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Pour mieux comprendre la foi chrétienne (21)

Le dernier Adam – le second homme


Adam et le « dernier Adam »
Identité complète entre le « dernier Adam » et sa famille
QUESTIONS
 

            À première vue, ce sujet peut sembler ne pas faire partie des bases de la foi. Pourtant il est vraiment fondamental, comme nous le verrons dans ce qui suit. En 1 Corinthiens 15, ces 2 expressions sont relatives à la résurrection. Pour saisir leur force, il faut lire les versets 35 à 49 :
            « Mais, dira-t-on : Comment ressuscitent les morts, et avec quel corps reviennent-ils ? Insensé ! ce que tu sèmes n’est pas vivifié s’il ne meurt pas. Ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir, mais le simple grain, de blé peut-être, ou d’une des autres semences ; mais Dieu lui donne un corps comme il a voulu, et à chacune des semences son propre corps. Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est celle des hommes, autre la chair des bêtes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons. Et il y a des corps célestes et des corps terrestres ; mais différente est la gloire des célestes, différente celle des terrestres ; autre la gloire du soleil, autre la gloire de la lune, et autre la gloire des étoiles, car une étoile diffère d’une autre étoile en gloire.
            
Il en est de même aussi de la résurrection des morts : le corps est semé en corruption, il ressuscite en incorruptibilité ; il est semé en déshonneur, il ressuscite en gloire ; il est semé en faiblesse, il ressuscite en puissance ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y en a aussi un spirituel ; c’est ainsi qu’il est écrit : “Le premier homme, Adam, devint une âme vivante”, le dernier Adam, un esprit vivifiant. Or ce qui est spirituel n’est pas le premier, mais ce qui est animal ; ensuite ce qui est spirituel. Le premier homme est tiré de la terre – poussière –, le second homme est venu du ciel. Tel est celui qui est poussière, tels aussi sont ceux qui sont poussière ; et tel est le céleste, tels aussi sont les célestes. Comme nous avons porté l’image de celui qui est poussière, nous porterons aussi l’image du céleste ». 

            Ces versets parlent du corps qu’auront les saints ressuscités, et l’apôtre prouve que, bien que l’identité entre le corps enterré et le corps ressuscité soit maintenue, cependant ce dernier sera tout à fait nouveau quant à sa condition et à son caractère. Quant à la condition, le premier est marqué par la corruption, le déshonneur et la faiblesse ; le dernier par l’incorruptibilité, la gloire et la puissance. Quant au caractère, le premier est un corps naturel, le dernier un corps spirituel.
            Nous sommes confrontés au fait suivant : de même qu’il y a un corps naturel et un corps spirituel, de même il y a une famille naturelle et une spirituelle. Le premier homme Adam est devenu une âme vivante, le dernier Adam, un esprit vivifiant (v. 45).


Adam et le « dernier Adam »

            Dans l’Écriture, Adam nous est présenté comme l’ancêtre originel de l’humanité. Créé par Dieu, comme le dit Genèse 2 : 7, son corps a été formé de la poussière, mais il a reçu une partie spirituelle par le souffle de Dieu, et, de cette façon, il est devenu une âme vivante. Cette nature tripartite de l’homme est clairement énoncée en 1 Thessaloniciens 5 : 23. Adam était une âme vivante – il possédait un esprit aussi bien qu’un corps. Cela caractérisait sa position dans la création.
            Le dernier Adam, qui n’est autre que notre Seigneur Jésus Christ, porte un caractère infiniment plus élevé. Il est « esprit » plutôt que « âme » ; et pas simplement « vivant » mais « vivifiant » (communiquant la vie). La véritable gloire divine du Seigneur Jésus éclate ici.
            Il est esprit, Il est Dieu. Il donne la vie parce qu’Il est le Vivant. « Suis-je Dieu, pour faire mourir et pour faire vivre ? » a demandé le roi d’Israël perturbé (voir 2 Rois 5 : 7). Il ne l’était pas alors que Jésus l’était et l’est encore. Celui qui donne la vie, c’est le dernier Adam, un homme réel et véritable, le Chef et la source d’une nouvelle famille d’humains ayant reçu le caractère spirituel, tout comme le caractère naturel a été gravé sur le premier Adam et sa famille.

                        Le premier homme, poussière – le second homme venu du ciel
            
Notons aussi que le Seigneur est le « dernier Adam ». Le contraste se situe entre le premier et le dernier, non pas entre le premier et le second. Pourquoi le dernier ? Évidemment, ce mot exclut l’idée qu’il y ait un troisième ou une autre famille. « Il annule le premier ordre de choses afin d’établir le second » (Héb. 10 : 9). Il n’ôtera jamais le second en faveur d’un troisième ! Le second est établi. Le dernier Adam demeure sans rival et sans successeur, parce que la perfection – divine, et pas simplement humaine – est atteinte en Lui.
            1 Corinthiens 15 : 46 précise l’ordre historique des deux Adam. D’abord le naturel, puis le spirituel ; bien que, dans les pensées et les buts de Dieu, le dernier ait toujours été premier.
            Le verset 47 souligne la condition qui a marqué les deux chefs (ou têtes) plutôt que leurs caractères respectifs, comme le fait le verset 45 :
                 - L’un est de la terre, poussière, ou « pris de la terre, fait de poussière » (autre traduction) ;
                 - L’autre est « venu du ciel ».

            Dans ce verset, ils se nomment « premier homme » et « second homme » et non cette fois « premier » et « dernier ». Pourquoi est-Il le second ? Parce que là, il s’agit de l’humanité de Christ plutôt que son autorité ; en faisant ainsi, Dieu a pour objet d’exclure tout autre homme. Après le premier Adam et jusqu’au dernier Adam, historiquement il n’est apparu aucun homme différent. Le dernier Adam était le second homme, et non Caïn, comme nous pourrions le supposer (Gen. 4 : 1).
            Caïn était simplement une reproduction d’Adam, « à sa ressemblance, selon son image », comme cela est dit ensuite au sujet de Seth (Gen. 5 : 3). « Au jour où Dieu créa Adam, il le fit à la ressemblance de Dieu » (Gen. 5 : 1). Cette ressemblance, hélas, a été troublée par la chute, et ce n’est que lorsqu’il est devenu une créature déchue, qu’Adam l’a engendré « à sa propre ressemblance ». Il s’est reproduit étant déchu, tant moralement que physiquement. Par conséquent du point de vue de 1Corinthiens 15, il n’y a rien eu d’autre que « le premier homme » jusqu’à l’apparition de Christ, qui, Lui est le second. Adam était un être merveilleux et complexe. Chacun de ses descendants est un individu caractérisé par une combinaison nouvelle des nombreux traits de la nature adamique. Cependant, tous sont fondamentalement un, en nature et en caractère.

                        Jésus Christ, né de femme, mais homme d’un nouvel ordre
            
À partir de là nous pouvons peut-être apprécier plus pleinement l’immense importance du fait que le Seigneur Jésus Christ soit né de Marie encore vierge. Un indice de ce grand fait apparaît déjà dans la première prédiction à son sujet. Dieu lui-même a parlé de la descendance (semence) de la femme (Gen. 3 : 15). Par conséquent, « quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme » (Gal. 4 : 4), quoique conçu sous l’action directe de l’Esprit Saint (Luc 1 : 35). Par conséquent, même si le libérateur était venu par la femme, il n’était aucunement un fils ordinaire d’Adam. Le Seigneur Jésus né d’une femme vierge, bien que vraiment homme, était pourtant un homme d’un nouvel ordre.
            Le verset 48 concerne les deux familles respectivement placées sous leurs deux chefs (têtes) ; il déclare que la famille terrestre du premier homme participe au caractère et à la position d’Adam et que la famille spirituelle participe à ceux de Christ. Pour connaître correctement une famille, nous devons donc connaître son chef (tête).


Identité complète entre le « dernier Adam » et sa famille

            1 Corinthiens 15 : 49 relie la vérité des versets précédents à la résurrection en montrant que l’identité entre le dernier Adam et sa famille doit être complète, même en ce qui concerne le corps physique. Aussi certain que nous avons porté l’image d’Adam dans nos corps physiques, nous porterons l’image du dernier Adam, l’homme céleste. Notre corps ressuscité sera conforme à son corps de gloire.

                        Actions caractéristiques des deux chefs de race et leurs conséquences (Romains 5)
           
« Comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, du fait que tous ont péché… (en effet, jusqu’à la Loi, le péché était dans le monde ; mais le péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi ; pourtant, la mort régna depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lui qui est la figure de celui qui devait venir. Mais n’en est-il pas du don de grâce comme de la faute ? Car si, par la faute d’un seul, beaucoup sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don ont-ils abondé envers beaucoup, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ ! Et n’en est-il pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché ? Car le jugement, à partir d’un seul, aboutit à la condamnation – mais le don de grâce, à la suite de nombreuses fautes, aboutit à la justification. Si, en effet, par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ !) ; ainsi donc, comme une seule faute a des conséquences envers tous les hommes en condamnation, de même aussi une seule justice a des conséquences envers tous les hommes en justification de vie.
            En effet, comme, par la désobéissance d’un seul homme, beaucoup ont été constitués pécheurs, de même aussi, par l’obéissance d’un seul, beaucoup seront constitués justes. Or la Loi est intervenue afin que la faute abonde ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné par la mort, de même aussi la grâce règne par la justice, pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur »
(Rom. 5 : 12-21).
            
Dans ce passage nous trouvons les résultats qui découlent des actions caractéristiques des deux chefs. L’action caractéristique d’Adam est la désobéissance, tandis que l’obéissance jusqu’à la mort même de la croix caractérise Christ. Du péché d’Adam ont découlé la mort et la condamnation. De l’obéissance de Christ jusqu’à la mort, découlent la vie et la justification. L’argument principal de l’apôtre se trouve dans les versets 12 à 18. Dans la parenthèse des versets 13 à 17 on voit que la grâce offerte en Jésus Christ, le chef glorifié de la nouvelle famille, ne peut pas être réservée à une partie de l’humanité, telle qu’Israël. Elle doit être aussi universelle que le péché qu’elle surmonte. Les bénédictions ainsi introduites répondent aux conséquences de la chute d’Adam et vont même au-delà.

                        Un seul acte de justice (accompli à la croix) a des conséquences en justification de vie
            
Les versets 18 et 19 de Romains 5 sont importants car ils résument le problème. « Une seule faute a des conséquences envers tous les hommes en condamnation, de même aussi une seule justice a des conséquences envers tous les hommes en justification de vie » (v. 18). Le verset 19 déclare que « beaucoup ont été constitués pécheurs » et que « beaucoup seront constitués justes ».
            Nous retrouvons ici la distinction déjà vue en Romains 3 : 22 concernant la justification par le sang : « envers tous, et sur tous ceux qui croient ». Le salut que Christ a apporté par sa mort est envers tous, mais seuls ceux qui croient en bénéficient. Son œuvre envers tous a pour objectif la justification. La justification par le sang est parfaite et absolue, mais quelque peu négative dans son principe. Elle ôte la culpabilité et la condamnation. Ici la justification n’est pas considérée par rapport aux fautes, mais plutôt comme une « justification de vie », plus positive et qui indique la réception pleine et parfaite de la justice. Elle est la part de chaque croyant en vertu de sa nouvelle position dans la vie qui lui attribue la nature de Christ, l’homme glorifié. Dieu aurait pu être satisfait en nous délivrant de la culpabilité de nos péchés sans couper les liens avec l’Adam tombé dans le péché et sans nous placer « en » Christ élevé dans la gloire. Cette grande faveur, non considérée dans la justification par le sang, est à nous comme croyants et, par conséquent, nous sommes maintenant « constitués justes ». Malgré tout, nous avons toujours en nous, tant que nous sommes dans ce monde, la vieille nature avec les mêmes tendances, comme d’autres passages le montrent ; mais, dans ce verset, l’Esprit de Dieu contemple ce que nous sommes en Christ, tels que Dieu nous voit.

                        « Aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus »
            
Romains 8 : 1 résume cette section de l’épître et retourne à la vérité que nous venons de considérer. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus ». S’il déclarait qu’au jour du jugement, nous les croyants, devrions échapper à la condamnation, ce serait déjà merveilleux. Cependant, il est dit que dès maintenant, il n’y a aucune condamnation. La condamnation, en ce qui nous concerne, a été portée et épuisée. Nous avons maintenant la vie de Christ ressuscité, hors de la condamnation, et nous sommes là où II est, Lui.
            De nombreux chrétiens n’ont jamais sérieusement considéré ce côté important de la vérité. Elle traite de la vie et de la nature, plutôt que des actes manifestes par lesquels la vie et la nature s’expriment, ou, comme nous disons généralement, de ce que nous sommes plutôt que de ce que nous avons fait, et par conséquent, il n’est pas très facile de le comprendre. Finalement, cela nous conduit vraiment au secret de la béatitude profonde qui caractérise le christianisme, et l’ignorer entraînerait une grosse perte pour nous.


QUESTIONS

                        1 - Quelle est la différence entre « premier homme » et « vieil homme » ?
            
Le premier homme, comme le contexte en 1 Corinthiens 15 le montre, est la personne d’Adam. Il y a, cependant un deuxième sens, rendu clair du fait que le second homme n’apparaît pas jusqu’à la venue de Christ. Comment alors désigner les millions d’humains qui ont vécu entre Adam et Christ ? Ils étaient tous le « premier homme » quant au caractère ; de sorte que dans un sens secondaire l’expression « premier homme » couvre Adam et la famille humaine.
            L’expression « vieil homme » est une conception purement abstraite. Elle ne désigne pas un être humain quelconque ni un groupe particulier d’êtres humains, mais c’est plutôt la personnification de tous ces caractères moraux d’Adam pécheur et de sa famille. C’est le caractère global d’Adam déchu comme si tous les traits de caractère étaient réunis en une seule personne.

                        2 - « Être en Christ » est une expression souvent rencontrée dans les épîtres de Paul. Quelle est sa signification ?
            
Comme 1 Corinthiens 15 : 22 le montre, c’est le contraire d’être « en Adam ». Nous sommes tous « en Adam » par nature, car nous venons de lui et nous nous tenons devant Dieu, exactement dans sa nature, dans sa position, et nous avons son statut.
            Le croyant est « en Christ » par grâce : nous Lui devons notre vraie existence spirituelle, car Il nous a vivifiés. Nous nous tenons donc devant Dieu exactement dans la nature, la position et le statut de Christ comme homme ressuscité.
            Nous pouvons employer le processus de la greffe comme illustration. Elle est réalisée exactement à l’inverse de ce que fait réellement le jardinier. Il greffe la bonne branche sur l’arbre sans valeur, ce qui condamne l’arbre sans valeur, la bonne branche domine et caractérise l’arbre. En Romains 11, la greffe est employée comme illustration des rapports dispensationnels de Dieu avec des Juifs et les Gentils, et l’apôtre précise au verset 24 qu’il emploie la figure d’une manière « contraire à la nature » en supposant que la branche de l’olivier sauvage est greffée sur le bon olivier et participe de ce fait aux vertus du bon arbre. C’est l’adaptation du processus que nous voulons prendre pour notre illustration. Le chrétien a été déconnecté des actions d’Adam par l’œuvre de Dieu et il est greffé en Christ, participant ainsi de sa plénitude. Il est « en Christ », bien que la chair soit toujours en lui.

                        3 - « En Christ » se rapporte-t-il seulement à la nouvelle position ou au statut du croyant devant Dieu ?
            
Si on lit le début de Romains 8 on constate que le verset 1 déclare que nous sommes « en Christ », mais, dans les versets 8 et 9, que « ceux qui sont dans la chair ne peuvent pas plaire à Dieu. Or, vous, vous n’êtes pas dans la chair, mais dans l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous ».
            « Dans l’Esprit » est aussi mis en contraste avec « dans la chair » comme « en Christ » l’est avec « en Adam » et indique la nouvelle condition (ou le nouvel état) qui correspond à la position en Christ.
            Ces deux choses, bien que distinctes et distinguées ainsi dans l’Écriture, ne sont pas sans rapport. La pensée qu’une personne soit « en Christ » tout en n’étant pas « dans l’Esprit » - ou vice versa - ne se trouve pas dans l’Écriture. Ce sont deux parties d’un tout. Nous pouvons dire d’une manière générale, que l’expression « être en Christ » couvre ou correspond à « être dans l’Esprit » ce qui est notre nouvel état. Cependant, si nous en venons à une analyse plus précise, comme en Romains 8 : 1-9, cette expression se rapporte principalement à la nouvelle position plutôt qu’au nouvel état du croyant.

                        4 - Est-ce que tout cela a à faire avec la « nouvelle création » dont parle lÉcriture ?
            
Certainement. Il est écrit : « Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création » ou « il y a une nouvelle création » (2 Cor. 5 : 17).
            La nouvelle création ne signifie pas la destruction de la personnalité ou de l’identité. Si cette forme inversée de greffe pouvait être effectuée dans la nature, le bon fruit serait sur l’olivier sauvage, et nous nous comporterions comme des oliviers cultivés. Le greffon serait ainsi nouvellement créé, bien que, pourtant, l’identité du greffon resterait.
            De plus, c’est une création : un travail de Dieu aussi positif que la création de Genèse 1. Comme Éphésiens 2 : 10 le dit : « Nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus, pour les bonnes œuvres ». Être l’ouvrage de Dieu est une chose merveilleuse.

                        5 - Le premier homme est remplacé par le second. Quand ceci doit-il avoir lieu ?
            
Dieu a toujours eu en vue le second homme. Nous n’avons jamais et en aucun sens, été élus « en Adam » : Dieu « nous a élus en lui [Christ] avant la fondation du monde » (Éph.1 : 4).
            Le vrai caractère du premier homme a été entièrement révélé à la croix. Là, il a été jugé, et au même moment la perfection du second homme est venue dans la pleine lumière et il a été glorifié (voir Jean 13 : 31). Historiquement, donc, la croix était le moment déterminant. Le premier a été jugé et remplacé par le second, qui a été éprouvé à l’extrême et est ressuscité des morts.
            Dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre (Apoc. 21 : 1-7), la nouvelle création caractérisera la scène entière. « Voici toutes choses sont faites nouvelles ». La suppression de la première par la seconde sera alors absolue et complète.


F. B. Hole - « Pour mieux comprendre la foi chrétienne » (vol. 2)

À suivre (02-12-23) : « Paternité et filiation »