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Les réunions chrétiennes
 
 
1 - Les réunions d'assemblée 
2 - Les réunions convoquées 
3 - Les réunions avec un but particulier 

 
            Le rassemblement des croyants est sans aucun doute l'un des privilèges dont on devrait prendre davantage conscience au niveau de l'assemblée locale. La Bible déclare : « Voici, qu'il est bon et qu'il est agréable que des frères habitent unis ensemble ! » (Ps. 133 : 1). De l'entendement général, une réunion chrétienne est une rencontre ou un rassemblement de différentes personnes qui se réclament de Christ ; ceux sur qui le beau nom de Christ est invoqué se regroupent. A travers les Saintes Ecritures, on trouve plusieurs sortes de réunions qui se différencient les unes des autres par leur caractère, leur but ou leur objet. Il est important de maintenir le caractère distinctif de chaque réunion, pour ne pas sombrer dans une sorte de confusion. Nous devons par conséquent nous souvenir du fait qu'il y a un temps pour toute chose sur la terre (Eccl. 3 : 1). Il y a donc un temps pour la réunion de prière, un temps pour la réunion d'édification, un temps pour la réunion d'adoration (le culte)… Dans la pratique, nous assistons toutefois à l'émergence des réunions « fourre-tout » dans la chrétienté, de véritables meetings religieux où se mêlent, dans le désordre et la confusion, l'évangélisation et le culte, l'agape et l'humiliation… Il convient de rappeler que « Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix ». Dans l'Eglise du Dieu vivant, tout doit se faire « avec bienséance et avec ordre » (1 Cor. 14 : 33, 40). On se souviendra de la remarque que l'apôtre Paul adressa aux Corinthiens lorsqu'ils mêlaient la cène (culte) à la réjouissance (agape), tout en donnant libre cours à la vanité de leur égoïsme. Dans pareille circonstance, les Corinthiens se réunissaient à leur détriment (1 Cor. 11 : 17, 20-22, 34).
            A la lumière des Ecritures, nous pouvons distinguer trois catégories de réunions : les réunions d'assemblée (réunion au Nom du Seigneur), les réunions convoquées et les réunions avec un but particulier. Certaines réunions concernent toute la congrégation, alors que d'autres ne concernent qu'une catégorie de personnes au sein de l'assemblée locale.
 
 
 
1 - Les réunions d'assemblée :
 
            Elles concernent tous les croyants de l'assemblée locale, même s'il peut y avoir des absents à de telles rencontres. Ces réunions ont lieu régulièrement. L'apôtre Paul parle aux Corinthiens du moment où ils se réunissent en assemblée (1 Cor. 11 : 18). Au sujet des premiers chrétiens, il est dit qu'ils « persévéraient dans la doctrine » (édification, étude de la parole),  la « communion des apôtres » (la communion fraternelle), dans la « fraction du pain » (culte), et dans les prières (supplications, intercessions) (Act. 2 : 42).
            Les réunions d'assemblée concernent donc de façon claire les rencontres habituelles des croyants : ce sont des réunions fondamentales. Chaque croyant est appelé à y prendre part activement. On peut distinguer quatre sortes de réunions d'assemblée : la réunion de culte, la réunion de prière, la réunion d'édification et la réunion d'humiliation.
 
 
                        1.1 Le culte :
 
            Le culte est synonyme d'adoration, d'hommage rendu à Dieu pour ce qu'Il est, et pour ce qu'Il est pour nous, dans la reconnaissance de sa grandeur et de son amour infini. L'usage abusif de ce mot a conduit, hélas, certaines personnes - dans la chrétienté professante - à parler de « culte d'intercession » ou de « culte d'édification », comme si le mot culte signifiait tout simplement « réunion », perdant ainsi de vue le caractère spécifique de cette réunion d'assemblée.
            Rien d'étonnant si, hélas, dans la pratique, on constate que l'intelligence spirituelle fait défaut à de telles personnes, pour discerner l'objet, la substance et la puissance du culte. Lors de cette réunion, les croyants viennent aux pieds du Seigneur pour lui offrir un parfum de bonne odeur, un parfum sans mélange : « un nard pur de grand prix » (cf. Cant. 1 : 12 ; Jean 12 : 1-3). Ainsi, ils répandent la bonne odeur de Christ dans la maison de Dieu, pour la gloire et la joie de leur Dieu et Père, qui trouve tout son plaisir dans le Fils de son amour (Matt. 3 : 17). C'est ce qu'exprime la bien-aimée en parlant de son bien-aimé : « Tes parfums sont d'agréable odeur ; ton nom est un parfum répandu ; c'est pourquoi les jeunes filles t'aiment… Toute sa personne est désirable » (Cant. 1 : 3 ; 5 : 16).
            Il est important de souligner aussi le fait que l'on ne vient pas au culte pour recevoir quelque chose de la part de Dieu – même si Dieu nous bénit en retour – mais plutôt dans le but d'offrir des sacrifices agréables à Dieu : la louange et l'hommage qui lui sont dus. Souvenons-nous des paroles du Seigneur Jésus qui lui-même a dit : « il est plus heureux de donner que de recevoir » (Act. 20 : 35b). Contrairement aux Israélites qui apportaient des sacrifices sanglants ou des offrandes matérielles à Dieu, le chrétien apporte essentiellement des sacrifices spirituels à Dieu (1 Pier. 2 : 5) ; il est exhorté à présenter le « fruit des lèvres qui confessent le nom de Jésus » (la louange), son corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ainsi que la reconnaissance de son coeur à travers le fruit de ses mains  (Cf. Héb. 13 : 15-16 ; Rom. 12 : 1). Christ, notre sacrifice sanglant, a été immolé une fois pour toutes. C'est dans l'acceptation par Dieu de son sacrifice sur la croix que nous nous approchons du trône de la grâce en toute liberté (Héb. 10 : 19-22).
            La célébration de la cène à la table du Seigneur est incontestablement l'un des moments forts du culte, son sommet. Le premier jour de la semaine (le dimanche), les chrétiens se réunissaient pour rompre le pain en mémoire de Celui qui est mort pour eux (Act. 20 : 7) ; ils annonçaient sa mort jusqu'à ce qu'Il vienne (1 Cor. 11 : 23-29). Nous y sommes appelés chaque dimanche : « Le désir de notre âme est après ton nom et après ton souvenir » (Es. 26 : 8b).
            « Le Père est l'objet du culte, le Fils est la substance, et le Saint Esprit, la puissance » (J.N.D). L'adoration du Père et celle du Fils sont intimement liées. Ainsi, celui qui honore le Fils, honore le Père (Jean 5 : 23). Tout ce que nous connaissons du Père, est connu à travers son Fils qui a pu dire : « celui qui m'a vu, a vu le Père » ; « Il est le resplendissement de sa gloire et l'empreinte de sa substance » (cf. Matt. 11 : 27 ; Jean 14 : 9 ; Héb. 1 : 3). Selon l'enseignement biblique et contrairement à une pensée généralement reçue, on n'adore pas le Saint Esprit. Nous adorons par l'Esprit, et non pas « l'Esprit » (Phil. 3 : 3). Notre communion est avec le Père et avec son Fils (1 Jean 1 : 3). Cette communion vient du Saint Esprit (cf. 2 Cor. 13 : 13b). Le but de la venue du Saint Esprit ici-bas était de glorifier Jésus et non de se glorifier lui-même (Jean 16 : 13-14) !
 
 
                        1.2 La réunion de prière :
 
            La prière personnelle ne saurait remplacer la prière collective. Le Seigneur a dit : « Si deux d'entre vous sont d'accord sur la terre pour une chose quelconque, quelle que soit la chose qu'ils demanderont, elle sera faite pour eux par mon Père qui est dans les cieux ; car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux » (Matt. 18 : 19-20).
            La prière en assemblée est un acte collectif de tous les croyants. Pendant cette réunion, l'assemblée expose ses requêtes à Dieu, au nom du Seigneur Jésus (Jean 14 : 14 ; 15 : 16b ; 16 : 23 ; Col. 3 : 17). Comme Marie, elle vient aux pieds du Seigneur, pour lui faire part de ses préoccupations (Jean 11 : 3, 32). La position à genoux est celle qui convient le mieux lorsque nous prions.
            Dans les Actes des apôtres, nous avons un bel exemple d'une réunion de prière. Pendant que Pierre était emprisonné, l'assemblée faisait d'instantes prières à Dieu pour lui. Plusieurs étaient assemblés et priaient dans la maison de Marie, mère de Jean (Marc), qui servait de local pour l'assemblée (Act. 12 : 5-10). Plus tard, dans l'une de ses lettres, l'apôtre Paul exhortera l'assemblée à Philippes à ne s'inquiéter de rien, mais à faire connaître ses besoins à Dieu en toutes choses, par des prières et des supplications (Phil.  4 : 6).
            Pendant une telle réunion, il est important d'avoir une même pensée, « d'élever d'un commun accord sa voix vers Dieu » (Act. 4 : 23-30). Nos voix ne devraient donc pas être discordantes ! Pour cela, l'assemblée recueillie dans le sanctuaire doit suivre avec attention la prière faite par l'un des frères. Cette prière sera suivie d'un « amen » de toute l'assemblée, qui exprime ainsi son accord avec ce qui vient d'être exprimé (cf. 1 Cor. 14 : 16). Celui qui prie le fait comme bouche de l'assemblée locale ; sa responsabilité est grande, il doit prier par l'Esprit (Jude 20 ; Eph. 6 : 18) et sous la direction de l'Esprit Saint, pour présenter à Dieu, non pas ses propres besoins, mais plutôt les besoins de l'assemblée. A l'instar de Paul et de ses compagnons qui se rendaient à la prière (Act. 16 : 16), ou de Pierre et Jean qui allaient au temple à l'heure de la prière (Act. 3 : 1), rendons-nous à la réunion de prière au moment convenable. La prière en assemblée est accompagnée d'une promesse : la présence du Seigneur !
 
 
                        1.3  La réunion d'édification :
 
            Cette réunion a pour but d'édifier l'assemblée, l'édification mutuelle. La Bible dit : « Qu'est-ce donc, frères ? Quand vous vous réunissez, chacun de vous a un psaume, a un enseignement, a une langue, a une interprétation : que tout se fasse pour l'édification » (1 Cor. 14 : 26). C'est pendant cette réunion que s'exercent les différents dons spirituels que l'Esprit Saint a donné aux uns et aux autres en vue de l'utilité commune (1 Cor. 12 : 7). Contrairement au culte et à la réunion de prière, celui qui parle au cours de cette réunion parle comme oracle de Dieu ou comme bouche de Dieu (cf. 1 Pier. 4 : 11). Ainsi, le frère qui s'exprime doit être conduit par le Saint Esprit. Il est souhaitable qu'il y ait différentes interventions pendant cette réunion ; « que les prophètes parlent deux ou trois, et que les autres jugent » (1 Cor. 14 : 29).
            Généralement, l'Esprit de Dieu agit en se servant de la diversité des dons. C'est un grand privilège pour nous que d'être assis aux pieds du Maître, comme Marie, pour écouter sa parole, choisissant ainsi la bonne part qui ne nous sera pas ôtée (Luc 10 : 39-42).
            Pendant cette réunion d'assemblée, l'ordre est établi par le Saint Esprit ; c'est lui le véritable directeur de la réunion. Il n'est donc nullement besoin d'une présidence humaine comme c'est le cas dans les différentes dénominations chrétiennes. C'est dans un esprit d'amour qu'une telle réunion doit se dérouler, car seul l'amour édifie (1 Cor. 8 : 1).
            En raison de leur position devant Dieu, les femmes doivent s'abstenir de parler publiquement comme oracle de Dieu  pour exhorter ou enseigner dans le but d'édifier le peuple de Dieu. « Que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission ; mais je ne permets pas à la femme d'enseigner ni d'user d'autorité sur l'homme ; mais elle doit demeurer dans le silence » (1 Tim. 2 : 11-12 ; 1 Cor. 14 : 34).
 
 
                        1.4 La réunion d'humiliation :
 
            Bien que liée à des circonstances particulières, cette réunion est aussi une réunion d'assemblée. Elle a lieu après le constat d'une inconséquence notoire au sein de l'assemblée locale. A cette occasion, l'assemblée « mène deuil » devant le Seigneur : elle s'humilie devant Dieu en confessant son péché.
            La responsabilité collective est telle que l'inconséquence d'une personne au sein de la congrégation devient celle de toute la congrégation (Jos. 7 : 1-21). Il est écrit que  « si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui  » (1 Cor. 12 : 26). Ainsi, ce qui devait être une humiliation individuelle devient une humiliation collective.
            Dans la première épître aux  Corinthiens (5 : 1-2), l'apôtre Paul fait état d'une situation humiliante et malheureuse dans  l'assemblée à Corinthe : un frère avait pris la femme de son père ; c'était une fornication qu'on ne trouvait même pas parmi les nations ! En citant cet exemple, l'apôtre reproche aux Corinthiens de ne pas avoir mené deuil – pour ôter le méchant du milieu d'eux - suite à ce péché grave dont l'un d'entre eux s'était rendu coupable. Un tel contre témoignage ne devait laisser personne indifférent ou même vantard. Pourtant, hélas, c'était le cas pour les Corinthiens (1 Cor. 5 :6). Leur état spirituel était sans équivoque : ils étaient charnels (1 Cor. 3 : 1).
            Lors d'une telle réunion, les coeurs sont contrits ; l'assemblée doit s'approcher de Dieu dans le sentiment de sa misère, dans le deuil et les pleurs (Jac. 4 : 8-10). Elle doit juger le mal afin qu'il soit ôté au milieu du peuple de Dieu. Dieu est saint et l'assemblée qui est sa maison doit être maintenue dans la sainteté (Ps. 93 : 5). Cette humiliation ne doit pas être superficielle : ce ne doit pas être une humiliation des lèvres. Il faut se souvenir que Dieu regarde au coeur (Joël 2 : 12-13) ; Il ne méprisera pas un coeur brisé et humilié (Ps. 51 : 17 ; 2 Chr. 7 : 14).
 
 
 
2 - Les réunions convoquées :
 
            Dans cette deuxième catégorie de réunions, nous trouvons essentiellement des réunions plus ou moins occasionnelles, même si parfois elles peuvent avoir lieu assez régulièrement, sous l'initiative d'un ou de plusieurs serviteurs de Dieu. Parmi ces réunions, nous pouvons citer : la réunion d'information, la réunion pour l'étude de la Parole (conférence biblique, séminaire), la réunion à l'occasion d'un mariage...
 
 
                        2.1 La réunion d'information :
 
            C'est une réunion au cours de laquelle un ou plusieurs serviteurs de Dieu font un compte-rendu concernant l'exercice de leur ministère, suite à une mission d'évangélisation ou d'édification par exemple. Actes 14 : 19-27 nous apprend que Paul et Barnabas réunirent l'assemblée à Antioche pour faire un compte-rendu de leur voyage missionnaire à Derbe, à Lystre, à Iconium, ainsi que dans d'autres contrées où ils avaient annoncé la Parole. Cette réunion était sous leur responsabilité.
 
 
                        2.2 La réunion pour l'étude de la Parole :
 
            L'objet de cette réunion est l'étude de la Parole. Elle peut avoir lieu dans une assemblée locale, pour profiter du ministère d'un frère qui est sur place ou de celui d'un frère à l'oeuvre du Seigneur qui est de passage.
            L'assemblée peut donc se réunir sous l'initiative d'un ou de plusieurs serviteurs ayant un ministère de la Parole, pour être instruite dans la voie de la vérité. C'est en sondant les Ecritures que le troupeau se nourrit de Christ (Jean 5 : 39). Soyons comme ces croyants de Bérée qui « reçurent la parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les Ecritures pour voir si les choses étaient ainsi » (Act. 17 : 10-11).
            Chers frères, profitons des différents exposés sur la Parole pour notre affermissement !
 
 
                        2.3 La réunion à l'occasion d'un mariage :
 
            Si suite à un sujet d'humiliation l'assemblée peut se réunir, elle le peut également pour un sujet de réjouissance. Il est écrit : « réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent » ; « si un membre est glorifié, tous les membres se réjouissent avec lui » (Rom. 12 : 15 ; 1 Cor. 12 : 26).
            A l'occasion d'un mariage, l'assemblée se réunit non pas pour unir les conjoints - ce qui relève de la compétence de l'administrateur (en la personne du maire) – mais pour demander la bénédiction divine sur les mariés et pour partager leur joie.
            Normalement, cette réunion n'a pas sa raison d'être si le mariage n'est pas dans le Seigneur (1 Cor. 7 : 39b), car nous ne devons nous réjouir que dans le Seigneur (Phil. 4 : 4). Ainsi, l'assemblée n'a pas à se réunir si l'un des croyants se marie avec un incrédule, de peur de participer aux péchés des autres.
 
 
 
3 - Les réunions avec un but particulier :
 
            Ces réunions ont un caractère plus ou moins privé. Elles ne concernent qu'une catégorie de personnes au sein de l'assemblée locale. Par exemple, si l'on considère l'âge, nous avons des hommes âgés et des jeunes gens d'une part, des femmes âgées et des jeunes filles d'autre part (1 Tim. 5 : 1-2). Au point de vue de la responsabilité ou des charges, il y a au sein d'une assemblée locale des anciens -ou surveillants- et des serviteurs -ou diacres- (Phil. 1 : 1). Il peut y avoir une réunion à l'attention des serviteurs, pour parler de la gestion matérielle et financière. Dans ce sens, il peut y avoir aussi des réunions particulières pour les enfants - école du dimanche ou pour les frères ou encore les soeurs.
 
 
                        3.1 La réunion d'administration :
 
            Au sujet de la réunion d'administration, nous pouvons tirer instruction du concile de Jérusalem (Act. 15 : 6-31), bien qu'il s'agisse plutôt ici d'une réunion inter-assemblées. Suite à certains problèmes d'ordre doctrinal soulevés par des judaïsants, les apôtres, les anciens, et certains frères se réunirent à Jérusalem pour examiner cette situation qui troublait les assemblées d'entre les nations. « Le salut est dans le grand nombre des conseillers » (Prov. 24 : 6 ; 15 : 22). Au cours de cette réunion, les frères qui avaient la pensée du Seigneur l'ont exprimée en toute gravité, tandis que ceux qui n'avaient rien à communiquer se sont tus tout simplement (Act. 15 : 12-14).
            Cette réunion concerne les frères en communion en général, les conducteurs spirituels ou les frères graves en particulier. Du fait que les soeurs font partie de l'assemblée, les décisions d'assemblée doivent être prises en leur présence (réception à la Table du Seigneur, exclusion…).  
 
 
                        3.2 Les moments d'entretien entre des frères (ou entre des soeurs):
 
            Il y a des problèmes propres aux frères, des problèmes qu'on ne peut pas traiter de façon publique. Une réunion à l'attention des frères (jeunes et/ou âgés) pour débattre d'une question pratique et trouver une solution, peut alors s'avérer utile.
            Parmi les sujets qui peuvent faire l'objet d'une réflexion parmi les frères, nous pouvons citer : les jeunes et la sexualité (la chasteté dans le célibat, le comportement d'un frère vis-à-vis d'une soeur, le mariage, la vie conjugale…), le chrétien et le travail, la vie en société, etc. Selon la recommandation de l'apôtre Paul, Tite avait la responsabilité d'exhorter les jeunes hommes à être sobres (Tite 2 : 6).
 
            Comme c'est le cas pour les frères, des soeurs peuvent sans doute se retrouver avec crainte pour profiter, par exemple, de l'expérience d'une soeur âgée. La Bible recommande aux femmes âgées « d'instruire les jeunes femmes à aimer leurs maris, à aimer leurs enfants, à être sages, pures, occupées des soins de la maison, bonnes, soumises à leurs propres maris » (Tite 2 : 3-5). C'est dans ce cadre que la femme est autorisée à enseigner, et non pas sur la doctrine, mais sur des questions d'ordre pratique. Pensons à ces femmes qui s'étaient assemblées au bord du fleuve, en un endroit où on avait l'habitude de faire la prière, et peut-être pour prier (Act. 16 : 13-14). De l'une d'elle (Lydie), il est dit qu'elle servait Dieu.
 
 
 
            On constate souvent que certains chrétiens ont des préférences pour certaines réunions et méprisent plus ou moins les autres. Ainsi, nombreux sont les croyants qui ne fréquentent que la réunion de culte ; ne deviennent-ils pas ainsi des chrétiens du dimanche ? C'est dans ce lot que se trouve la plus grande partie des « faibles » du troupeau, ceux qui traînent les pas et sont une proie facile pour l'adversaire (comp. Ex. 17: 8-11 et 25 : 17-18). Leurs absences répétées aux réunions de prière et d'édification les rendent particulièrement vulnérables aux attaques de l'ennemi.
            La Bible nous exhorte à ne pas abandonner le rassemblement de nous-mêmes, comme quelques-uns ont l'habitude de faire (Héb. 10 : 25). Tout chrétien devrait prendre part régulièrement aux réunions d'assemblée, ainsi qu'à d'autres réunions qui ont lieu dans l'assemblée locale. C'est là que Dieu a commandé la bénédiction, la vie en Sa présence. La bénédiction de Dieu est avant tout pour ceux qui marchent sur le chemin de l'obéissance.
 
 
                                                                                           Ch. Mga