Sincérité devant Dieu
Soyons vrais devant le Seigneur
« Comme les gens s’étaient assemblés en foule par milliers au point de se piétiner les uns les autres, Jésus se mit d’abord à dire à ses disciples : Gardez-vous… de l’hypocrisie » (Luc 12 : 1).
Étonnant ! Si des milliers de personnes se bousculent pour entendre de la bouche de Jésus une bonne parole, Il met d’abord ses disciples en garde contre l’hypocrisie. Voilà qui n’est ni positif ni encourageant, penseront certains. Pourtant, le Seigneur ne se trompe pas !
L’hypocrisie caractérisait les chefs religieux de l’époque (lire : Matt. 23 : 1-28). Ils disaient et ne faisaient pas ; cela ôtait toute crédibilité à leurs enseignements. Ils imposaient aux autres des commandements qu’eux-mêmes n’accomplissaient pas. Comment ceux qui les écoutaient n’auraient-ils pas été découragés dans leur recherche de Dieu ? Enfin, ils se plaçaient entre Dieu et les hommes, en se présentant comme des maîtres à penser, des conducteurs. Ils supprimaient ainsi le dialogue direct entre une personne et Dieu. Ce dialogue est pourtant le seul moyen de nous approcher de Lui par la confession de nos péchés et la foi en Lui. Ils fermaient ainsi le royaume de Dieu devant les hommes, un royaume dans lequel eux-mêmes n’entraient pas.
Ami(e) croyant(e), tu peux, toi aussi, ressembler à ces hommes qui « nettoyaient l’extérieur de la coupe et du plat » (v. 26), sans se préoccuper de ce qui était important : nettoyer l’intérieur. Ceux qui te voient vivre tous les jours finissent toujours par discerner si ta conduite est en harmonie avec tes paroles.
D’abord, veille à être vrai(e) et sincère devant Dieu et devant les hommes, et alors ton témoignage pourra être reçu par ceux qui te voient vivre.
Sachons reconnaître nos fautes
« Soyez bons, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné » (Éph. 4 : 32).
”Pendant qu’il travaillait à son chef-d’œuvre : “La dernière cène”, Léonard de Vinci eut une dispute avec un passant. Il l’invectiva et le menaça en lui montrant les poings. Puis il retourna à ses pinceaux pour peindre le visage de Jésus. Mais il lui fut impossible de donner un seul coup de pinceau tant il était en colère. Alors, il rattrapa l’homme qu’il avait offensé pour lui demander pardon. Il put alors peindre dans la paix” (raconté par Gérard Fuller).
De même, nous ne pouvons pas refléter le caractère du Seigneur Jésus dans nos paroles et par nos actes si nous ne savons pas reconnaître nos torts devant celui que nous avons offensé.
Ma demande de pardon doit être sincère, basée sur des faits pour lesquels je reconnais mes torts. Si je dis seulement : “Je te demande pardon si je t’ai blessé”, au fond, je n’admets aucune faute envers l’autre, j’admets tout au plus que j’ai pu le faire souffrir. Je dois être précis, prendre conscience de ma faute et l’énoncer clairement : “À telle occasion, j’ai fait telle chose. C’était méchant et injuste de ma part. Je t’en demande pardon”.
Cette attitude envers celui à qui j’ai fait du tort ne peut pas être dissociée de la confession à Dieu de ce que j’ai fait. L’un ne va pas sans l’autre. C’est dans la force que me donne le pardon de Dieu que je trouverai la force d’avouer ma faute à celui à qui j’ai fait du tort, la force aussi de ne plus recommencer. Et je saurai que ma confession à Dieu a été vraie si je peux humblement aller vers l’autre et lui dire : “J’ai eu tort”.
Vivons avec Dieu l’instant présent
« Je me suis toujours proposé l’Éternel devant moi ; parce qu’il est à ma droite je ne serai pas ébranlé » (Ps. 16 : 8).
Regarder vers le passé ou se projeter dans le futur peut nous faire oublier le présent, l’instant qui passe, que Dieu veut nous faire vivre avec Lui. Au cours d’une journée, combien d’occasions se présentent où Celui qui nous donne la vie veut nous montrer qu’Il est là, proche, bienveillant, qu’Il nous garde du mal et nous délivre… Présent dans tous les détails de notre existence, Il attend aussi en retour une pensée de reconnaissance, un chant de louange de la part de celui qu’il a racheté.
Le Seigneur est toujours prêt à écouter tes interrogations, peut-être un cri dans l’urgence d’une situation délicate. Ton quotidien se passe-t-il dans la présence du Seigneur Jésus ? Lui-même, l’homme parfait, disait à son Père : « Je savais que tu m’entends toujours » (Jean 11 : 42).
Vivre l’instant présent dans une telle attitude de cœur transformera chacune de tes journées. L’ennui, la routine, la monotonie disparaîtront au profit de la paix, d’un ressourcement permanent à la source de l’amour qui est Christ.
Ce n’est pas toujours facile ; certaines circonstances peuvent rendre l’instant qui passe lourd, difficile à gérer, éprouvant pour la foi… Mais Jésus veut te consoler, Il frappe à la porte de ton cœur pour te décharger de tes fardeaux, essuyer tes larmes, entendre tes peines, tes soucis, répondre à la confession de tes péchés pour les pardonner. Il veut te délivrer de ce qui rend l’instant présent pénible et, dans tes tempêtes intérieures, t’inonder de sa paix. « Il est l’ami qui aime en tout temps » (Prov. 17 : 17).
« La Bonne Semence » (09-02-2019 ; 26-03-2020 ; 26-02-2020 ) www.labonnesemence.com