Pour mieux comprendre la foi chrétienne (18)
Résurrection et gloire
La résurrection de Christ
Jésus Christ dans la gloire, homme ressuscité
QUESTIONS
Aucun fait de l’Écriture n’est plus merveilleux que celui-ci ; — il y a un Homme ressuscité dans la gloire de Dieu. C’est la conséquence de ce que « Dieu a été manifesté en chair » (1 Tim. 3 : 16), autre fait non moins merveilleux. C’est également la base d’une troisième merveille : la descente de l’Esprit Saint pour habiter dans le croyant sur la terre (Jean 7 : 39).
Un fait absolument certain
Nous sommes tout à fait en accord avec la Parole quand nous disons qu’il n’y a pas d’autre fait qui soit vérifié avec autant d’abondance et de soin. En 1 Corinthiens 15 : 3-4, l’apôtre Paul expose l’Évangile qu’il a prêché. La mort de Christ pour nos péchés et son ensevelissement sont simplement cités, parce que ces faits n’avaient aucun besoin d’être vérifiés : ils étaient hors de toute controverse et reconnus par tous. Puis il passe au troisième fait de l’Évangile : Jésus Christ « est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures », et mentionne une foule de témoins oculaires. La résurrection de Christ n’a pas eu la même publicité et n’a pas été connue de tous comme sa mort qui avait attiré les foules. Elle est néanmoins la clé de voûte de toute la vérité divine, comme les versets 13 à 19 le montrent. Combien il était nécessaire de commencer par prouver que la résurrection de Christ est un fait certain, hors de toute controverse !
Dans les versets 4 à 8, Paul cite six occasions différentes où le Seigneur ressuscité a été vu. Il commence par un individu, Pierre ; il mentionne que plus de 500 frères l’ont vu en même temps, il finit avec son propre témoignage : il l’a vu non seulement ressuscité, mais dans la gloire. La liste qu’il donne n’est pas exhaustive. Il ne cite pas les femmes qui L’ont vu, ni Étienne. Cependant, le nombre des témoins cités rend tout à fait évident que, si la résurrection de Christ n’était pas un fait certain, la vérité de l’Évangile ne pourrait être sûre.
La démonstration par l’apôtre Paul de l’importance de la résurrection de Christ
Après avoir établi la certitude de ce grand fait, l’apôtre procède à la démonstration de son importance capitale. Son argument en 1 Corinthiens 15 : 12-19 est basé sur l’hypothèse de la non-résurrection de Christ. S’il n’était pas ressuscité, qu’en serait-il alors ? L’ensemble de ce qui constitue la foi et les bénédictions qui en découlent s’effondrerait. La prédication de l’apôtre serait vaine et il serait condamné en tant que faux témoin. La foi des Corinthiens, ou de n’importe quel chrétien aujourd’hui, serait vaine, et tous seraient alors dans leurs péchés tout autant que n’importe quel incrédule. Les saints morts en Christ ne seraient pas dans un état de béatitude, mais auraient péri. Nous, les saints vivants, serions les plus malheureux de tous les hommes, parce que nous subirions certains inconvénients de la part du monde à cause de notre foi, et n’en aurions aucun avantage. Dans cette vie, nous aurions simplement des ennuis supplémentaires sans avoir la récompense attendue dans la vie à venir. La résurrection de Christ est vraiment la clef de voûte de l'arche. Ôtez-la, et toutes les pierres tombent.
Mais nous pouvons aussi la comparer à la pierre d’angle sur laquelle repose la vérité. C’est la garantie de l’accomplissement de tous les plans de Dieu. Au verset 20, l’apôtre passe de la supposition négative à l’affirmation positive que Christ est ressuscité, et il énumère tout ce que cela implique. Commençant par la résurrection des saints à sa venue, il ne s’arrête pas jusqu’à l’état éternel où Dieu sera « tout en tous » (v. 28). La gloire de ce jour sera la pierre de faîte, comme la résurrection de Christ en est la base.
L’incidence de la résurrection de Christ sur les croyants
La preuve de la résurrection de Christ étant donnée, et son importance capitale démontrée, nous avons, dans la dernière partie du chapitre, l’incidence de la résurrection sur nous-mêmes. Une grande lumière est jetée sur sa signification, sur ce qu’elle implique vraiment pour le croyant.
Nous voyons, par exemple, que la résurrection n’est pas seulement la restauration de la vie physique dans les conditions ordinaires de ce monde. Quand notre Seigneur a ressuscité le fils de la veuve de Naïn (Luc 7), ou Lazare de Béthanie (Jean 11), ils ont repris vie et plus tard sont à nouveau morts. La résurrection implique la vie dans des conditions tout à fait nouvelles, comme l’exposent les versets 42 à 44 de 1 Cor. 15. Notre vie dans ce monde est caractérisée par notre corps naturel avec ses faiblesses propres, et cette vie finit dans la corruption et le déshonneur de la tombe. À la résurrection, nous aurons des corps spirituels caractérisés par l’incorruptibilité, la gloire et la puissance.
De plus, nos corps actuels sont à l’image de celui d’Adam, l’homme terrestre et mortel. Dans la résurrection nos corps porteront l’image de Christ, l’Homme céleste, et seront immortels et incorruptibles. La résurrection est la déclaration publique de la victoire sur la mort et sur la tombe, et quand les saints seront ressuscités, cette parole : « la mort a été engloutie en victoire » (v. 55), sera triomphalement accomplie. Nous attendons cela, mais tandis que nous l’attendons, nous nous en réjouissons déjà, car Dieu « nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ ! » (v. 57). En somme, la victoire future dépend entièrement de la victoire passée. En un clin d’œil, à la dernière trompette, les saints, comme une armée puissante, se tiendront dans la gloire, fruit du changement opéré par la résurrection. Leur victoire sera grande, leurs cœurs seront remplis et leurs louanges abondantes.
Mais la victoire déjà opérée est plus fondamentale et plus grande que celle-ci : très tôt, le premier jour de la semaine, le Seigneur Jésus est apparu dans un corps de résurrection, sortant de la tombe de Joseph d’Arimathée, scellée et gardée par les soldats. Nous n’avons aucune victoire qui soit indépendante de la sienne. Tout est « par » notre Seigneur Jésus Christ.
Jésus Christ dans la gloire, homme ressuscité
Un homme véritable dans la gloire
Christ n’est pas ressuscité pour continuer à vivre sur terre – même d’une vie parfaite. C’était l’erreur de Marie de Magdala le jour de la résurrection. Elle imaginait qu’Il était revenu, comme Lazare, sur l’ancienne base, et elle a dû apprendre que c’était sur une base tout à fait nouvelle. Il avait laissé sa vie et l’avait reprise (Jean 10 : 17), mais Il l’avait reprise dans de nouvelles et merveilleuses conditions convenant à la gloire suprême où Il devait bientôt entrer à la droite de Dieu.
Combien ce chapitre rend clair le fait que le Seigneur Jésus est aujourd’hui un Homme véritable dans la gloire. Sa résurrection n’implique pas l’abandon de l’humanité qu’Il avait reçue à l’incarnation, comme certains semblent le penser. Son corps saint, qui n’a jamais vu la corruption, a été introduit au ciel dans des conditions nouvelles et spirituelles, entièrement au-delà de la mort ; c’est un corps qui, selon notre chapitre et Philippiens 3 : 21, est le modèle glorieux auquel nos corps ressuscités doivent être rendus conformes. Il demeure donc pour toujours dans ce corps.
Cet homme ressuscité est dans la gloire – un fait vraiment étonnant. Le point de vue de l’Ancien Testament est donné de façon concise au Psaume 115 : 16 : « Les cieux sont les cieux de l’Éternel, mais il a donné la terre aux fils des hommes ». La terre est la sphère de l’homme, car il y a été créé et elle était le lieu de sa domination. Cela s’accorde avec le fait que, rien que dans les Psaumes, on trouve 38 mentions du « ciel » à propos des temps, ensuite on en trouve plus rarement pour parler des cieux atmosphériques où les oiseaux volent et les nuages flottent, alors que la « terre » est mentionnée 135 fois au moins. En conséquence de l’exaltation de Christ, le point de vue du Nouveau Testament est très différent et considérablement élargi.
Christ à la droite de Dieu dans les lieux célestes
Lisez Éphésiens 1 : 20-23 en contraste avec le Psaume 115. Notez que Dieu n’a pas seulement ressuscité Christ des morts mais « l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes ». Dans ces lieux exempts de péché, il y a divers groupes d’êtres spirituels, autant que d’autorités sur la terre, que ce soit à cette époque-là, ou à l’avenir, quand ils seront parfaitement contrôlés par le ciel. L’Homme ressuscité est au-dessus d’eux tous. Et non seulement au-dessus, mais de très loin supérieur. Il est la Tête et le Chef de chacun d’eux, et, de plus, Il est la Tête de son corps, l’Église, d’une manière bien plus intime. Il est merveilleux qu’il soit dit de nous, les membres de son corps, que nous sommes bénis « de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ » (v. 3).
Notons encore qu’en tout ceci le Seigneur Jésus est notre Grand Représentant devant Dieu. Nous nous réjouissons de sa résurrection et nous nous glorifions de voir ses intérêts respectés, mais nous n’oublions pas combien grande est leur portée pour nous-mêmes. Sa résurrection a « délié les douleurs de la mort » (voir Act. 2 : 24). La mort, naturellement, n’avait rien à réclamer de Lui personnellement. Mais parce qu’Il a embrassé notre cause, s’est substitué à nous sur la croix et a assumé nos responsabilités, Il a dû y entrer. Par conséquent Sa résurrection implique pour nous la délivrance de toute douleur et de toute peine. Il a été délivré, et nous aussi. Il a été « livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification » (Rom. 4 : 25).
Sa résurrection inaugure la nouvelle création où le croyant est introduit
La résurrection du Seigneur est souvent considérée comme un document que Dieu a donné au croyant ; ce document atteste qu’il est complètement déchargé de toutes ses responsabilités d’homme pécheur (cependant il reçoit la responsabilité de croyant). La résurrection va plus loin. Elle inaugure et commence cette nouvelle création dans laquelle le croyant est introduit. C’est comme la feuille d’olivier avec laquelle la colombe est revenue après que Noé l’a envoyée pour la deuxième fois sur les eaux (Gen. 8 : 6-12).
La colombe, emblème de l’Esprit Saint, a été envoyée trois fois. La première fois, elle est revenue sans rien. Il n’y avait aucun repos pour la plante de son pied, parce que les eaux étaient partout. Ceci illustre la ruine totale du premier homme et de l’ancienne création qui lui est associée. Tous ont été plongés dans la mort. La deuxième fois, la colombe est revenue avec une feuille d’olivier seulement. Enfin, la troisième fois un coin de la terre renouvelée était apparu au-dessus des eaux, ce qui illustre le plaisir que Dieu a trouvé dans le second Homme. Sa résurrection était le commencement de la nouvelle création où Il se trouvait seul jusque-là. À la troisième occasion la colombe n’a pas trouvé une feuille seulement, mais un endroit pour se poser. C’est ce qui aura aussi lieu quand, dans une terre renouvelée où l’Esprit de Dieu sera abondamment manifesté, et, au-delà du millénium, Dieu trouvera une satisfaction parfaite.
Combien est précieuse la pensée qu’en Jésus Christ, l’Homme ressuscité et glorifié, nous voyons l’inauguration et le commencement de ces « scènes lumineuses et bénies, où le péché ne peut entrer, à la vue desquelles notre esprit désire ardemment être délivré de la terre où nous errons encore » !
1 - Aujourd’hui les incrédules n’hésitent pas à remettre en question la résurrection de Christ, niant même la réalité de sa mort pour éviter d’en parler. Que peut-on leur dire ?
Très peu de choses. En matière de faits historiques, la résurrection de Christ a été logiquement et entièrement prouvée avec une exactitude dont très peu ou même aucun des grands événements de ce temps ne peut se réclamer. Si quelqu’un met un télescope face à son œil aveugle et dise qu’il ne voit pas ce qui pour nous est évident, il n’est pas utile de lui répondre.
La plupart des incrédules voient probablement tout à fait clairement que, parmi tous les miracles, la résurrection tient la première place, et que, s’ils la reconnaissent, ils ne peuvent plus s’opposer à beaucoup d’autres faits miraculeux des Écritures.
2 - Pourquoi la prédication apostolique, telle qu’on la trouve dans les Actes, prend la résurrection de Christ, plutôt que sa mort comme thème central ?
Parce que sa mort était admise par tous, ils ont dû expliquer la signification de sa résurrection. La résurrection de Christ a été violemment contestée. Les apôtres ont fait face à l’opposition la plus forte qui soit. Ils ont compris que l’Esprit de Dieu devrait soutenir leur témoignage jusqu’à faire céder les contestataires.
Par ailleurs, l’opposition prouve que, ni les apôtres, ni les hommes de ce jour, n’étaient des personnes crédules qui recevaient facilement une histoire quelconque. Paul a dû dire : « Pourquoi, parmi vous, juge-t-on incroyable que Dieu ressuscite des morts ? » (Act. 26 : 8). La résurrection a semblé tout aussi incroyable aux hommes de cette époque qu’aujourd’hui ; cependant la vérité qui la concerne a été maintenue par les apôtres, et les multitudes qui ont reçu leur témoignage, quoiqu’elle signifie pour tous les hommes un état de perdition, et pour beaucoup de croyants persécutés, la mort en martyr.
3 - Est-il correct de parler de la résurrection du corps ? Certains insistent sur le fait que ce sont des personnes qui sont ressuscitées.
Vous n’avez qu’à examiner soigneusement le langage de 1 Corinthiens 15 pour voir qu’il est tout à fait scripturaire de parler de résurrection du corps. Les Corinthiens soulevaient des questions venant de l’incrédulité, en particulier en rapport avec le corps de résurrection. « Comment ressuscitent les morts, et avec quel corps reviennent-ils ? » (v. 35). En répondant, l’apôtre compare l’enterrement du corps d’un saint à l’ensemencement d’un grain de blé, et il montre l’analogie entre les deux. Ce qui est semé est identifié à la plante qui sort et ce qui est enterré, au corps ressuscité. Pourtant, dans les deux cas, l’état ressuscité est bien différent de l’ancien état. Au verset 44, il dit simplement : « Il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ». On peut difficilement avoir un langage plus clair pour parler de la résurrection du corps.
L’Écriture, parlant comme nous le faisons souvent dans une conversation ordinaire, identifie parfois la personne avec le corps plutôt qu’avec l’esprit. « Des hommes pieux », par exemple, « emportèrent Étienne pour l’ensevelir » (Act. 8 : 2). Si nous voulions identifier Étienne avec son esprit, nous dirions naturellement, qu’il était avec Christ. En réalité, ils ont porté en terre, son corps mort seulement. Jean 5 : 28-29 nous dit que « tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; et ils sortiront ». Leurs esprits sont avec Christ, et en réalité ce sont leurs corps qui ressusciteront.
4 - Certains d’entre nous trouvent difficile de penser que le Seigneur Jésus restera homme pour toujours. Est-ce une certitude ?
Repassons point par point ce que dit l’Écriture.
Le jour de la résurrection, le Seigneur sorti de la tombe, était un vrai homme, avec un corps humain, non pas un corps de chair et de sang, comme Il avait eu avant la croix, mais de chair et d’os (Luc 24 : 39) ; un corps dans lequel Il pouvait manger (Luc 24 : 43) ; un corps qui porte les marques de sa souffrance et qui pouvait être touché par Thomas (Jean 20 : 27).
C’est dans ce même corps qu’Il « fut séparé d’eux et fut élevé dans le ciel » (Luc 24 : 51) ; « une nuée le reçut et le déroba à leurs yeux » (Act. 1 : 9). On ne pourrait pas dire qu’un esprit a été élevé au ciel, ni que des nuages sont nécessaires pour le dérober à la vue humaine. Il était toujours un homme.
Peu de temps après, Étienne l’a vu dans la gloire. Son témoignage était : « Je vois… le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Act. 7 : 56).
Plus tard, Paul l’a appelé « l’homme Christ Jésus » (1Tim. 2 : 5). Il ne parlait pas du passé. Il est un homme aujourd’hui encore.
L’ère milléniale est à venir. Elle ne doit pas être placée sous la domination des anges mais sous celle de l’homme en la personne du Fils de l’homme. C’est l’argument d’Hébreux 2 : 5-9. De toute évidence, Il sera homme dans l’avenir sur terre.
À la fin de l’ère milléniale, Il doit remettre le royaume à Dieu le Père, et lui être soumis (voir 1 Cor. 15 : 24-28). Considérant qu’Il est Dieu, égal au Père, nous pourrions avec étonnement demander comment cela peut arriver, mais nous nous rappelons qu’Il est également Homme. Comme Homme, Il remplit parfaitement la place de soumission de l’homme sans cesser d’être égal au Père. Notre Seigneur béni est essentiellement Dieu ; pourtant, pour l’éternité Il prend une place de soumission ; cela est seulement explicable par le fait que, toute l’éternité, Il reste Homme. Et, comme tel, Il est Chef sur toutes choses et soutient la création rachetée et affranchie, fruit de son œuvre.
5 - Est-ce juste de parler de la gloire comme d’une chose future ? Jésus est déjà glorifié, n’est-ce pas ?
Il est certainement déjà glorifié à la droite de Dieu. Cependant, ce n’est pas le moins du monde en désaccord avec ce que prévoit l’Ancien Testament : sa gloire visible dans la scène même où Il a été rejeté et déshonoré.
Selon la prophétie, quand Jésus s’est présenté à Israël comme son Roi, Il est entré à Jérusalem sur un âne ; c’était l’heure où Il devait être glorifié (Jean 12 : 23). A-t-Il été glorifié ? Non. Au contraire, Il a parlé immédiatement de sa mort et de ses conséquences. Pourtant, peu après, dans la chambre haute, Il a dit : « Maintenant, le Fils de l’homme est glorifié », car Dieu, après avoir été glorifié dans la croix, allait « le glorifier en lui-même… aussitôt » (Jean 13 : 31-32), c’est-à-dire sans attendre son retour sur terre. C’est sa gloire actuelle cachée dans les cieux.
Dans la prière de notre Seigneur, comme elle est rapportée en Jean 17, nous avons trois références à sa gloire :
- Au verset 5, Il prie pour être, comme Homme, investi de la gloire qu’Il avait auprès du Père avant la création. En cela Il est seul.
- Au verset 24, Il parle de « ma gloire que tu m’as donnée ». C’est une gloire suprême donnée en vertu de ses douleurs et de la mort dans laquelle Il est également seul ; cependant nous « contemplerons » cette gloire.
- Au verset 22, Il dit : « La gloire que tu m’as donnée, je la leur ai donnée ». C’est la gloire publique à venir à laquelle nous, ses saints, devons avoir notre heureuse part. « Quand le Christ… sera manifesté, vous serez manifestés avec lui en gloire », dit Paul (Col. 3 : 4).
F. B. Hole - « Pour mieux comprendre la foi chrétienne » (vol. 2)
À suivre (21-10-23) : « Le jugement et la condamnation futurs »