Honore ton père et ta mère (2)
L’obéissance des enfants envers leurs parents
L’honneur dû aux parents durant toute leur vie
Savoir écouter nos parents et ne pas manquer de respect à leur égard
La joie procurée aux parents âgés
L’obéissance des enfants envers leurs parents
Dès notre enfance, nous devons reconnaître l’autorité de nos parents : il faut leur obéir « en toutes choses ». C’est apprendre à soumettre notre propre volonté à la volonté de celui qui est placé au-dessus de nous et qui nous aime ; c’est respecter et craindre son père et sa mère : « Vous craindrez chacun sa mère et son père » (Lév. 19 : 3a). Plus encore, c’est obéir parce que nous aimons nos parents qui nous aiment. Précieuse leçon : ce fut le glorieux chemin d’obéissance du Seigneur Jésus. Il a gardé les commandements de son Père et Il est demeuré dans son amour (Jean 15 : 10) ; Il était également soumis à ses parents sur la terre (Luc 2 : 51).
Ensuite, le fait de quitter son père et sa mère pour être uni à son conjoint introduit dans un nouvel ordre de chose. Faut-il en conclure qu’on est désormais égal à ses parents et qu’on peut se permettre d’avoir de l’ascendant sur eux ? Nous ne le pensons pas. Nos parents gardent naturellement un certain ascendant sur nous, toutefois dans les limites qui sont définies par la Parole, là où la gloire et l’obéissance au Seigneur ne sont pas mises en question et où la sphère d’influence du nouveau foyer est reconnue à sa juste place ; les parents ne doivent pas commander dans le foyer de leurs enfants, et ils ne peuvent pas nous empêcher par exemple d’avoir une vie chrétienne.
L’honneur dû aux parents durant toute leur vie
Honorer son père et sa mère, c’est une chose que nous avons à faire, non seulement pendant notre enfance, mais durant tout le temps où nos parents sont en vie, et même après leur mort - en tout cas, pendant toute la durée de notre propre vie.
Savoir écouter nos parents et ne pas manquer de respect à leur égard
« Écoute ton père qui t’a engendré, et ne méprise pas ta mère quand elle aura vieilli » (Prov. 23 : 22).
Honorer son père, c’est aussi savoir l’écouter, spécialement s’il est croyant. Un père qui vit près de Dieu a beaucoup de choses à transmettre de Sa part ; c’est là l’ordre normal, comme nous le voyons en Deutéronome 6 : « Ces paroles, que je te commande aujourd’hui, seront sur ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils, et tu en parleras, quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras par le chemin, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras ; et tu les lieras comme un signe sur ta main, et elles te seront pour fronteau entre les yeux »(v. 6-7).
D’autre part, une mère âgée, fatiguée et dépendante, est toujours digne du plus grand honneur. Voyez de quelle manière le Seigneur a pris soin de sa mère à l’heure même de la croix. Il était loin de l’oublier dans sa douleur et Il la préserve d’une vie d’isolement en la confiant au bien-aimé disciple Jean (Jean 19 : 26-27) ; Jésus a pleinement honoré sa mère, malgré le sens que certains donnent à tort à certaines paroles du Seigneur !
Il faut également veiller à ne pas déshonorer nos parents aux yeux des autres. Tous les parents ont des défauts, et il se peut que nous ayons réellement souffert de leur part. Or il y a une manière sournoise de régler « nos comptes » avec ceux que l’on n’aime pas ; il s’agit de la médisance. On raconte aux autres des faits qui nous ont blessés et qui, finalement, sont restés sur notre cœur ; on découvre le mal aux yeux des autres qui vont en être scandalisés et qui vont se ranger à notre avis et développer eux-mêmes de mauvais sentiments à l’égard de ceux que nous n’aimons pas nous-mêmes. Il faut se rappeler que la médisance a toujours tendance par ailleurs à exagérer les faits que l’on présente comme exacts. La médisance ruine les familles, l’Église et la société. Il s’agit donc, selon les plus anciennes Écritures (voir Ex. 21 : 17 ; Lév. 20 : 9 ; Prov. 20 : 20 ; Deut. 27 : 16), de ne pas médire (Matt. 15 : 4), et encore moins d’injurier ou de maudire ses parents. Apprenons à mettre un voile sur leurs défauts et leurs faiblesses lorsque nous parlons de nos parents aux autres. Sachons également nous exercer à pardonner pleinement à nos parents leurs fautes.
Nous lisons en Matthieu 15 : 4 : « Dieu a commandé : « Honore ton père et ta mère » ; et : « Que celui qui maudit (ou injurie) père ou mère soit puni de mort ».
Le livre des Proverbes adresse les avertissements les plus solennels à celui qui méprise ses parents : « Qui maudit son père et sa mère, - sa lampe s’éteindra au sein des ténèbres » (Prov. 20 : 20). « Qui dépouille son père et sa mère, et dit : Ce n’est point une transgression, celui-là est compagnon du destructeur » (28 : 24). « L’œil qui se moque d’un père et qui méprise l’obéissance envers la mère, les corbeaux du torrent le crèveront et les petits de l’aigle le dévoreront » (30 : 17).
La joie procurée aux parents âgés
« Le père du juste aura beaucoup de joie, et celui qui a engendré le sage, se réjouira en lui. Que ton père et ta mère se réjouissent, et que celle qui t’a enfanté ait de la joie » (Prov. 23 : 24-25).
Celui qui est juste et sage réjouit son père et sa mère. Ils se trouvent ainsi honorés, et c’est là ce qui est normal ; nous ne devons pas faire souffrir nos parents par nos injustices.
Nos parents ont fait bien des choses pour nous durant notre enfance, même s’ils n’étaient pas parfaits, et il convient de les honorer pour tout ce que nous avons reçu de leur part (voir 1 Tim. 5 : 4). Honorer signifie donc aussi avoir de l’estime et de la reconnaissance pour tout le bien que nous avons reçu.
Le Seigneur nous demande aussi d’entourer nos parents de nos soins dans l’âge avancé et de nous soucier de leurs besoins. En fin de vie, s’ils se retrouvent dans un état d’extrême dépendance, ils auront besoin de nous pour vivre, comme nous avons eu besoin d’eux dans notre enfance ! Ces besoins ne sont pas seulement d’ordre matériel ; nos parents ont besoin de notre affection, que nous soyons attentionnés pour eux, dévoués. Par ailleurs, prendre soin de ses parents, c’est une chose que l’on peut commencer à faire très tôt ; toi qui n’as que huit ans et qui vois que ta maman est fatiguée et que tu pourrais lui faire la vaisselle, tu feras ainsi tes premiers pas dans ce que le Seigneur te demandera bien plus tard et que tu pourras alors faire aussi de bon cœur pour ta mère. Il faut cependant veiller à ce que notre propre vie de famille ne soit pas sacrifiée pour autant. Le Seigneur nous aidera à trouver un équilibre dans ce qu’il faut donner à chacun, à sa femme, à ses enfants, et aussi à ses parents.
Tout le bien qui sera fait ainsi à nos parents pour l’amour du Seigneur aura sa récompense, « car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom… » (Héb. 6 : 10).
A-D S