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Pour bien courir (4)


La Parole de Dieu
La prière
 
La compagnie d’autres croyants
 

            Il y a trois autres choses d’une grande utilité pratique, des aides pour le chrétien, jeune ou âgé ; l’Esprit de Dieu vous conduira certainement à être très diligent pour en faire bon usage.


La Parole de Dieu

            D’abord et avant tout, la Parole de Dieu. Lisez votre Bible, et lisez-la bien. Faites-en, de loin, le livre principal de vos lectures. Vous en trouverez d’autres qui vous seront utiles, en particulier celles qui vous renvoient continuellement à la Bible, mais ne leur permettez jamais de supplanter la Parole de Dieu elle-même.
            Nous vivons à une époque de grande infidélité, dont l’une des plus grandes causes est l’ignorance des Écritures (voir Matt. 22 : 29). Armons-nous donc d’une connaissance approfondie du saint Livre, et avec prière.
            Une voie royale pour comprendre la Parole de Dieu, est bien la lecture de la Bible elle-même, dans la prière et sous la dépendance de l’enseignement du Saint Esprit.
            Lisez consécutivement ; ne sautez pas d’un endroit à l’autre, et n’ayez pas de passages favoris que vous lisez et relisez, en négligeant d’autres parties.
            Lisez également de manière exhaustive ; pas rapidement au point de ne pas penser à ce que vous lisez, mais suffisamment vite pour garder à l’esprit le sens de l’ensemble du passage ou de l’argument, pour avoir une vue d’ensemble.
            Fouillez l’Écriture en plus de la lire. Il se présentera souvent dans votre vie des points sur lesquels vous devrez chercher la pensée de Dieu. Parfois, vous trouverez un passage traitant directement de la question, parfois non ; vous devrez alors chercher un principe divin qui s’appliquera à votre cas et éclairera votre chemin. La Bible est un livre fournissant des principes : soyez comme les Béréens, qui « examinaient chaque jour les Écritures, pour voir s’il en était bien ainsi » (Act. 17 : 11).
            Cultivez aussi l’habitude de méditer les Écritures dans votre esprit. Pour être bien nourri, il faut non seulement manger mais aussi digérer. Le bœuf ne doit pas seulement brouter l’herbe fraîche, mais aussi ruminer ; ainsi, ne nous contentons pas de lire et de chercher, et donc de collecter des informations, mais après l’avoir fait, repassons-les sans cesse dans la méditation, afin qu’elles imprègnent nos âmes. L’effet en est la prospérité. Paul a dit à Timothée : « Occupe-toi de ces choses ; sois-y tout entier, afin que tes progrès soient évidents pour tous » (1 Tim. 4 : 15).


La prière 

            Après la Parole de Dieu, la deuxième ressource en importance est la prière. Si vous voulez avoir une idée de sa nécessité, prenez votre Bible et lisez l’Évangile de Luc en notant chaque passage où Jésus est en prière. Lui, une Personne divine, priait fréquemment.
            Ou bien lisez les épîtres de Paul, et ce qu’il dit au sujet de ses prières. Il écrit aux Thessaloniciens : « Quelles actions de grâces pouvons-nous donc rendre à Dieu à votre sujet, pour toute la joie dont nous nous réjouissons à cause de vous devant notre Dieu, priant nuit et jour très instamment… » (1 Thes. 3 : 9-10). Si Paul devait prier, vous et moi nous en avons sûrement besoin.
            Vous pouvez tout simplement prier « en tout temps » (Éph. 6 : 18), au sujet de tout ce qui vous concerne, pour n’importe quelle situation, pour tout ce qui vous préoccupe (voir Phil. 4 : 6-7). Rien n’est trop petit. Notre Dieu est assez grand pour répondre à votre plus petit besoin.

                    Quel Ami nous avons en Jésus,
                    
Il a porté tous nos péchés et nos douleurs !
                    
Quel privilège de tout Lui apporter,
                    
Apporter tout à Dieu dans la prière !

            Déchargez votre cœur, et faites votre requête avec des actions de grâces. Que vous obteniez ou non la réponse que vous souhaitez, vous obtiendrez au minimum la paix de Dieu dans votre cœur.
            N’oubliez pas l’intercession, c’est-à-dire la prière pour les autres, sauvés ou non. Nous risquons d’être à l’étroit dans nos pensées et nos prières. Il y a toujours une grande bénédiction à penser aux autres.
            Mais, en tout cas, prions, et prions « sans cesse » (1 Thes. 5 : 17). Restez dans une attitude de dépendance, en comptant sur Dieu en permanence. Que votre cœur respire toujours l’esprit de prière, même si vous ne pouvez pas toujours être à genoux. En plus d’être utile, c’est la sécurité. Un ancien dicton disait : Satan tremble quand il voit le saint le plus faible à genoux.


La compagnie d’autres croyants

            Permettez-moi maintenant de vous faire saisir qu’il est très important de rester dans une compagnie chrétienne. Une grande partie de ce qui a été dit au sujet des anciennes compagnies et associations pourrait être redit ici. Il suffit de dire que la meilleure façon d’éviter les anciennes associations est d’en former de nouvelles et de les cultiver de bon cœur.
            David a dit : « Je ne connaîtrai pas le mal... J’aurai les yeux sur les fidèles du pays » (Ps. 101 : 4, 6), et en disant cela, il était sans doute un type du Seigneur Jésus Christ. Fuir le mal et cultiver le bien, telle a toujours été sa manière de faire, et s’il en est ainsi, nous ferons bien d’avoir cette habitude.
            Le tout premier acte de la vie de Moïse qui mérite d’être mentionné et loué, c’est qu’après avoir pris un peu d’âge, il a mis tout son cœur sur le peuple de Dieu méprisé. Il a préféré « être dans l’affliction avec le peuple de Dieu, plutôt que de jouir pour un temps des délices du péché » (Héb. 11 : 25).
            Ne commencez pas avec l’idée que les chrétiens sont parfaits, car alors vous auriez bien vite de grandes déceptions. Ils ne le sont pas, loin de là, mais vous trouverez parmi eux une chaleur et un amour que vous ne trouverez jamais dans le monde. Tenez-vous près d’eux, et s’ils ne répondent pas tout à fait à vos attentes ou ne correspondent pas à vos idées, restez quand même près d’eux. Même s’ils sont un peu froids, rendez-leur en retour un cœur chaleureux, et votre investissement sera bientôt remboursé avec les intérêts.
            En général, cependant, les choses se passent dans l’autre sens. J’ai entendu beaucoup de personnes affirmer que leurs amis chrétiens sont si froids qu’ils ne leur adressent jamais la parole après le service ou la réunion. En y regardant de plus près, je me suis aperçu presque toujours que ces mêmes personnes ont la réputation de se lever dès la fin de la réunion et de s’enfuir sans laisser à quiconque la chance d’une poignée de main amicale. Ce sont eux qui sont froids, pas leurs amis. Un symptôme fréquent de maladie est que l’on se plaint d’avoir froid quand en réalité il fait plutôt chaud.
            Fuir la compagnie des chrétiens est un symptôme précoce de maladie spirituelle. Lorsque les propriétaires de troupeaux ou leurs bergers voient une brebis se tenir à l’écart des autres dans un champ, ils en concluent immédiatement qu’elle est malade. Lorsqu’elles vont bien, elles restent toutes ensemble. Attention, donc, à ne pas vous isoler en boudant dans votre coin. Les traînards sont une proie facile pour l’ennemi rusé.
            Certains, cependant, peuvent vouloir un conseil pratique pour savoir où aller, car les chrétiens, même les vrais, sont malheureusement divisés en de nombreux groupes, certains grands, d’autres petits, réunis en divers endroits.
            Mon conseil est le suivant : allez là où la Parole de Dieu vous conduira. Mais souvenez-vous de ceci : ce qui vous plaît, ou ce que vos parents ont fait avant vous, n’est pas ce qui est décisif. La question doit être tranchée absolument par la Parole de Dieu, comme si l’enjeu était votre salut. Voici donc un point sur lequel vous ferez bien de consulter l’Écriture dans la prière.
            Ne devenez pas une pierre roulante ou itinérante dans la chrétienté, ce qu’on appelle communément, un « électron libre ». Il vaut mieux rester là où vous êtes, aussi longtemps que la Parole de Dieu, une bonne conscience et un amour sincère pour notre Seigneur Jésus Christ vous le permettront.


D’après F. B. Hole – STEM Publishing

 

À suivre (lundi)