Comme un arbre planté près des eaux
Lecture proposée : Psaume 1 : 2-3 ; Jérémie 17 : 7-8
Prendre plaisir en la loi de l’Éternel et la méditer (Ps. 1)
Se confier en l’Éternel, être comme un arbre planté près des eaux et ne pas cesser de porter du fruit (Jér. 17)
Ces deux passages présentent tout ce que doit être ta vie chrétienne. Ton désir est-il de porter du fruit et de rendre témoignage à Celui qui a donné sa vie pour toi ? Le fruit est pour Dieu. Il le cueille et il est à sa gloire. Dans un arbre, ce qui est produit extérieurement dépend du terrain où il est planté et de la profondeur des racines. Nous devons être « enracinés et fondés dans l’amour » (Éph. 3 : 17).
Prendre plaisir en la loi de l’Éternel et la méditer (Ps. 1)
Pour toi qui sais que le Seigneur t’a racheté(e), ce n’est pas une contrainte de lire et méditer sa Parole ; c’est un besoin, une soif. Ce besoin est renouvelé par la lecture régulière de ta Bible, par un contact permanent avec le Seigneur, en désirant constamment apprendre à toujours mieux Le connaître.
Si, comme les Israélites dans le désert, tu as su recueillir dès le matin la précieuse « manne » (voir Ex. 16), ta journée s’écoulera heureuse et bénie et un témoignage sera porté autour de toi.
Est-il possible que quelqu’un qui appartient à Christ puisse négliger cette nourriture ? Si tu manques à cet égard, ou de quelque autre manière vis-à-vis du Seigneur, ne continue pas ainsi. Regarde à Lui. Il veut restaurer ton âme.
Si tu n’as pas une vie intérieure avec Lui, ne pense pas que tu puisses porter des fruits. Dans l’image de l’arbre fruitier « planté près des ruisseaux d’eaux », les racines ont une fonction primordiale : elles descendent profondément dans le sol et puisent l’eau, qui fournit la vie en abondance et permet à l’arbre de porter du fruit. Pour toi, c’est l’eau de la Parole de Dieu (Éphésiens 5. 26).
La présence de Dieu (le sanctuaire) est un lieu où tu peux toujours aller : il n’est jamais fermé. « J’ai demandé une chose à l’Éternel… c’est que j’habite dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, … pour m’enquérir diligemment de lui… » (Ps. 27 : 4).
Ton témoignage dépend toujours de ce que tu es intérieurement, de la manière dont tout ton être est engagé avec le Seigneur.
Se confier en l’Éternel, être comme un arbre planté près des eaux et ne pas cesser de porter du fruit (Jér. 17)
La confiance en Dieu nous demande de réaliser deux choses : nous sommes sans force et Dieu peut tout. La chair (notre nature pécheresse) se croit toujours forte. Or, quand on veut agir avec les choses de Dieu par notre chair, c’est l’échec ! Nous avons toujours tendance à croire que nous pouvons faire quelque chose. Mais la confiance en Dieu est dans l’assurance que nous ne pouvons rien. Dieu peut tout et aucun dessein n’est trop difficile pour Lui (voir Job 42 : 2).Cette confiance en Dieu Le glorifie pleinement.
Dans ta vie chrétienne, il est à désirer que tu fasses des progrès, que tu « ne cesses pas de porter du fruit ». Ce serait bien triste si tu restais au même point spirituellement. Es-tu suffisamment exercé(e) pour réaliser cette croissance spirituelle ? Ce n’est pas pour acquérir une connaissance qui enfle, mais la vraie connaissance avec ce désir de découvrir Christ. Il te faut un objet. Eh bien, c’est Christ !
Le feuillage de l’arbre évoque tout ce qui se voit chez le chrétien, ce que les autres (tes proches, tes voisins , tes amis...) voient de toi. Ta vie est-elle le reflet de l’amour de Dieu, que tu as goûté et vécu ?
Une forte chaleur peut parfois faire flétrir les feuilles d’un arbre, mais c’est l’eau qui les maintient vertes. Si tu as l’habitude de boire l’eau de la Parole de Dieu, tu ne seras pas gravement affecté par la chaleur des circonstances difficiles figurées par « l’année de la sécheresse ». Ta foi sera éprouvée, mais, parce que tes « racines » sont alimentées par la Parole de Dieu, tu ne cesseras pas de porter du fruit.
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Les fruits seront portés si notre être intérieur est visité par le Seigneur. « Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire », nous dit-Il. Le sarment doit être attaché au cep, sinon la sève ne coule pas (Jean 15 : 1-8).
Jésus a choisi ses 12 disciples d’abord « pour être avec Lui » (Marc 3 : 14-15), puis pour les envoyer prêcher et guérir. Recherchons un juste équilibre entre l’écoute du Maître et le travail pour Lui, entre la méditation de la Parole et sa mise en pratique.
O Sauveur, rends-moi fertile
Comme un arbre près des eaux ;
Accorde-moi d’être utile,
Abondant en fruits nouveaux.
Seigneur, prends toute ma vie,
Elle est à toi sans retour.
O grâce, grâce infinie,
Je suis à toi pour toujours !
D’après une méditation - F. Chaudier (août 1977)