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TOUJOURS PRÊTS


Prêts à aller

            Il faut des ouvriers pour « travailler dans ma vigne » ; « qui enverrai-je, et qui ira pour nous ? » Si cet appel du Seigneur atteignait notre oreille et notre cœur, serions-nous prêts à répondre : « Me voici, envoie-moi » (Matt. 21 : 28 ; És. 6 : 8) ? Serions-nous prêts à prendre notre part des difficultés et des fatigues du travail ? Serions-nous disposés à abandonner nos aises, notre confort, nos intérêts, nos amis pour écouter la voix de notre Sauveur ?
            Il a pourtant fait assez pour nous, n’est-Il pas en droit d’attendre quelque chose en retour - bien plus : que nous nous donnions entièrement à Lui ?
            Serais-tu prêt(e) à aller ?


Prêts à attendre

            Quelques-uns d’entre nous ont peut-être déjà obtenu quelque grand désir dont il leur a fallu longtemps attendre la réalisation. C’est si dur d’attendre, et la lassitude nous prend facilement ! Que de fois n’avons-nous pas demandé au Seigneur de nous exaucer, faisant monter devant Lui une prière ardente pour qu’Il ouvre enfin le chemin. Peut-être étions-nous tout près du but désiré, nous croyions déjà l’atteindre, et soudain le Seigneur a dit : Non. Avons-nous pu alors nous incliner devant sa volonté sainte, ou avons-nous continué la route, mécontents et tristes, oubliant que dans tout ce qu’Il nous envoie, son but est de nous former pour la gloire ? Sommes-nous prêts à nous confier en Lui ?
            Es-tu prêt(e) à attendre ?


Prêts à Le servir dans les petites choses 

            D’autres se sentent appelés à faire de grandes choses car il leur a été certainement départi des dons tout particuliers ; ils le savent bien et des amis leur en ont aussi parlé. Ne pourraient-ils pas ici ou là rendre quelque petit service ou être en aide à un enfant de Dieu, âgé ou malade, qui n’est plus en état d’accomplir sa tâche comme autrefois et a besoin de quelqu’un pour combler cette lacune ?
            Ah ! comme notre cœur orgueilleux est vite blessé ! Celui qui a besoin de secours est si peu connu ; il n’a aucun don particulier et n’atteint certes ni à notre instruction, ni à nos capacités. C’est un service bien peu en vue et qui demande force de renoncement à soi-même. Et nous le refusons, peut-être en alléguant que nous n’avons pas le temps de nous en occuper. Mais au fond, n’est-ce pas plutôt l’amour que le temps qui nous manque ? Le Seigneur avait voulu nous ouvrir une porte et nous avons refusé d’entrer dans Son chemin !
            Es-tu prêt(e) à Le servir dans les petites choses ?


Prêts à nous laisser mettre de côté

            Être mis de côté, avons-nous déjà éprouvé combien cela est désagréable à la chair ? - Chacun n’a-t-il pas le droit d’occuper une place ici-bas ? Pourquoi serait-ce justement nous qui devrions nous laisser mettre de côté ? Ne valons-nous pas autant que les autres ? Nous voudrions pourtant bien que l’on ait quelque égard pour notre personne !
            Oui, c’est vrai, nous aimons à être connus, admirés. Mais est-ce là manifester les caractères du Sauveur auquel nous appartenons, Lui qui était « méprisé et délaissé des hommes... et comme quelqu’un de qui on cache sa face ». Être mort avec Christ, n’est-ce pas être mort à tout ce que nous sommes, et à notre « moi » en particulier ? Qu’importe alors si nous devons parfois supporter d’être mis de côté ou accepter que l’on ne tienne pas toujours compte de nous ? Le vieil homme est crucifié et Christ vit en nous : Christ en nous, c’est la force pour tout traverser, c’est le secret pour être vainqueur et pour aller en avant, quel que soit le chemin.
            Comme Lui, es-tu prêt(e) à te laisser mettre de côté ?


Prêts à nous reposer 

            D’autres enfin parmi nous sont dans l’activité heureuse et nouvelle, dans le travail pour les autres ; tout leur temps est rempli par leurs nombreuses occupations. Cela paraît excellent, et pourtant, sans qu’on s’en doute peut-être, recherche de soi, orgueil même, se cachent derrière cette humilité extérieure. N’est-ce pas le service plutôt que le Seigneur qui occupe et remplit les pensées ?
            Et au milieu du travail, le Seigneur vient nous prendre par la main pour nous retenir malgré nous, tranquillement auprès de Lui : « Venez à l’écart... et reposez-vous un peu » (Marc 6 : 31). Il nous amène parfois sur un lit de maladie, ou nous arrête par quelque autre moyen. Et la question brûlante monte à nos lèvres : Seigneur, pourquoi ? Pourquoi est-ce moi que tu éprouves ?
            Nous avons tant de peine à comprendre que tout cela n’est que l’expression de son amour, de ses soins à l’égard de son enfant en danger de s’éloigner de Lui et de rechercher ses goûts personnels. Il Lui fallait ramener nos pensées sur sa Personne et pour cela Il devait nous apprendre à venir de nouveau nous reposer à ses pieds, pour être enseignés par Lui, à l’écart, dans la tranquillité et dans la solitude. Avons-nous aussi appris à faire silence pour Le laisser parler ?
            Es-tu prêt(e) à te reposer ?


D’après G. André – Extrait de « Avançons… jusqu’à Lui »