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Enseigne-moi à prier (4)

 

            « Jésus était en prière en un certain lieu », et « après qu’il eut terminé », l’un de ses disciples lui dit : « Seigneur, enseigne-nous à prier » (Luc 11 : 1). N’est-ce pas la demande que tu peux aussi Lui faire, ami(e) croyant(e) ?
            
Voyons enfin aujourd’hui quelles sont les conditions pratiques pour la prière.


Conditions pratiques pour prier

                        Du temps et du recueillement
            Nous pouvons prier partout que ce soit dans la solitude ou au milieu d’une foule. Toutefois l’Écriture nous montre que certaines conditions favorisent l’expression de la prière. D’où l’importance de réserver du temps pour prier, et de se mettre à l’écart durant ce moment-là, pour échapper à tout ce qui nous distrait (Matt. 6 : 6 ; Luc 6 : 12 ; Marc 1 : 35).
            Entrer dans Sa présence demande en effet du temps et du recueillement (Ecc. 5 : 2). Le recueillement s’oppose à la dispersion et à la distraction. Dans ces moments de recueillement où je me tiens devant Dieu par la foi, où je Lui parle dans la prière, où je L’écoute en lisant la Bible, je vois plus clairement ce que Dieu attend de moi.
            Apprenons à faire silence pour être disponibles pour Dieu (Matt. 6 : 6) et nous ouvrir à son amour. Cette attente silencieuse nous éloigne des conversations et des préoccupations matérielles. Il est bon que les premiers moments de notre prière se passent dans le silence pour que nos pensées se tournent vers Dieu.

                        Veiller et prier, être sobre
            On peut aussi souligner l’importance de veiller. Veiller et prier vont ensemble (Luc 21 : 36 ; 1 Pier. 4 : 7). L’état de veille intérieure, d’attente, de dépendance nous conduit à élever nos pensées vers Dieu. Nous pouvons le réaliser aussi pendant les veilles extérieures, les moments d’insomnie, les périodes de maladie, les contretemps.
            Sachons nous limiter dans l’emploi de notre temps pour orienter nos pensées vers Dieu. C’est la sobriété qui va de pair avec la prière. Comment exprimer réellement notre dépendance du Père si nous sommes remplis des préoccupations du monde ? Un état permanent de sobriété nous convient.

                        Jeûner ?
            Parfois un état momentané de jeûne peut aussi être utile (voir Act. 13 : 2 ; 1 Cor. 7 : 5) quand il correspond à un besoin intérieur de soumettre son âme à Dieu. Il y a toutefois un danger à faire du jeûne un sujet d’orgueil ou une œuvre qui nous gagne la faveur de Dieu, ou verser dans l’ascétisme (Col. 2  : 21-23).
            Le jeûne permet d’être plus disponible pour « les choses d’en haut » (Col. 3 : 1). Le chrétien peut ressentir le besoin de jeûner lors de tentations particulières (Matt. 4 : 2), afin de chercher la présence de Dieu. Il peut aussi jeûner lorsqu’il a une décision à prendre (Luc 6 : 12 ; Act. 13 : 2), ou pour faciliter la prière dans certaines épreuves particulièrement difficiles (Marc 9 : 29).


D’après « Sondez les Écritures » - volume 16