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DÉLIVRANCE ET MARCHE PAR L’ESPRIT (4)

 

Marcher par l’Esprit

                        - Faire la différence entre ce qui est de « l’Esprit » et ce qui est de « la chair »
            
Ce n’est pas toujours facile. L’œuf du coucou ressemble à celui de la bergeronnette et un œil inexpérimenté a de la peine à les différencier l’un de l’autre. De la même manière, il peut souvent paraître difficile à celui, ou celle, qui ne marche pas depuis longtemps dans le chemin de la foi de faire la différence entre ce qui est de « la chair » et ce qui est de « l’Esprit », tout spécialement lorsqu’une chose est en germe et qu’elle ne porte pas de fruits visibles.
            Mais même si ce discernement peut être, dans une mesure, une affaire d’expérience, il est toutefois bien plus important d’avoir un cœur non partagé, dirigé vers Christ dans la gloire, comme Paul (Phil. 3), et un œil simple, comme l’aveugle de naissance que Jésus avait guéri (Jean 9). Même un chrétien avancé peut, s’il manque de vigilance, être rendu confus par un petit enfant dans la foi qui possède ces deux choses.
            La Parole de Dieu dit : « Les yeux de l’Éternel parcourent la terre, afin qu’ils se montre fort, en faveur de ceux qui sont d’un cœur parfait envers lui » (2 Chr. 16 : 9), et « La lampe du corps, c’est l’œil ; lorsque ton œil est en bon état, ton corps tout entier est lui aussi plein de lumière ; mais quand il est en mauvais état, ton corps aussi est ténébreux » (Luc 11 : 34-35).
            Dieu donna à Abraham une directive toute simple : « Marche devant ma face, et sois parfait » (Gen. 17 : 1). Souvent des questions simples telles que celles-ci nous aident à y voir clair : Ceci me rapproche-t-il du Seigneur Jésus, ou m’en éloigne-t-il ? Cela m’est-il utile dans mon service ?

                        - Semer « pour l’Esprit » ou « pour la chair » ?
            
De qui est-ce que je prends soin ? Est-ce que je sème « pour l’Esprit » ou bien « pour la chair » (voir Rom. 13 : 4 ; Gal. 6 : 8) ?
            Peut-être as-tu l’impression d’avoir à fournir un grand effort pour surmonter la convoitise de la chair et dire « non » au monde et au péché ?
            Mais la question est bien plutôt : Est-ce que tu sèmes « pour l’Esprit » ou « pour la chair » ? - Le bien, tout comme le mal, implique une préparation. Et tu dois veiller à ce que tu prépares. On peut semer des mauvaises herbes à la place des fleurs, donner de l’engrais aux mauvaises plantes plutôt qu’aux bonnes. Lesquelles vont alors pousser et se fortifier ?
            La Parole de Dieu est la bonne semence (Luc 8 : 11). Est-ce que tu la répands richement dans ton cœur par une lecture assidue, accompagnée par la prière ? Est-ce que tu la médites (Ps. 119 : 148) ? Est-ce que tu « vis » de cette Parole (Matt. 4 : 4) ? La laisses-tu « habiter richement » en toi (Col. 3 : 16) ? Est-ce que tu mets en pratique la Parole ou es-tu un « auditeur oublieux » (Jac. 1 : 25) ?

                        - Ne pas laisser remplir ton cœur des choses du monde
            
Le monde entre si facilement chez les chrétiens - même parmi ceux qui restent éloignés des lieux de plaisir et de péché – par toutes sortes de moyens (internet, réseaux sociaux, radio…). Que de choses nocives ainsi véhiculées sont comme de « l’engrais » pour notre chair et la font croître et se développer ! Les désirs qui en découlent se montreront bientôt forts et exigeants. Combien est-il difficile alors de surmonter le monde qui a rempli notre cœur !

                        - Attention à l’oisiveté !
            
Comment la chute de David est-elle survenue ? Vers le soir,sur le toit en terrasse de la maison, « il se leva de son lit de repos et se promena » (voir 2 Sam. 11 : 2). Joab, tous les serviteurs de David, ainsi que tout Israël, étaient alors dans le feu du combat contre l’ennemi. Mais le roi ne faisait rien ! Faut-il alors nous étonner des mauvaises pensées qui sont montées dans son cœur, et le conduisirent à un péché affreux (v. 4) ?
            Il n’y a pas d’atmosphère plus propice au développement de la « chair » que l’oisiveté (voir Prov. 6 : 10-11 ; 1 Tim . 5 : 13). C’est pour cela que les croyants de l’île de Crète, qui étaient spécialement exposés à ce danger, devaient s’appliquer « à être les premiers dans les bonnes œuvres » (Tite 1 : 12 ; 3 : 8).

            Ami(e) croyant(e), écoute, toi aussi, cette exhortation et sois zélé(e) dans « les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance afin que nous marchions en elles » (Éph. 2 : 10).


D’après W. Gschwind – L’ABC du chrétien