Une vie agréable à Dieu (1)
Lecture proposée : 1 Rois 14 : 1-20
En conséquence de l’infidélité de Salomon devenu idolâtre, Dieu donne à Jéroboam le règne sur dix tribus d’Israël avec cette promesse : « Si tu marches dans mes voies et que tu fasses ce qui est droit à mes yeux… je serai avec toi, et je te bâtirai une maison stable » (1 Rois 11 : 38). Mais Jéroboam « se fait d’autres dieux et des images de fonte » et fait pécher Israël d’une façon telle que Dieu en vient à « ôter la maison de Jéroboam comme on ôte le fumier » (14 : 9-10).
Fidèle à sa promesse, Dieu a donné à Jéroboam un fils préparé pour lui donner une maison stable ; Abija grandit dans la maison souillée par l’idolâtrie sans se laisser entraîner dans ce péché. Pourtant le voilà, jeune encore, atteint par la maladie. Qui l’a instruit et guidé dans la crainte de Dieu, qui le soutient maintenant dans cette épreuve ? Pas même sa mère sans doute, car de connivence avec son mari elle se déguise pour aller consulter le prophète au sujet de la maladie de leur fils. Démasquée par lui, elle reçoit l’annonce du jugement qui va tomber sur la maison de Jéroboam, et celle de la mort de son fils, apprécié par Dieu et honoré devant tout Israël (v. 6-13).
Cet enfant est bien à plaindre, pensera-t-on, car il a été injustement frustré de ce qu’attend la jeunesse, et privé de jouir de la vie. Mais « les hommes de bonté sont recueillis sans que personne comprenne que le juste est recueilli de devant le mal. Il est entré dans la paix » (És. 57 : 1-2). Retiré de la terre, Abija entre au ciel, ayant à l’image d’Énoch (voir Héb. 11 : 5) reçu le témoignage divin qu’en lui « a été trouvé quelque chose d’agréable à l’Éternel » (1 Rois 14 : 13).
Quel honneur durable pour lui, épargné de beaucoup de combats ! Et quel encouragement pour toi, jeune croyant(e), à « saisir ce qui est vraiment la vie » (1 Tim. 6 : 19). Une vie courte, telle celle d’Abija, peut être une vie bénie, agréable à Dieu, et rendant un bon témoignage devant les hommes ; une vie longue peut être remplie de jours « courts et mauvais », tels les 130 ans de la vie de Jacob (Gen. 47 : 9).
Tu ne choisis pas la durée de ta vie – « Mes temps sont en ta main », disait David (Ps. 31 : 15). Mais, comme Paul, puisses-tu « marcher par la foi » avec le Seigneur, en t’appliquant « avec ardeur à Lui être agréable » (2 Cor. 5 : 7, 9).
D’après M. Allovon - « Le Seigneur est proche » (19-08-2020)- www.labonnesemence.com