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CE QUE DIEU A FAIT DE NOUS EN CHRIST


Ce que Dieu a fait de nous
            Rendus parfaits
            Rendus capables
            Rendus agréables
Ce que Dieu fait de nous
            Rendus accomplis
            Rendus sages
Ce que Dieu fera de nous
            Rendus conformes
            Rendus vivants

            Dans les épîtres de l’apôtre Paul, nous trouvons sept expressions indiquant que les croyants ont été rendus « parfaits », « capables », « agréables », qu’ils sont rendus « accomplis », « sages », qu’ils peuvent être rendus « conformes à la mort de Christ » et que les morts en Christ seront rendus « vivants à la venue du Seigneur ».
                 - Il y a d’abord des choses qui ont été accomplies en notre faveur en vertu de l’œuvre de Christ (rendus parfaits, capables, agréables). Remarquons que ces expressions sont au passif : nous n’avons rien fait pour les obtenir. Nous ne pouvions pas devenir par nous-mêmes, par notre propre volonté, nos mérites ou nos propres efforts, ce que Dieu se plaît à faire de nous pour sa gloire. Mais Il agit en nous et pour nous comme un Père envers ses enfants, dès lors que « nous avons reçu le droit d’être enfants de Dieu » (Jean 1 : 12) parce que nous avons reçu Christ dans notre cœur.
                - D’autres choses sont pour le temps présent (rendus accomplis, sages). Dieu travaille sans cesse en nous pour qu’elles soient effectives et que nous progressions en elles (voir Phil. 1 : 6).
                - Deux autres enfin, intimement liées l’une à l’autre, sont pour un temps qui est encore à venir (rendus conforme à la mort de Christ en vue de la résurrection, rendus vivants par la résurrection à sa venue, si l’on doit passer par la mort). Notons que deux dernières positions ne concernent pas tous les croyants. En effet, le mystère nous a été révélé par l’apôtre Paul que « nous ne nous endormirons pas tous » (1 Cor. 15 : 51). Cependant, ressuscités ou enlevés vivants par le Seigneur, lorsque nous serons arrivés au ciel revêtus de corps nouveaux, le travail de Dieu en nous et pour nous aura pris fin : il n’y aura plus rien d’imparfait en nous et nous serons semblables à Christ (1 Jean 3 : 2). Quel avenir heureux et glorieux, résultat éternel de l’œuvre de notre Sauveur à la croix.

            Voyons maintenant d’un peu plus près ce que Dieu a fait et désire faire de nous pour sa gloire en Jésus Christ dès le jour de notre salut et pour l’éternité.


Ce que Dieu a fait de nous

                        Rendus parfaits

            « Par une seule offrande, il (Jésus Christ) a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés » (Héb. 10 : 14)
            L’œuvre accomplie par Jésus nous a rachetés et sauvés, et nous sommes désormais en Christ (2 Cor. 5 : 17) ; c’est la véritable identité du chrétien. Nous avons reçu la vie de Christ et Il vit désormais en nous. Étant « en Christ », nous avons été rendus parfaits, parce que Lui est parfait. Nous avons le plein bénéfice de ce qu’Il a accompli au prix de ses souffrances et de sa mort. Mis à part pour Dieu - sanctifiés (Héb. 10 : 10) -, nous sommes désormais parfaits quant à notre position devant Lui en Christ. Non pas, nous le réalisons bien, dans notre personne et notre marche sur la terre - cela ne sera réalisé que lorsque nous entrerons au ciel et que toutes nos imperfections auront disparu à toujours. Mais, être « parfait à perpétuité », c’est être introduits dans une position immuable et éternelle, résultat de « l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes » (Héb. 10 : 10).
            Nous sommes assurés que notre position devant Dieu est parfaite en Christ, car elle ne dépend pas de nous, d’œuvres que nous aurions faites pour l’atteindre, mais uniquement de son œuvre à Lui, parfaite devant Dieu et estimée ainsi par Lui.

                                    Perfection dans le ciel
            La mesure de notre perfection, c’est Christ. Notre position de rachetés par l’œuvre accomplie, c’est d’être « dans le Christ Jésus » (1 Cor. 1 : 30), assis « ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus » (Éph. 2 : 6). C’est une place sûre et inébranlable que Dieu a voulue pour nous dans le ciel et qu’Il nous a faite dans son amour : nous ayant sauvés et ressuscités, Il « nous a fait asseoir ». Paul dit aux croyants de Philippes que leur cité et leur citoyenneté se trouvent dans les cieux (Phil. 3 : 20). Le sacrifice du Seigneur Jésus à la croix nous a « retirés du présent siècle mauvais (du monde) » (Gal. 1 : 4) et a fait de nous dès à présent des citoyens du ciel. Vis-à-vis de ce monde, nous sommes des étrangers et des pèlerins qui ne font que le traverser, se rendant vers la cité céleste. Ce n’est que lorsque nous aurons atteint le but, lorsque Jésus nous aura fait entrer effectivement dans les places qu’Il nous a préparées dans la maison de son Père (Jean 14 : 2, 3), que la perfection spirituelle à laquelle nous devons tendre sur la terre rejoindra alors la perfection de notre position en Christ (Phil. 3 : 12).

                                    Perfection sur la terre
            Dans l’épître aux Philippiens, nous lisons encore : « Nous tous donc, les hommes faits (ou : « les parfaits ») ... (3 : 15). L’apôtre considère ici les croyants comme pouvant parvenir à un état de perfection devant Dieu ; il s’agit d’une perfection spirituelle (voir Éph. 4 : 13). Jean, dans sa première épître, nous parle des « pères » (1 Jean 2 : 13, 14) ; ce sont des croyants qui ont progressé dans la connaissance de Dieu et de son Fils, Jésus Christ. Ils sont passés de l’état de « petits enfants » dans la foi à celui, plus élevé, de « pères ». S’ils ne sont pas encore parvenus à la perfection (Phil. 3 : 12), ils sont parvenus toutefois à une connaissance approfondie de Dieu, la plus grande qu’un croyant puisse obtenir sur la terre. Ils ont atteint une grande maturité spirituelle. Christ est devenu tout pour eux et ils ont laissé de côté les choses du passé. Désormais, comme l’apôtre Paul, ils courent « droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus » (Phil. 3 : 14), sans entraves, les yeux fixés exclusivement sur la Personne de Jésus (Héb. 12 : 2). Ils courent vers le prix à gagner dont ils connaissent la valeur, ayant devant eux le but céleste au bout de la course sur la terre (v. 14) : arriver là où se trouve le Seigneur Jésus, dans la perfection du ciel.
            Quand nous regardons à ce que nous sommes, nous comprenons bien que nous sommes loin de la perfection pratique - « le péché nous enveloppe si facilement » (Héb. 12 : 1), « nous faillissons tous à bien des égards » (Jac. 3 : 1) … Mais nous pouvons tendre vers cet état « d’hommes faits » par une croissance continue « dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ » (2 Pi. 3 : 18).

                                    Marcher comme Lui a marché
            Le Seigneur Jésus nous demande de nous conduire d’une manière qui corresponde à notre position céleste, de tendre constamment vers une perfection qui n’est rien moins que celle du « Père céleste » (voir Matt. 5 : 48). C’est la conduite de ceux qui sont enfants de Dieu, ayant reçu Jésus par la foi dans leur cœur (Jean 1 : 12), une conduite en accord avec la pensée de Dieu, comme l’a été constamment celle de Christ sur la terre. Nous manifesterons une telle perfection si notre attitude est toujours selon la grâce.
            Notre Dieu nous a aimés alors que nous étions « haïssables » et « morts dans nos fautes » (Éph. 2 : 5) ; notre Seigneur Jésus est « mort pour nous alors que nous étions des pécheurs et des impies » (Rom. 5 : 6, 8). En tant que « imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants », nous sommes exhortés à marcher « dans l’amour » à l’instar du Christ et de son exemple suprême (Éph. 5 : 1-2), en réalisant pratiquement ce qu’Il nous demande (voir Jean 14 : 15, 21). C’est ainsi que les fils du Père céleste montrent une attitude totalement opposée à celle des hommes de ce monde qui ne connaissent pas et n’aiment pas Dieu, mais qui est celle qu’Il désire voir dans ses enfants.

                        Rendus capables

            « … rendant grâces au Père qui nous a rendus capables d’avoir part au lot des saints dans la lumière » (Col. 1 : 12).
            Dieu voulait sauver les pécheurs et faire entrer dans sa gloire, dans sa présence même, des hommes qui seraient pour Lui des fils. Pour cela Il a donné son propre Fils, unique et bien-aimé, qui a dû connaître les souffrances de la croix afin de devenir l’auteur de notre salut (Héb. 2 : 10). La valeur de cette œuvre accomplie est si grande que nous avons été non seulement rendus parfaits devant Dieu, mais aussi rendus capables d’avoir une part céleste et éternelle dans le ciel, commune à tous les saints ! C’est un fait actuel ; nous avons été rendus propres et dignes par Dieu de posséder une telle part dès maintenant. Et nous allons bientôt entrer dans la pleine lumière de la maison du Père de notre Seigneur Jésus, la demeure de l’amour divin. C’est encore plus excellent que la part d’héritage qui sera celle des saints dans le Millénium.

                                    Dans la lumière de Dieu
            
La lumière, c’est ce que Dieu est en Lui-même. Il est lumière, comme Il est amour (1Jean 1 : 5 ; 4 : 8, 16). Cette lumière s’exprime dans sa sainteté, sa vérité et sa justice éternelles. Dieu est lumière, et Il habite « la lumière inaccessible » (1 Tim. 6 : 16). Et c’est dans la lumière de sa présence qu’Il veut faire entrer des hommes. Pour cela, bien sûr, ils doivent être « saints », débarrassés de toute souillure. Ce sont ceux qui ont été sanctifiés par l’œuvre de Christ à la croix selon la volonté de Dieu (Héb. 10 : 10) qui seront admis à se trouver là où Dieu se trouve, dans la lumière. Le croyant peut reprendre les paroles de Job et dire avec reconnaissance et certitude : « Il a délivré mon âme pour qu’elle n’aille pas dans la fosse, et ma vie verra la lumière » (Job 33 : 28).

                                    Une faveur divine
            
Dieu a appelé des hommes qui se trouvaient dans la plus grande obscurité morale, à « sa merveilleuse lumière » (1 Pi. 2 : 9). Au bénéfice de l’œuvre de Christ à la croix, les croyants « autrefois ténèbres », sont maintenant « lumière dans le Seigneur…, enfants de lumière » (Éph. 5 : 8), tous « des fils de la lumière » (1 Thes. 5 :5). Ils portent les caractères de Celui dont ils sont fils et qui est lumière. Ils ont dès lors la capacité bénie de participer à ce que sera bientôt la part éternelle de tous les saints : être introduits dans le domaine de la lumière où Dieu habite.
            Quelle faveur extraordinaire Dieu nous a faite dans son amour et sa grâce, en nous rendant capables de participer au lot céleste et éternel des saints dans la lumière de sa gloire qui brille dans la face de Christ ! Si nous la réalisons quelque peu, alors nous serons conduits à nous prosterner devant Lui dans la reconnaissance et les actions de grâce.

                        Rendus agréables

            « (La grâce de Dieu) dans laquelle il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé » (Éph. 1 : 7).
            Lorsque la grâce de Dieu nous a trouvés, nous n’étions certainement pas agréables devant Lui. Il n’y avait rien en nous qui fasse plaisir à ses yeux et à son cœur. Mais Dieu a changé cela et a accompli en nous ce changement radical « dans le Bien-aimé », dans le Fils éternel de son amour. Désormais, lorsque Dieu nous regarde, c’est comme « à travers » le Seigneur Jésus, qui est son Bien-aimé, l’objet de son plaisir et de ses délices de toute éternité. Il voit son Fils dans tous ceux qu’Il a rachetés par son sang et dont les innombrables fautes ont été pardonnées par sa grâce.

                                    L’amour de Dieu pour les pécheurs
            
L’expression « rendus agréables » employée dans ce verset des Éphésiens signifie « rendre acceptable, remplir de la grâce ». Elle est basée sur le mot « grâce ». La grâce de Dieu s’est déployée envers des personnes que l’on pourrait bien qualifier de « désagréables » et même de « détestables » (voir Tite 3 : 3) ; l’épître aux Éphésiens nous rappelle ce que nous étions lorsque la grâce de Dieu en Jésus nous a sauvés : « morts dans nos fautes et dans nos péchés… nous avons tous vécu autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés des pensées charnelles : nous étions par nature des enfants de colère » (Éph. 2 : 1-3).
            Mais tout a changé grâce à l’amour de Dieu et à la mort de Christ (Rom. 5 : 6, 8) ! Et, après avoir brossé le tableau exact de ce que nous étions autrefois, l’apôtre peut maintenant ajouter : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés, alors même que nous étions morts dans nos fautes… », nous a sauvés, vivifiés, ressuscités et fait asseoir dans les lieux célestes dans le Christ Jésus (Éph. 2 : 5-6). Ces fautes, ces péchés dans lesquels nous étions, nous ont été entièrement remis, pardonnés, « selon les richesses de la grâce » du Bien-aimé qui nous a rachetés pour Dieu au prix de son sang (Éph. 1 : 7).

                                    Sauvés par grâce
            
Nous étions des pécheurs, enfants d’Adam, de celui qui avait désobéi à Dieu et par lequel le péché était entré dans le monde et, par le péché, la mort (Rom. 5 : 12). Mais, Dieu soit béni ! « La grâce de Dieu et le don ont abondé… par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ ! » (v. 15). Là où le péché avait abondé, « la grâce a surabondé » (v. 20) – et c’est envers nous que cette riche grâce a dépassé infiniment la mesure du péché ! Nous voici maintenant placés par Dieu Lui-même dans une position de grâce, comblés de la faveur de Dieu en Christ. L’apôtre Pierre nous affirme : « Cette grâce dans laquelle vous êtes (fermement établis) est la vraie grâce de Dieu » (1 Pi. 5 : 12).
            Quel changement radical ! « Je suis noire, mais je suis agréable », dit la Sulamithe du Cantique des cantiques (1 : 5). Elle réalise son état naturel, mais elle est belle et agréable aux yeux de son Bien-aimé. En elle se voit désormais la beauté de la grâce de Christ à son égard. Tel est le pécheur qui a pris conscience de l’amour du Christ pour lui, qui l’a aimé et l’a sauvé, blanchi de ses péchés (És. 1 : 18). Le Bien-aimé, Lui, est « blanc et vermeil » (Cant. 5 : 10), ce qui évoque sa sainteté et sa pureté sans tache, et son sang précieux (1 Pi. 1 : 19) par lequel le pécheur a été racheté (1 Pi. 1 : 18) et se trouve maintenant dans la faveur de Celui qui l’a aimé. Combien il est beau et agréable aux yeux de Dieu, celui qui, autrefois revêtu des vêtements souillés de sa propre justice (És. 64 : 6), est maintenant revêtu des vêtements du salut et de la robe de la justice (És. 61 : 10) ! Celui qui était « mort » est maintenant « vivant » et revêtu par le Père de « la plus belle robe » (Luc 15 : 22, 24).

                                    Le résultat de la rédemption
            
Nous qui étions loin de Dieu, nous avons été approchés de Lui grâce à la mort de Christ (Éph. 2 : 13) et nous pouvons maintenant nous tenir en sa présence « sans conscience de péché » (Héb. 10 : 2). Nous savons qu’Il a « jeté tous nos péchés derrière son dos », et qu’ils sont oubliés (És. 38 : 17 ; Jér. 31 : 34 ; Héb. 10 : 17). Tout cela résulte de la rédemption accomplie par le Seigneur Jésus. C’est le Bien-aimé du Père qui a accompli l’œuvre qui nous a donné la vie et le salut, et nous a lavés de nos péchés, nous rendant désormais agréables aux yeux et au cœur de Dieu. Lorsque Dieu regarde la Personne de son Bien-aimé (Ps. 84 : 9) qui est à sa droite dans le ciel, Il voit en Lui tous ceux qui sont au bénéfice du sang versé à la croix, au bénéfice de la mort du Seigneur. Nous sommes à notre Bien-aimé (Cant. 7 : 10), « liés fermement » à Christ (2 Cor. 1 : 21), unis au Seigneur et un seul esprit avec Lui (1 Cor. 6 : 17).


Ce que Dieu fait de nous

                        Rendus accomplis

            « Que le Dieu de paix - qui a ramené d’entre les morts le grand Pasteur des brebis, dans la puissance du sang de l’alliance éternelle, notre Seigneur Jésus - vous rende accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté, produisant en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus Christ. À lui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Héb. 13 : 20-21).
            L’auteur de l’épître aux croyants hébreux désire que Dieu les « rende accomplis », les perfectionne, opérant en eux ce qui Lui est agréable. Cela par le moyen des bonnes œuvres, qui sont conformes avec la volonté de Dieu et qui produiront du fruit par l’action de la grâce de Jésus Christ en nous.

                                    Comment faire la volonté de Dieu
            
Notre Dieu veut que nous discernions sa volonté (Rom. 12 : 2), que nous la connaissions (Col. 1 : 9), que nous la comprenions (Éph. 5 : 17) et que nous la fassions de tout notre cœur (Éph. 6 : 6). Et dans notre passage d’Hébreux 13, nous apprenons que si nous nous laissons former par Dieu pour « toute bonne œuvre » nous pourrons faire ce qui est selon sa volonté. Paul dit aux Éphésiens – et à nous aujourd’hui – que nous sommes « l’ouvrage » de Dieu, créés dans le but de nous employer dans les bonnes œuvres préparées par Dieu Lui-même. Nous sommes exhortés à y « marcher », c’est-à-dire que nous devons nous y engager et les faire (voir Éph. 2 : 10).
            Dieu nous forme et nous rend capables d’entrer dans ces bonnes œuvres que par nous-mêmes nous serions incapables d’accomplir, comme nous serions incapables de faire Sa volonté, ce qui Lui est agréable. Pour cela, Il « produit » en nous un travail continuel et nous donne Lui-même l’énergie nécessaire, « le vouloir et le faire » (Phil. 2 : 13). Dieu veut nous rendre accomplis afin que nous Lui soyons agréables par les bonnes œuvres qu’Il place devant nous et qui ne peuvent être le fait que de ceux qui Lui appartiennent et désirent faire sa volonté.

                                    Les bonnes œuvres
            
Ces « bonnes œuvres » - bonnes aux yeux de Dieu -, que sont-elles ? Elles ne sont ni « les œuvres de la chair » (Gal. 5 : 19) qui ne peuvent plaire à Dieu, ni « les œuvres mortes » (Héb. 6 : 1 ; 9 : 14) que produit l’homme dans sa nature de péché, ou encore « les mauvaises œuvres » (Col. 1 : 21) que nous accomplissions lorsque nous étions ennemis de Dieu. Elles sont la manifestation de la vie divine dans les circonstances quotidiennes du croyant, choses « bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3 : 8) et par lesquelles nous portons du fruit pour Dieu, ce qui est à la gloire du Père de notre Seigneur Jésus Christ (Jean 15 : 8). Les « bonnes œuvres » c’est tout ce qui montre que nous vivons de la vie de Christ qui est en nous ; c’est la manifestation de cette vie devant Dieu et en faveur des hommes. Les « bonnes œuvres » manifestent Celui qui est bon (voir Marc 10 : 18) et ne peuvent être faites que « par Jésus Christ », à son exemple et à sa manière, pour être agréables à Dieu.

                                    Jésus notre Modèle
            
Le Seigneur Jésus a dit : « Je suis descendu du ciel… pour faire… la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 6 : 38) ; et : « Je fais toujours ce qui lui est agréable » (Jean 8 : 29). Nous trouvons en Lui le modèle d’un homme qui faisait la volonté de Dieu dans les choses qui Lui sont agréables. Saurions-nous compter les bonnes œuvres du Seigneur Jésus, homme sur cette terre, et en faire la liste ? Trouvons-les dans les évangiles et appliquons-nous à imiter notre parfait Modèle. Reprenons pour nous-mêmes la prière de l’apôtre, désirant que notre Dieu nous forme jusqu’à être rendus pleinement accomplis dans ce qui Le glorifiera dans les siens sur la terre.

                        Rendus sages

            « … tu connais les Saintes Lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus » (2 Tim. 3 : 15).
            Dans ce passage (v. 14 à 17), l’apôtre Paul montre toute l’importance de la Parole de Dieu pour chaque croyant – « mais toi… », dit-il à Timothée. C’est d’abord par une exhortation (v. 14-15) qu’il encourage son enfant dans la foi à demeurer dans les choses qu’il avait apprises de l’apôtre lui-même et dont il avait été pleinement convaincu (v. 14). Déjà, dès son tout jeune âge, sa mère et sa grand-mère lui avaient enseigné la Parole de Dieu. Il l’avait reçue avec une foi vraie et sincère en Christ. Les « Saintes Lettres » - les Écritures (comp. Jean 7 : 15) - sont ici la Parole inspirée de Dieu, écrite dans l’Ancien Testament sous l’impulsion du souffle de Dieu. Pour nous aujourd’hui, c’est la Bible dans son ensemble – « toute Écriture » (Ancien et Nouveau Testament) que nous recevons par la foi dans nos cœurs.

                                    Le salut quotidien
            
Le salut dont il est question ici est un salut présent, quotidien. C’est la délivrance et le secours que Dieu nous accorde dans les difficultés que nous rencontrons comme croyants dans un monde sans Dieu, alors que nous avons atteint les temps difficiles de la fin. Déjà autrefois, David pouvait s’adresser à son Dieu et dire : « … tu es le Dieu de mon salut ; c’est à toi que je m’attends tout le jour » (Ps. 25 : 5) ; « Tu as été mon secours ; ne me délaisse pas, et ne m’abandonne pas, ô Dieu de mon salut ! » (27 : 9). Le Psaume 62 nous montre particulièrement combien David s’attendait à ce salut de la part de son Dieu et se reposait sur Lui en tout temps.
            Nous acquérons une « sagesse à salut » par le moyen de la Parole de Dieu. Nous trouvons en elle ce qui nous rendra sages pour discerner et déjouer les pièges que nous tend le chef de ce monde, pour surmonter les difficultés et traverser les épreuves. La Parole de Dieu nous enseignera la sagesse de Dieu qui est Christ Lui-même (1 Cor. 1 : 24 ; Prov. 8). Si nous « apprenons le Christ » nous serons alors « instruits en lui » (Éph. 4 : 20, 21) et rendus sages à salut.

                                    Être sage en Christ
            
Nous avons constamment besoin de sagesse pour que notre conduite soit à l’honneur et à la gloire de Dieu dans le monde dans lequel nous sommes et où se trouvent des hommes dont le caractère est tel que Paul le décrit en 2 Timothée 3 : 1-9. Mais « la sagesse, où la trouvera-t-on ? », interroge Job (28 : 12). Nous savons répondre à cette question : elle se trouve en Christ, en qui nous plaçons notre foi et qui est « la Parole de Dieu ». C’est la foi en Christ et dans ce que nous dit toute la Parole, qui peut nous rendre sage, en contraste avec la folie de l’homme sans Dieu (1 Cor. 3 : 19). Recherchons en Christ et dans les Écritures qui parlent de Lui (Jean 5 : 39) les enseignements de la sagesse qui est « selon Dieu ». Désirons l’acquérir et être instruits en elle (Prov. 1 : 2-3 ; 4 : 5), nous « travaillerons » ainsi à notre « propre salut » (Phil. 2 : 12). Ce sera l’assurance de notre salut quotidien, celui de la course chrétienne.

                                    Valeur de la Parole de Dieu
            
Pour terminer ce passage de sa deuxième lettre à Timothée, l’apôtre complète son exhortation par une instruction de toute importance (v. 16, 17). « Toute Écriture », la Parole divine dans son ensemble, est utile pour le croyant et ses besoins spirituels : pour son enseignement, sa conviction, sa correction et son instruction. Elle est « vivante et opérante » (Héb. 4 : 12) et elle seule a la puissance de rendre « l’homme de Dieu…accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre » (comp. avec ce que nous avons vu en Héb. 13 : 21). Quelle valeur sans pareille possède la Parole de Dieu ! Puissions-nous le réaliser dans les temps difficiles des derniers jours (2 Tim. 3 : 1) qui précèdent de peu le retour du Seigneur, et demeurer bien fondés dans ce qu’elle nous enseigne, afin de vivre pour Lui pieusement et sagement dans un monde de plus en plus opposé à Dieu et à sa Parole.


Ce que Dieu fera de nous

 

 

                        Rendus conformes

            « … le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à sa mort, si en quelque manière je peux parvenir à la résurrection d’entre les morts » (Phil. 3 : 10).
            Lorsque Saul de Tarse avait rencontré Christ, toutes les choses de la terre avaient pâli devant la lumière de la gloire divine et elles étaient devenues pour lui comme une perte. Christ Lui-même était le seul gain pour Paul, et Il avait pris la première place dans son cœur et dans sa vie ; tout le reste n’avait plus aucune valeur pour lui. En écrivant aux croyants de Philippes, il exprime combien l’expérience de la vie avec Christ a renforcé le sentiment de la nullité de ce dont il pouvait se glorifier autrefois ; il considère maintenant tout cela comme des ordures dont on se débarrasse avec dégoût. La connaissance de la Personne de Christ – connaissance supérieure à tout, « excellente » (v. 8) - dans laquelle il désirait ardemment entrer, comportait deux aspects : « la puissance de sa résurrection » d’une part, et « la communion de ses souffrances » d’autre part.

                                    La puissance de la résurrection de Christ
            
L’apôtre décrit aux croyants d’Éphèse la grandeur de la puissance que Dieu a « opérée » dans la résurrection du Seigneur Jésus : « l’opération de la puissance de sa force, celle qu’Il a déployée dans le Christ, en le ressuscitant d’entre les morts » (Éph. 1 : 20 ; voir aussi Col. 2 : 12). C’est la puissante action (ou : l’opération) de Dieu qui a ressuscité Christ d’entre les morts. Paul emploie successivement trois mots synonymes pour nous décrire l’extraordinaire énergie mise en action par Dieu dans la résurrection de Christ : 1) « l’opération » - la puissance et l’énergie opérante - 2) la puissance de - 3) la force de Dieu.
            Cette puissance de vie en résurrection, « l’excellente grandeur de sa puissance », se déploie envers les croyants (1 : 19) ; elle est à leur disposition ! La puissance de vie du Christ ressuscité se manifestait dans l’apôtre, faible en lui-même, mais fort de la force de Christ qui demeurait sur lui (voir 2 Cor. 12 : 9-10). Il voulait connaître toujours mieux cette immense puissance, il désirait qu’elle agisse en lui, car c’est elle qui lui permettait de « marcher en nouveauté de vie » (Rom. 6 : 4), ce qui est devant tous ceux qui ont été « ressuscités ensemble par la foi en l’opération de Dieu qui l’a (Christ) ressuscité d’entre les morts » (Col. 2 : 12).
            Quelle est cette « puissance de résurrection » ? « Il s’agit ici de la puissance spirituelle de la résurrection de Christ qui est aussi à notre disposition comme croyants, afin que nous menions une vie dans la puissance de ’’l’Esprit de vie dans le Christ Jésus’’ (Rom. 8 : 2) et que nous puissions, comme ressuscités en Christ, chercher ‘’les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu’’ (Col. 3 : 1) » (A. Remmers). Puissions-nous « vivre en ressuscités » (voir Rom. 6 : 11), par une marche à l’honneur et à la gloire de Christ, trouvant nos ressources et notre force dans la puissance de sa résurrection.

                                    La communion des souffrances de Christ
            
Paul exprime ensuite le désir qu’il a de connaître Christ à travers « la communion de ses souffrances ». Les Évangiles nous montrent quelles ont été les souffrances endurées par le Seigneur Jésus durant son séjour sur la terre, de la crèche jusqu’aux trois premières heures de la croix. Nous pouvons quelque peu entrer dans ces souffrances de la part des hommes, et même y participer. Le Seigneur Jésus a dit à ses disciples : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous… L’esclave n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15 : 18, 20). Nous sommes aujourd’hui les disciples de Jésus. Il a été haï par le monde, nous le serons aussi ; Il a été rejeté : nous le serons aussi ; Il a été persécuté, Il a souffert : ce sera aussi notre part. En cela, n’entrons-nous pas quelque peu dans « la communion » de ce qu’Il a souffert ? Pensons au gain qui en résulte : une connaissance approfondie de sa Personne, et ainsi de son amour et de sa sollicitude envers nous.

                                    Les souffrances, puis la gloire
            
Notre Dieu veut nous encourager lorsque nous traversons la souffrance. Déjà, le Seigneur Jésus pouvait dire à ses disciples avant de les quitter : « Vous avez de la tribulation dans le monde ; mais ayez bon courage, moi j’ai vaincu le monde » (Jean 16 : 33). Et la Parole nous rappelle à plusieurs reprises que les souffrances sont liées à la gloire. Christ, ayant souffert sur la terre et connu des souffrances que Lui seul a pu connaître et endurer, est ensuite entré dans sa gloire (Luc 24 : 26). Le serviteur du Seigneur, comme son Maître, doit connaître des souffrances sur la terre, mais il a la certitude d’être glorifié demain avec Lui (Rom. 8 : 17b).
            L’apôtre nous apporte un grand encouragement en nous présentant d’un côté de la balance « les souffrances du temps présent » et de l’autre « la gloire à venir qui doit nous être révélée » (Rom. 8. 18). Le « poids éternel de gloire » (2 Cor. 4 : 17) ne fait-il pas pencher la balance irrémédiablement vers la gloire et le bonheur sans fin qui nous attendent ?

                                    Atteindre à la résurrection
            
Déjà Paul réalisait d’une manière pratique dans son corps la mort de Jésus (2 Cor. 4 : 10). Il ne craignait pas de devoir passer par la mort car il désirait être participant du déploiement exceptionnel de la puissance divine en résurrection. En cela, il serait rendu conforme – semblable – à son Seigneur. Ce sera la part de tous les croyants qui seront passés par la mort avant la venue du Seigneur pour prendre les siens. La « conformité » à la mort de Christ est liée à la résurrection en laquelle nous croyons, parce que Christ a été ressuscité. Puisque Lui a été ressuscité, alors tous les saints qui auront connu la mort le seront après Lui (1 Cor. 15 : 20-23). Ce que les hommes estiment « incroyable » (Act. 26 : 8), la foi le reçoit. Être rendu « conforme » à la mort du Seigneur, c’est l’assurance, pour le croyant, de ressusciter comme Lui s’il doit connaître la mort (voir Rom. 8 : 11).
            Christ a connu la mort et Il en a triomphé en résurrection ; Paul, lui aussi, connaîtra la résurrection d’entre les morts. En effet, Christ ressuscité d’entre les morts, est « les prémices de ceux qui sont endormis » (1 Cor. 15 : 20). Bientôt, à sa suite et par sa puissance déployée lors de sa venue, la mort rendra tous les morts qui appartiennent à Celui qui « pour eux est mort et a été ressuscité » (2 Cor. 5 : 15), qui les a « achetés pour Dieu, par son sang » (Apoc. 5 : 9). Ce sera la « résurrection de vie » (Jean 5 : 29a), part bénie de tous ceux qui auront cru au Seigneur Jésus et à qui Il a donné la vie éternelle (voir Jean 5 : 24 ; 6 : 40, 47 ; 11 : 25, etc.). « Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection : sur eux la seconde mort n’a pas de pouvoir ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ » (Apoc. 20 : 6).
            Oui, l’apôtre Paul, comme tous les saints « endormis » avant le retour du Seigneur, va « parvenir à la résurrection d’entre les morts » (Phil. 3 : 11). Il va entendre l’appel de la voix puissante de « Celui qui vient » et qui ne tarde pas (Héb. 10 : 37). Alors, « les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ». Ils répondront à la « voix de commandement (ou : de rassemblement) » et partiront « à la rencontre du Seigneur, en l’air », suivis de près par les croyants vivants (1 Thes. 4 : 15-17). Le Seigneur, par l’action d’une puissance extraordinaire, nous transformera alors, nos corps étant rendus semblables (conformes) au Sien (Phil. 3 : 21 ; 1 Jean 3 : 2).

                                    La seconde résurrection
            
Avant de conclure ce chapitre, rappelons un fait solennel : après les mille ans du règne de Christ, il y aura une autre résurrection, appelée « résurrection de jugement » (Jean 5 : 29b). Elle concernera tous ceux qui n’auront pas cru au Seigneur Jésus et leur part éternelle sera « l’étang de feu », les tourments éternels loin de Dieu (voir Apoc. 20 : 11-15). Que le Seigneur veuille permettre qu’aucun des lecteurs de ces lignes ne soit concerné un jour par la « résurrection de jugement » qui conduit à la « seconde mort » qui n’a pas de fin (Apoc. 21 : 8). « Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection : sur eux la seconde mort n’a pas de pouvoir » (Apoc. 20 : 6).

                        Rendus vivants

            « … car comme dans l’Adam tous meurent, de même aussi dans le Christ tous seront rendus vivants ; mais chacun dans son propre rang : les prémices, Christ ; puis ceux qui sont du Christ, à sa venue » (1 Cor. 15 : 22-23).
            L’apôtre Paul rappelle ici aux Corinthiens la part des hommes qui sont « dans l’Adam », et celle de ceux qui sont « dans le Christ ». Adam, c’est le premier homme, que Dieu a créé à partir de la poussière du sol (1 Cor. 15 : 47a ; Gen. 2 : 7 ; 3 : 19). C’est l’homme responsable qui a failli à sa responsabilité et par lequel le péché est entré dans le monde, et par le péché, la mort (Rom. 5 : 12). Nous sommes tous par naissance des descendants de ce premier homme, et par lui nous sommes tous des pécheurs, et donc des condamnés à mort – « dans l’Adam, tous meurent ».

                                    Nous avons la vie éternelle
            
Mais, grâce à Dieu, il y a le second homme, « le dernier Adam » (1 Cor. 15 : 45). C’est Jésus Christ, l’homme des conseils de Dieu. Cet Homme-là a offert sa vie en sacrifice et a « annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’évangile » (2 Tim. 1 : 10). Il est mort pour que nous ayons la vie. Il a donné la vie, la vie éternelle, à tous ceux qui croient qu’Il a porté leurs péchés à la croix, qu’Il les a expiés comme s’ils étaient les siens alors qu’Il était parfaitement juste, saint et pur. Nous avons désormais la vie et nous ne craignons pas la mort du corps. Quelle assurance est celle des croyants qui reçoivent ces paroles de l’apôtre Jean : « Vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5 : 13) !
            Nous savons que « notre vie est cachée avec le Christ en Dieu » et nous regardons vers le ciel où se trouve notre Sauveur vivant et en qui nous avons la vie ; et nous savons aussi que « quand le Christ, qui est notre vie, sera manifesté, alors nous aussi nous serons manifestés avec lui en gloire » (Col. 3 : 3-4).
            Jésus Christ ayant été ressuscité par Dieu (Act. 13 : 30), tous ceux qui sont au bénéfice de sa mort et de sa résurrection, ont l’assurance d’être ressuscités à sa suite s’ils ont été « endormis en Christ » (1 Cor. 15 : 18 ; 1 Thes. 4 : 14, 16b). La puissance de Dieu qui a ressuscité le Seigneur Jésus ressuscitera aussi tous les siens endormis (1 Cor. 6 : 14). Il est dit de ceux qui ont cru et qui ont en conséquence reçu le Saint Esprit (Éph. 1 : 13b) : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera aussi vos corps mortels, à cause de son Esprit qui habite en vous » (Rom. 8 : 11). Et nous aimons encore citer les paroles mêmes du Seigneur Jésus : « Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque croit en moi, ne mourra pas, à jamais » (Jean 11 : 25). Quelle assurance et quel bonheur pour celui qui croit cela !
            Ainsi, soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous avons la pleine certitude que nous avons dès à présent la vie éternelle par et en Jésus Christ, notre Sauveur.

                                    La vie éternelle en Christ
            
De plus, en tant que croyants, étant nés de nouveau, nous avons reçu la capacité de connaître ce qu’est la vie éternelle, c’est-à-dire la connaissance de Dieu et du Seigneur Jésus Christ : « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17 : 3).
            Nous étions autrefois « morts dans nos fautes et nos péchés » (Éph. 2 : 1, 5) ; nos péchés nous conduisaient à la mort car elle en est le juste salaire (Rom. 6 : 23a). Mais Dieu, « à cause de son grand amour dont il nous a aimés » (Éph. 1 : 4), nous a fait un inestimable don de grâce : « la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Rom. 6 : 23b). Nous avons la vie éternelle en Lui qui est la vie qui nous a été manifestée (Jean 14 : 6 ; 1 Jean 5 : 20b ; 1 : 2), et par Lui qui nous l’a donnée (Jean 10 : 28).

                                    La vie éternelle avec Christ dans le ciel
            
Notre part, à nous qui sommes vivants à la veille du retour du Seigneur Jésus, nous l’exprimons dans un cantique :

                  Nous attendons des cieux Jésus qui va venir ;
                  
Et, par son grand pouvoir enlevés de la terre,
                 
Avec Lui pour toujours, Il veut nous réunir. (H&C 59 : 4)

            Quant à ceux que la Parole de Dieu appelle « les morts en Christ » (1 Thes. 4 : 16), c’est-à-dire ceux qui seront morts dans la foi au Seigneur Jésus avant son retour, ils attendent dans le repos (Apoc. 4 : 13) le moment où Il viendra chercher tous ceux qui Lui appartiennent pour les faire entrer au ciel où nous connaîtrons tous dans sa plénitude la vie éternelle en Christ.
            Qu’à Lui comme à Dieu notre Père soient la reconnaissance et l’adoration de tous ses rachetés dès maintenant et éternellement !


Ph. F. – novembre 2023