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Une vie agréable à Dieu (2)


            Tu peux te trouver, durant tes études ou dans ton lieu de travail, entouré(e) d’incroyants, et il est même possible que chez toi personne ne soit croyant.
            Alors que l'exemple d'Abija, fils de Jéroboam (vu lundi dernier) demeure présent à ton esprit. Qu’il puisse être rendu à ton sujet un tel témoignage : en lui seul, en elle seule, a été trouvé quelque chose d'agréable à Dieu (voir 1 Rois 14 : 13).

            L'état de l’église locale peut être très bas, la marche de la plupart des frères et sœurs laissant beaucoup à désirer, il peut y avoir bien des choses qui devraient être jugées et qui ne le sont pas en raison d'une absence de discernement du mal. Que l’un de ces chrétiens, au moins, soit exercé et considère ce que l'Écriture nous dit d'Abija ! Il est très difficile de remonter le courant ? Sans aucun doute. Il est beaucoup plus facile de « faire comme les autres », essayant d'apaiser sa conscience en comparant sa propre conduite à celle de son entourage au lieu de la juger à la lumière de la Parole. Pensons au fils de Jéroboam, seul dans cette maison… Qui était là pour l'enseigner et le guider dans la voie du bien, pour l'aider et l'encourager? Personne. Il n'avait que de mauvais exemples sous les yeux et cependant, « en lui seul… a été trouvé quelque chose d'agréable à l'Éternel ».

            Plus tard, à Babylone, « Daniel arrêta dans son cœur qu'il ne se souillerait pas par les mets délicats du roi et par le vin qu'il buvait » (Dan. 1 : 8) ; tout était pour l'inciter à le faire et il y avait les ordres du roi… mais Daniel est resté fidèle. Cependant, il n'était pas seul comme l'était Abija dans la maison de son père : il avait la compagnie d'Hanania, Mishaël et Azaria. Ils pouvaient s'encourager l'un l'autre dans un chemin d'obéissance à la loi de l'Éternel. Que ce soit le cas pour toi, afin de pouvoir dire, comme le psalmiste s’adressant à Dieu : « Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent, et de ceux qui gardent tes préceptes » (Ps. 119 : 63).

            La piété, la fermeté du fils de Jéroboam rappellent également celles de Gédéon, démolissant l'autel de Baal qui était à son père et offrant le second taureau sur le nouvel autel qu'il avait bâti (Jug. 6) ; encore Gédéon avait-il avec lui « dix hommes d'entre ses serviteurs » (v. 27).

            Que l'exemple d'Abija nous encourage en tous temps et spécialement si nous sommes isolés, si nous sentons notre extrême faiblesse au sein d'un état de choses où font défaut la connaissance de la pensée de Dieu et l'obéissance à sa volonté. Puissions-nous manifester la même fidélité, la même fermeté, afin que Dieu trouve en nous « quelque chose d'agréable » pour Lui !


D’après P. Fuzier