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Une nouvelle solennelle


Lire : Ésaïe 38 : 1-17

Es-tu prêt(e) ?
Une vie pour Dieu
Une épreuve très utile
 

            C’est un beau nom que celui d’Ézéchias ; il signifie « force de l’Éternel ». Le chapitre 18 du deuxième livre des Rois, ainsi que les chapitres 29 à 32 du deuxième livre des Chroniques nous montrent qu’il était un roi pieux.
            Dans le chapitre 38 du prophète Ésaïe, une nouvelle solennelle vient de lui être communiquée : il va mourir. Ézéchias avait pu supposer depuis quelque temps déjà qu’il était atteint d’un mal grave mais, comme on dit dans le monde : Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. - Ainsi Ézéchias espérait peut-être encore une guérison, même à l’heure où la porte s’est ouverte et que le prophète Ésaïe est entré. Mais il lui apporte ce message : « Donne des ordres pour ta maison, car tu vas mourir et tu ne vivras pas » (És. 38 : 1).


Es-tu prêt(e) ?

            Si tu apprenais ce soir même une telle nouvelle, que, par exemple, à telle heure tu dois mourir, serais-tu prêt(e) à une telle éventualité ? Possèdes-tu ton passeport pour entrer au ciel ? Il te faut absolument posséder Jésus.
            Si tu as cru au Seigneur Jésus, tu es sauvé(e) (Act. 16 : 31). Et tu sais sans doute que Celui qui t’a sauvé(e) peut venir à n’importe quelle heure. N’a-t-Il pas dit, il y a plusieurs siècles déjà : « Je viens bientôt » (Apoc. 22 : 7, 12, 20) ? En considérant ces siècles au calendrier divin, deux jours ne sont pas encore écoulés. Dans l’épître de Pierre, il est dit que mille ans, aux yeux de Dieu, sont comme un jour (2 Pi. 3 : 8). Il n’est pas indispensable que les deux mille ans soient entièrement accomplis pour que le Seigneur puisse venir.
            Si Jésus revient cette année, le temps de la grâce sera terminé. Es-tu prêt(e) si Jésus revient ? Iras-tu avec Lui dans le ciel ? Ce serait terrible si quelqu’un devait répondre : Non, je ne serai pas pris lors de sa venue. - Si, par la foi, tu acceptes l’œuvre de Jésus, aujourd’hui même tu obtiendras le pardon de tes péchés (1 Jean 1 : 9).
            « Donne des ordres à ta maison, car tu vas mourir ». Nous pouvons être repris très vite. Combien de jeunes vies sont brusquement reprises ! Est-ce aussi un message solennel pour les enfants de Dieu qui sont prêts à entrer dans la maison du Père ? Oui, certainement ! Un croyant doit également tout laisser ici-bas, mais Dieu peut le délivrer de toutes les attaches humaines.
            Certes, nous tenons tous beaucoup à notre vie, même nous, les personnes âgées. Ézéchias tourna sa face vers la muraille et pleura. Il pria tout d’abord l’Éternel (2 Rois 20 : 2). N’est-il pas merveilleux que les croyants puissent en tout temps se tourner vers Dieu pour prier ? Ils peuvent toujours être en communication avec le ciel. « Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras » (Ps. 50 : 15). Nous ne le faisons pas assez souvent. L’incrédule crie vers Dieu quand il est à l’extrémité. Des personnes qui vivaient dans l’insouciance de Dieu pendant toute leur vie, une fois vouées à la mort, ont crié vers Lui. Dieu désire répondre à ses enfants, bien qu’ils ne comprennent pas toujours le pourquoi de son activité.
            Ézéchias pria l’Éternel et pleura. Dieu connaît nos sentiments et a conscience que nous ne sommes que poussière. Si quelqu’un est dans l’épreuve, la Parole l’invite à prier ! Il n’est pas dit qu’il doit chanter des cantiques, cela est dit à celui dont le cœur est joyeux (Jac. 5 : 13). Dieu tient compte des circonstances dans lesquelles nous nous trouvons. Es-tu dans l’épreuve ? Eh bien ! tu peux tout Lui dire. Tout ce qu’on ne peut pas dire aux hommes, on peut le dire à Dieu.


Une vie pour Dieu

            Dieu a accordé quinze années de répit à Ezéchias. On peut penser que c’est un bon supplément de vie, mais qu’est-ce que quinze années dans une vie ! Que s’est-il passé pour nous ces quinze dernières années ? Combien vite elles ont passé, ces quelques années !
            L’âge que tu avais lors de ta conversion n’a pas d’importance. Ce qui importe, c’est le contenu de ta vie de croyant(e), une vie à la gloire de Dieu, une vie dans l’obéissance à la Parole de Dieu.
            Ézéchias était un homme faible ; il demande un signe et Dieu le lui accorde dans sa condescendance. Le soleil retourne de dix degrés sur le cadran (v. 8). Jamais une pareille chose n’avait été vue ! Dieu seul pouvait accomplir un tel miracle. Les théologiens modernes nient ce miracle, mais combien de miracles Dieu a-t-Il accompli dans ta vie ? L’homme naturel ne les discerne pas. Seuls ceux qui possèdent le Saint Esprit peuvent les reconnaître. Dieu n’a pas changé, Il est toujours le même.
            Nous voyons Ezéchias écrire quelque chose sur sa maladie (v. 9), dans le but d’y penser plus tard. Il avait été secoué par le message du prophète. Dieu a besoin de nous secouer aussi, car nous sommes enclins à nous endormir ou à nous reposer sur nos lauriers, sur le coussin de notre connaissance. Nous disons peut-être : Je vais à l’église ; le Seigneur peut être content de moi.. - Si c’est cela notre christianisme, il est bien pauvre ! « Réveille-toi, toi qui dors » (Éph. 6 : 14). Il faut se lever, et Dieu nous envoie bien des choses pour nous réveiller. Ézéchias a pleuré, il a gémi. Il est bon pour nous aussi, enfants de Dieu, que nous fassions le bilan de notre vie depuis notre conversion.
            Qu’avons-nous appris, si Dieu nous a parlé par un deuil, une maladie ? N’étions-nous pas de mauvais élèves à son école ? Bien souvent, il nous faut entrer deux fois à l’école de Dieu, parce que, la première fois, nous n’avons rien appris et Dieu est obligé de nous envoyer de nouvelles circonstances pénibles. Ézéchias a appris une chose : « J’irai doucement » (v. 15). C’est ce que nous devons faire, aller doucement, marcher sobrement dans la communion avec le Seigneur, conscients que nous sommes des citoyens des cieux (Phil. 3 : 20).


Une épreuve très utile

            Tu as encore quinze ans à vivre, dit Dieu à Ézéchias (v. 5). Quelques années encore peut-être pour nous aussi, pour toi ? Notre vie va aboutir à son terme, soit que nous mourions, soit que le Seigneur revienne. Combien cette pensée est solennelle ! C’est peut-être aujourd’hui que nous quitterons cette terre ; avons-nous manifesté tout notre amour pour le Seigneur ? Ou avons-nous employé notre force pour l’Ennemi, pour des choses étrangères ?
            Notre vie est en effet très courte. « Voici, tu m’as donné des jours comme la largeur d’une main, et ma durée est comme un rien devant toi. Certainement, tout homme qui se tient debout n’est que vanité… Certainement l’homme se promène parmi ce qui n’a que l’apparence… certainement il s’agite en vain » (Ps. 39 : 5-6). Et le psalmiste continue : « Et maintenant, qu’est-ce que j’attends, Seigneur ? Mon attente est en toi » (v. 7). Ézéchias dit : « Tu m’as rendu la santé, et tu m’as fait vivre » (v. 16). Il a connu Dieu par cette maladie. Il a connu que Dieu a pardonné ses péchés et qu’Il les a jetés derrière son dos. « Tu as aimé mon âme » (v. 17).
            Cher(ère) ami(e), peux-tu dire cela aussi ? Il a délivré mon âme, il a sauvé mon âme de l’enfer ? Tout va bien pour toi si tu peux le dire. Dans le cas contraire, viens à Jésus. Demande-Lui le pardon de tes péchés et crois ! Crois comme un enfant croit à son père. Jésus a aussi pensé à toi quand Il s’est écrié : « C’est accompli » (Jean 19 : 30). Il désire te sauver, laisse-toi sauver et tu seras à l’abri pour toute l’éternité.
            L’un parmi nous tous, lecteurs ou auteur de ce message, sera le prochain de ceux qui devront mourir si le Seigneur ne vient pas très bientôt. Combien c’est solennel ! Es-tu prêt(e) à mourir en paix ? As-tu la certitude de la vie éternelle ?


D’après les notes prises à une méditation de B. E (1966)