tout aussi coupables que les Égyptiens. Ils n’étaient pas du tout meilleurs qu’eux et étaient menacés du même jugement. Nous devons être bien conscients que, par naissance, nous sommes pécheurs comme tous les autres hommes (voir Rom. 3 : 12). La grande différence était – et elle l'est toujours - l’agneau que Dieu a donné. Nous devons tout à l’amour et à la grâce du Seigneur (voir Deut. 7 : 7-8, Éph. 2 : 4-5). Nous sommes sauvés par la grâce, parce que « Dieu est amour » (1 Jean 4 : 8).
            2. On ne peut être sauvé que par le moyen que Dieu a donné. Il a dit précisément à Moïse ce que les Israélites devaient faire pour être sauvés. Ils devaient sacrifier l’agneau que Dieu avait donné. Pour nous, cela signifie qu’il n’y a qu’un seul chemin pour être sauvés : « il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a pas non plus d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés » (Act. 4 : 12) . Tous les autres sont sans issue et conduisent à une condamnation éternelle.
            3. Le salut est une question personnelle. Dieu avait expliqué comment les Israélites pouvaient être sauvés. Il avait fourni l’agneau, mais chaque famille devait suivre les instructions divines. L’agneau devait être tué. Se contenter de l'avoir ou même admirer ses perfections n’était pas suffisant. Il devait être tué. Pour nous, cela signifie que la vie de Jésus, en tant que telle, ne peut pas nous sauver. Sa vie était absolument parfaite, mais elle ne pouvait pas nous purifier de nos péchés. La mort du Christ était indispensable pour notre salut (voir 1 Pier. 1 : 19).
            4. La sécurité ne dépendait pas des pensées ou des sentiments des Israélites. Elle reposait sur ce que Dieu avait dit : « Je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous » (Ex. 12 : 13). Appliquons cette vérité à nous-mêmes ! Nous pouvons nous réjouir car notre salut ne dépend pas de nos sentiments ou de ce que nous pensons du sacrifice de Christ : il dépend uniquement de ce que Dieu a fait et a dit. Dieu a fourni un substitut (remplaçant) et Il voit maintenant le sang de son Fils. Pour cette raison – et seulement pour cela – le jugement ne nous atteindra pas. Il n'y a plus de jugement parce que nous sommes justifiés (Rom. 5 : 1). Le sang de Christ est devant les yeux du Dieu saint ; sur cette base, Dieu promet le pardon au croyant (1 Jean 1 : 7).
            5. Deux éléments sont essentiels. Premièrement, les Israélites devaient croire Dieu ; deuxièmement, ils devaient obéir. La foi et l'obéissance étaient nécessaires. Et il en va de même pour nous. Si nous voulons passer par la porte du salut que Dieu a ouverte en vertu de la mort de son Fils bien-aimé, nous devons croire Dieu et Lui obéir. Le salut est une question de foi et d’obéissance (voir Rom. 4 : 24 ; 10 : 16). Ceux qui sont perdus le sont pour deux raisons : l’incrédulité et la désobéissance (voir. 2 Thes. 1 : 8 ; 2 : 12). Il est intéressant de remarquer que l'expression « l’obéissance de la foi » encadre en quelque sorte l’épître aux Romains ; elle est mentionnée au début et à la fin (1 : 5 et 16 : 26).


E-A Bremicker – L’explorateur chrétien n° 9

 

À suivre