La joie dans les réunions chrétiennes
1. Joie dans l'endroit que le Seigneur Jésus a choisi (Deut. 12 : 5-7)
2. Joie avec toute la maison de la foi (Deut. 12 : 11-13)
3. Joie dans la communion avec notre Seigneur (Deut. 12 : 17-18)
4. Joie de donner (Deut. 14 : 22-26)
5. Joie dans les grands actes de Dieu (Deut. 16 : 9-12)
6. Joie dans la gloire future (Deut. 16 : 13-15)
7. Joie mutuelle dans les bénédictions de Dieu (Deut. 26 : 1-11)
Avez-vous déjà réfléchi au fait que le Seigneur désire donner de la joie aux croyants lorsqu’ils se réunissent ? Le jour de sa résurrection, lorsque les disciples étaient réunis, le Seigneur est venu au milieu d’eux. Il est dit clairement : « Les disciples furent remplis de joie quand ils virent le Seigneur » (Jean 20 : 20). Le Seigneur se réjouit quand nous nous réunissons et nous pouvons, nous aussi, être joyeux.
Dans l’Ancien Testament, nous trouvons beaucoup de passages où Dieu parle de l’endroit où Il choisirait de faire habiter son nom. On trouve cela tout particulièrement dans le livre du Deutéronome. À l’époque, pour Israël, il s’agissait d’un lieu géographique (Jérusalem). Pour nous, il s’agit d’un lieu spirituel : l’endroit où nous nous assemblons au nom du Seigneur Jésus (Matt. 18 : 20). Quelle était la pensée de David quand Il cherchait cet endroit ? Il a dit : « Je me suis réjoui quand ils m’ont dit : Allons à la maison de l’Éternel ! » (Ps. 122 : 1). Nous aussi, nous pouvons expérimenter cette joie chaque fois que nous nous réunissons en assemblée.
Nous rappellerons sept passages du Deutéronome, où le lieu du rassemblement est lié à la joie. En étudiant ces versets, pensons à nos réunions d’assemblée. Prenez votre Bible et lisez ces versets soigneusement avant de continuer.
1. Joie dans l'endroit que le Seigneur Jésus a choisi (Deut. 12 : 5-7)
Le Seigneur veut nous voir à l’endroit où Il nous invite. Ce n’est pas à nous de choisir le rassemblement qui nous plaît, mais c’est Dieu qui décide comment et où nous nous réunissons. Nous pouvons nous réjouir lorsque nous avons trouvé ce lieu. Cela nécessite un exercice spirituel, mais, une fois le lieu trouvé, il y aura de la joie ! Le service le plus important que nous faisons à cet endroit, c’est d’y amener nos holocaustes et nos sacrifices – pas littéralement, bien sûr ! Pour les Israélites, c’étaient des sacrifices matériels. Dans le Nouveau Testament, par contre, il s’agit de sacrifices de louanges, en confessant le nom de Jésus. Mais il y a également des sacrifices matériels : faire le bien et partager nos biens. (Héb. 13 : 15-16).
2. Joie avec toute la maison de la foi (Deut. 12 : 11-13)
C’était une grande joie pour les Israélites de se rendre à la maison de l’Éternel avec leurs frères. C’est aussi une grande joie pour nous de nous réunir avec d’autres croyants. Qu’il est beau de nous retrouver en tant que famille de Dieu : sœurs, frères, jeunes et plus âgés, adultes et enfants. C’est comme cela que le Seigneur veut nous donner de la joie.
3. Joie dans la communion avec notre Seigneur (Deut. 12 : 17-18)
Presque tous les sept passages nous parlent de la communion avec le Seigneur, mais elle est particulièrement mise en évidence dans ces versets. Dans la Bible, manger ensemble est souvent une expression de communion. Nous pouvons jouir de la communion avec le Seigneur individuellement, mais, lors des réunions, nous pouvons en jouir avec d’autres croyants. Cela n’est pas limité à un seul type de réunion. Que ce soit pour le culte, pour écouter la Parole de Dieu ou prier ensemble, nous nous réjouissons dans la communion avec le Seigneur, et entre nous.
4. Joie de donner (Deut. 14 : 22-26)
Dans l’Ancien Testament, Dieu avait ordonné à son peuple terrestre de lui donner la dîme (10% du revenu). Dans le Nouveau Testament, nous ne trouvons pas de commandement semblable. Cependant, nous avons vu plus haut que nous ne devons pas oublier de faire du bien aux autres, de faire part de nos biens (Héb. 13 : 16). Dans ce contexte, l’auteur de l’épître parle aussi d’un «sacrifice ». Il y a des sacrifices de louanges, mais aussi des sacrifices matériels (de l'argent, par exemple). En tant que chrétiens, nous sommes libres de donner ce que le Seigneur a mis sur notre cœur. La Bible rattache donc les deux types de sacrifices : d’une part faire le bien et partager, d’autre part louer et rendre grâces. Nous devrions offrir tous ces sacrifices à notre Seigneur, avec joie.
5. Joie dans les grands actes de Dieu (Deut. 16 : 9-12)
La fête des semaines, la Pentecôte, faisait partie du calendrier annuel des fêtes du peuple d’Israël (voir Lév. 23). À la lumière du Nouveau Testament, elle nous parle du Saint Esprit descendu sur la terre. Le Saint Esprit n’a pas seulement pris possession de chaque croyant, mais sa venue marque le début de l’Église. À la fête des semaines, deux pains étaient offerts en offrande tournoyée (Lév. 23 : 17). L’Église est effectivement formée de Juifs et de gens des nations (les Gentils). Ces deux groupes étaient autrefois séparés, mais ils sont maintenant réunis en un, l’Église. Nous devrions nous souvenir de ce fait extraordinaire lorsque nous nous réunissons avec d’autres croyants. C'est un miracle qui devrait toujours nous émerveiller ! Les plans de Dieu concernant Christ et son Église devraient sans cesse nous remplir de joie.
6. Joie dans la gloire future (Deut. 16 : 13-15)
La fête des tabernacles était, elle aussi, célébrée chaque année. Aucun autre passage ne fait ressortir la joie, comme celui-là. En effet, il est dit : « Tu ne seras que joyeux ». Prophétiquement, cette fête évoque le millénium - le règne terrestre de Christ, le Messie, qui durera 1000 ans (Apoc. 20 : 4) et durant lequel la joie débordera en Israël.
Bien que ce règne ne soit pas la vraie espérance du chrétien, il nous montre que le meilleur est encore à venir. Nous aurons de la joie dans la maison du Père pour toujours. Alors nous serons complètement remplis de joie. Tout deuil, toute peine, toute souffrance seront passés pour toujours. Mais nous ne vivons pas encore ce moment-là ! Néanmoins, lors des réunions, nous pouvons anticiper, dans une certaine mesure, ce que nous ferons pendant l’éternité. C’est seulement lorsque nous sommes réunis au nom du Seigneur que nous pouvons respirer cette « atmosphère céleste ». Si nous ne le faisons pas, cela vient de nous, pas du Seigneur !
7. Joie mutuelle dans les bénédictions de Dieu (Deut. 26 : 1-11)
Dieu a richement béni Israël, son peuple terrestre. Dieu nous a bénis encore plus richement, nous les croyants de l'époque actuelle ! Nos bénédictions dépassent de loin celles d'Israël. Pour comprendre l’abondance et la richesse des bénédictions que Dieu nous a données, il nous faut lire l’épître aux Éphésiens. Nous voyons là que nos bénédictions ne sont pas terrestres, mais célestes ; elles ne sont pas matérielles, mais avant tout spirituelles. Nous voyons aussi que nos bénédictions ne sont pas limitées, mais que nous avons été bénis « de toute bénédiction spirituelle ». Et, par-dessus tout, nous voyons que nos bénédictions sont en Christ. Sans Lui, nous ne pouvons pas jouir d'une seule bénédiction. Nous le constatons régulièrement lors de nos réunions. Là, nous pouvons avoir de la joie ensemble, dans les richesses que Dieu nous a données en Christ. Nous ne devrions pas oublier d’où nous avons été tirés, ni ce que nous étions. Mais nous pouvons contempler, avec joie, combien Dieu nous a enrichis dans le Seigneur Jésus. Et quel en sera le résultat ? Avec reconnaissance, nous nous inclinons devant Lui et L’adorons ! Non seulement, sa grâce nous a sauvés, mais en plus elle nous a si richement bénis !
Par conséquent, à moins de circonstances contraires, soyons gardés de manquer une seule réunion là où le Seigneur nous appelle et nous rassemble.
E-A. Bremicker
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