LES « QUARANTE JOURS » DANS LA PAROLE DE DIEU (1)
I - LES QUARANTE JOURS DU DÉLUGE – Le péché et son jugement
La cause du jugement
Le monde n'a pas changé
La patience de Dieu
Les eaux de la mort et le lieu de refuge
La foi de Noé récompensée
Tout lecteur de la Bible ne peut manquer d'être frappé par le fait que des périodes de 40 jours y sont mentionnées à de nombreuses reprises. On a suggéré différentes interprétations de la signification typique du nombre 40. Quoi qu'il en soit, et sans vouloir dogmatiser là-dessus, on est heureux de pouvoir tirer quelques leçons spirituelles des occasions où la Parole emploie cette expression : « quarante jours ». Dans sa sagesse, Dieu a daigné se servir Lui-même de ces périodes, pour la bénédiction et l'instruction de son peuple, dans ce Livre qui contient la révélation de Lui-même et de ses voies pour la gloire de son Fils.
Le nombre 40 est intimement lié avec la mise à l'essai ou à l'épreuve de l'homme ; comme aussi avec la sanction encourue par le péché, ou avec sa confession, ou sa punition, sous le gouvernement de Dieu.
Ainsi, nous voyons :
- les « quarante jours » et « quarante nuits » de la tentation de Christ (Matt. 4 : 2 ; Marc 1 : 13 ; Luc 4 : 2)
- les « quarante jours » et « quarante nuits » pendant lesquels les eaux du déluge furent sur la terre (Gen. 7) ;
- les « quarante ans » pendant lesquels Israël a été condamné à errer dans le désert à cause de son péché (Nom. 14) ;
- les « quarante coups » que devait recevoir, dans certains cas, celui qui avait désobéi à la loi de Moïse (Deut. 25 ; voir 2 Cor. 11 : 24) ;
- L'Égypte devait être un désert de désolation, inhabité « pendant quarante ans » (Ezé. 29 :11) ;
- Moïse intercède pour Israël « quarante jours » et « quarante nuits » (Deut. 9 : 25) ;
- Les Ninivites proclament un jeûne de « quarante jours » (Jon. 3 : 4) ;
- Ezéchiel doit porter l'iniquité de la maison de Juda pendant « quarante jours » (Ezé. 4 : 6).
On pourrait citer beaucoup d'autres passages qui confirment que ce nombre typique est toujours en relation avec la mise à l'épreuve de l'homme, et que, en même temps, il se rapporte au péché et à la condition dans laquelle le péché a amené l'homme, avec la confession du péché, sa pénalité ou sa punition.
Mais dans cette étude intéressante, il y a un point très remarquable ; nous trouvons en effet que ces cas de 40 jours commencent à un certain moment particulier de l'histoire de l'homme dans l'Écriture, et finissent à un autre moment d'une signification remarquable.
La première fois que « quarante jours » sont mentionnés, c'est au déluge : « La pluie fut sur la terre quarante jours et quarante nuits » (Gen. 7 : 12) : un moment marqué par ce terrible jugement de Dieu.
Et la dernière fois c'est après la résurrection de Christ, un moment resplendissant de l'espérance de choses meilleures, quand Il est resté sur la terre avec ses disciples : « Pendant quarante jours, il se montra à eux et leur parla de ce qui concerne le royaume de Dieu » (Act. 1 : 3).
On trouve dans la Parole de Dieu, avec ces deux cas extrêmes, une série de périodes de « quarante jours », qui nous présente un tableau de l'ensemble des relations morales de Dieu avec l'homme, et de l'homme avec Dieu - un tableau bien ordonné et clair, où nous reconnaissons l'Auteur de l'Écriture lui-même, dans sa sagesse et sa grâce infinies.
Voici la liste des circonstances que nous considérerons :
1 - Les quarante jours du déluge, caractérisés par le péché et son jugement (Gen. 7 : 4 ; 8 : 6).
2 - Les quarante jours de Moïse sur le mont Sinaï, lorsque la loi est donnée (Deut. 9 : 9), puis les seconds quarante jours de son intercession pour Israël (Deut. 10 : 10). Nous voyons là la loi et la grâce.
3 - « Les quarante jours de l'exploration de Canaan (Nom. 13 : 26), qui nous parlent de foi et d'incrédulité.
4 - Les quarante jours du voyage d'Élie de Beër-Sheba à Horeb (1 Rois 19 : 1-8), qui manifestent la faiblesse humaine et la force divine.
5 - Les quarante jours de Ninive (Jonas 3) qui nous parlent de repentance et de pardon.
6- Les quarante jours de la tentation du Seigneur nous présentent d'une manière particulièrement précieuse le combat et la victoire (Matt. 4 : 2 ; Marc 1 : 12 ; Luc 4 : 2).
7 - Enfin les quarante jours après la résurrection, la rédemption et la gloire (Act. 1 : 3).
Le tableau est ainsi complet : la corruption complète du monde ouvre la série de ces « quarante jours » ; elle se poursuit à travers l'Écriture, et nous présente les diverses justes exigences de Dieu, ses voies de grâce et de pardon, et les exercices de cœur de son peuple - jusqu'à ce que le Seigneur la termine d'une manière parfaite, lorsque, comme homme, après avoir souffert, Il prend sa place à la droite de Dieu dans la gloire.
I - LES QUARANTE JOURS DU DÉLUGE – Le péché et son jugement
C’est le moment où Dieu a exercé pour la première fois un jugement sur le monde à cause du péché. Jugement terrible, implacable, qui a fait disparaître dans les flots du déluge la violence et la corruption dont la terre était remplie.
De nombreux autres passages de l'Écriture font allusion à cette scène (voir Ps. 32 : 6 ; És. 54 : 9 ; Matt. 24 : 37-39 ; Luc 17 : 26-27 ; Héb. 11 : 7 ; 1 Pier. 3 : 20 ; 2 Pier. 2 : 5).
Le déluge est aussi employé comme type, mais rien que comme type, comme l'ombre de ce jour terrible de jugement qui atteindra le monde - un jugement plus grand que celui de l'eau, celui de la fureur de la colère du Tout-Puissant. Ce n'est pas le jugement des morts qui est placé devant nous ici, mais celui des vivants, de ceux qui seront surpris dans les occupations de la vie, mangeant et buvant, se mariant et donnant en mariage, poursuivant leur marche ordinaire, mais péchant et continuant à pécher jusqu'au moment solennel où un jugement auquel il est impossible de résister tombera sur le monde que Dieu dans sa longue patience a supporté depuis 6 000 ans !
Quelle est donc la cause qui a amené Dieu à juger le monde de telle manière aux jours de Noé ? C’est le péché. Il a amené Dieu à décider le plus terrible jugement qui soit jamais sorti des mains du Dieu qui est amour. Et pourtant il n'est qu'une ombre bien faible du jugement éternel qui doit venir, quand le temps de la grâce sera passé, qu'il n'y aura plus de miséricorde, plus de réponse aux supplications !
Quand le jugement arrivera, il s'abattra avec une force irrésistible et il n'y aura plus place pour la miséricorde. Ces deux choses ne peuvent pas aller ensemble. Sans doute « la miséricorde s’élève au-dessus du jugement » (Jac. 2 : 13). Cela est heureusement vrai aujourd'hui. Le cri de la foi est : « Dans la colère, souviens-toi de la miséricorde » (Hab. 3 : 2) ; mais du moment que le jugement - « l’œuvre étrange » de Dieu (És. 28 : 21) - commence, la miséricorde, dans laquelle Dieu trouve son plaisir, a pris fin. Il faut que le jugement accomplisse sa mission solennelle !
Quelle affreuse illusion que celle où les hommes sont plongés ! Ils pensent que Dieu est trop miséricordieux pour les condamner. Mais ne vous trompez pas ainsi, ne croyez pas que vous pourrez implorer la miséricorde en ce jour-là et être entendu. La miséricorde attend patiemment aujourd'hui ; mais son jour sera fini, et pour toujours, lorsque celui du jugement viendra.
Le péché remplissait la terre ; la violence et la corruption caractérisaient ce monde que Dieu avait fait « très bon » (Gen. 1 : 31). Cela a commencé chez les individus, s’est répandu dans les familles, a corrompu les maisons et les communautés comme un ferment actif. Dieu décrit l'état des choses par ces mots soigneusement pesés : « L'Éternel vit que la méchanceté de l'homme était grande sur la terre, et que toute l'imagination des pensées de son cœur n'était que méchanceté en tout temps » (Gen. 6 : 5). Remarquez ces mots : « toute... n'était que... en tout temps ». Pas d'exception. Peut-être aurait-on pu penser que cette conscience que Dieu avait donnée à l'homme après la chute (3 : 5, 22), aurait pu garder quelque trace d'une aspiration vers le bien, même s’il n’y avait aucune force pour l'accomplir. - Non, « toute » l'imagination de son cœur n’était que « mal ». - Mais, dira-t-on encore, il aurait pu ne pas en être toujours ainsi ; ne restait-il aucune trace du travail de Dieu, quelque mélange de bien ? - Non, nous lisons encore que cette imagination n'était que méchanceté - le mal sans trace de bien. Et cela en tout temps ; le matin, le jour et la nuit, la somme des pensées de son cœur était mauvaise, sans exception, sans mélange, sans interruption ! Le péché sans frein se montrait dans toute son horreur.
Le monde est-il meilleur maintenant ? Il est exactement le même. L'homme a des freins moraux, sociaux, religieux, politiques ; le péché ne peut pas se manifester sans entraves, ni faire en plein jour ce qu'il fait quand les yeux du monde ne peuvent pas le voir. Mais enlevez ces freins, tenez-les une heure dans l'impuissance, mettez le monde à l'épreuve et voyez comment il va se comporter. Il ne resterait pas une des paisibles maisons de ce pays qui ne soit remplie de sang et d'abomination !
Le cœur de l'homme est toujours le même, il ne change pas. Mais il est certainement plus responsable aujourd'hui qu'aux jours du déluge ; la marée du mal monte, monte, jusqu'à ce qu'une fois encore elle se brise devant le jugement inexorable de Dieu.
Le « monde d'impies » (2 Pier. 2 : 5) a été jugé autrefois par les eaux du déluge, et « comme il arriva aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il aux jours du Fils de l'homme : on mangeait, on buvait, on se mariait, on donnait en mariage, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; alors le déluge vint et les fit tous périr » (Luc 17 : 26-27).
Ne nous étonnons pas que « l'Éternel se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre », et qu'Il « s'en affligea dans son cœur ». Nous n'aimons pas voir gâter l'ouvrage de nos mains. Dieu non plus ; c'est pourquoi Il décida de le détruire. Mais avant de frapper, Il donne du temps, et un témoignage au cœur de l'homme, « soit qu'ils écoutent, soit qu'ils n'en fassent rien » (voir Ézé. 2 : 5, 7 ; 3 : 11).
Trois fois 40 ans, voilà le répit qui a été donné. « La miséricorde s'élève au-dessus du jugement. » Quand Dieu a décidé le jugement, Il dit encore : Je vais leur donner du temps ! « La patience de Dieu attendait dans les jours de Noé » (1 Pier. 3 : 20). C’est le salut ; mais plus encore, Dieu veut leur envoyer un prédicateur. Noé a été un « prédicateur de justice » pour ce monde d’impies (2 Pier. 2 : 5). Je ne pense pas que Dieu ait annoncé à Noé la durée du délai qu’Il avait accordé au monde pour qu’il se repente. Cela aurait été briser la triple corde de la foi, de l’espérance et de l’amour. Ces trois choses étaient en exercice dans le cœur du patriarche pendant qu’il prêchait, qu’il rendait témoignage et que l’arche se préparait. Dieu connaissait par devers Lui-même le temps assigné, comme Il connaît tout.
Pendant ces 120 étranges années, quatre témoignages ont été adressés, simultanément, à la conscience de l’homme :
- L’Esprit de Dieu contestait avec l’homme ; mais il ne devait pas contester à toujours - c’est très solennel.
- Noé prêchait. L’Esprit de Christ était en lui ; en effet l’apôtre Pierre dit que l’Esprit du Christ était dans les prophètes (1 Pier. 1 : 11). C’est par cet Esprit de Christ que Noé a prêché aux esprits de ceux qui sont perdus, et se trouvent maintenant en prison (voir 1 Pier. 3 : 19).
- La longue patience de Dieu attendait ; nous savons par un autre passage que « la patience de notre Seigneur est salut » (2 Pier. 3 : 15).
- Il y avait encore un appel éloquent quoique silencieux pendant ces 120 ans. L’arche de Noé se construisait ; sa superstructure prenait forme chaque jour à leurs yeux. Elle en appelait au fond de leur âme. Elle prouvait la réalité de la foi du prédicateur – il était sous l’empire de la parole qu’il annonçait – elle le formait lui-même. Pour les autres, ce pouvait être un sujet de raillerie.
Ces quatre témoignages parlaient ainsi jour après jour aux oreilles des hommes, avec les résultats dont nous allons maintenant nous occuper. Combien les entendirent et les crurent ? Je n’hésite pas à dire : pas un seul. « Ils ne se doutèrent de rien jusqu’à l’arrivée du déluge qui les emporta tous » (Matt. 24 : 39) ; ils périrent, non sans avoir eu le témoignage de Dieu, mais ils ne crurent pas.
Enfin les 120 ans touchèrent à leur terme. Les saisons s’étaient succédé comme d’habitude ; le soleil avait continué à briller et la terre à rendre son fruit ; mais la corruption mûrissait pour le jugement aux yeux de Celui qui ne peut pas supporter le péché ni avoir contact avec lui. La 120ème année finissait et aucun signe ne se voyait. Mais, « parce que la sentence contre les mauvaises œuvres ne s’exécute pas immédiatement, à cause de cela le cœur des fils des hommes est au-dedans d’eux plein d’envie de faire le mal » (Ecc. 8 : 11).
Et voilà qu’au moment où le coup va tomber, Dieu (et il n’y a que Lui qui soit digne d’agir ainsi) le suspend ! Cela nous rappelle cette parole : « Le Seigneur… est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse » (2 Pier. 3 : 9). La voix de la grâce retentit à nouveau : « Encore sept jours » (Gen. 7 : 4) - sept jours de plus de la patience de Dieu – sept jours encore de contestations de l’Esprit – sept jours pour un dernier appel, tel que personne n’en a jamais entendu de semblable, que les bêtes qui périssent ont adressé à l’homme incrédule, plus obéissantes que lui à la voix du Créateur ! Elles entrent dans l’arche deux par deux, et par sept !
Les sept jours deviennent six – cinq – quatre – trois – deux – un ; encore aucun signe de la colère menaçante ; l’incrédulité peut encore triompher un court moment. « Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître » (És. 1 : 3), mieux que l’homme la voix de son Créateur ! L’engourdissement de la mort est sur les âmes, aucun signe qu’un cœur se soit laissé toucher, ou qu’une conscience ait été troublée. La stupeur de la mort est tombée sur l’homme, et la patience de Dieu est arrivée à son terme. « L’Éternel ferma l’arche sur lui », lisons-nous (Gen. 7 : 16).
Les eaux de la mort et le lieu de refuge
Maintenant, la pluie commence à tomber, et les eaux montent, montent, montent. « Les fontaines du grand abîme se rompirent, et les écluses des cieux s’ouvrirent, et la pluie fut sur la terre quarante jours et quarante nuits » (Gen. 7 : 11-12). L’arche est soulevée au-dessus de la terre ; les hautes collines, puis les montagnes sont recouvertes et toute chair expire. Tout ce qui avait vie est détruit : hommes, bétail, reptiles et oiseaux des cieux. En quelques jours la vie du monde cesse. Noé seul reste en vie avec ceux qui étaient avec lui dans l’arche. Le voile funèbre des eaux puissantes cache la scène, enveloppant tous les vivants dans les plis de la mort et du jugement. Un seul homme reste, avec ceux qui l’ont suivi : « huit personnes (1 Pier. 3 : 20) sont sauvées par ce qui était mort et jugement pour les autres.
Dieu a tiré un rideau sur cette scène ; les cris, les appels à la miséricorde ne nous sont pas rapportés : les sentiments de ces âmes remplies de désespoir, les détails de tout ce qui s’est passé restent inconnus. Mais nous pouvons bien nous représenter les terreurs de ceux qui, l’un après l’autre, étaient entraînés dans les eaux. Rien de cela n’est raconté. Il Lui suffit de dire que les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage « jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche (ils ne se doutèrent de rien jusqu’à l’arrivée du déluge qui les emporta tous) » (Matt. 24 : 38-39).
« Par la foi, Noé, divinement averti de ce qui ne se voyait pas encore, craignit et construisit une arche pour la sauvegarde de sa famille : par cette arche il condamna le monde et devint héritier de la justice qui est selon la foi » (Héb. 11 : 7). Nous lisons ici que Noé possédait deux choses par quoi il différait de tout le monde qui l’entourait :
- une foi humble dans le chemin que Dieu lui offrait pour échapper ;
- une sainte crainte de ce grand jugement, dont il avait entendu parler.
La crainte de Dieu qui, s’Il est Dieu, doit revendiquer par le jugement son nom outragé, et la foi en Celui qui, avant que vienne ce jour, a envoyé le Juge pour être d’abord le Sauveur.
Le connaître comme Sauveur, c’est la certitude de ne jamais Le connaître comme Juge. Mais Le connaître comme Juge, c’est ne jamais Le connaître comme Sauveur. Il a déjà été à la croix, sous le saint et juste jugement contre le péché, qui L’a atteint. Là, Il a été « fait péché pour nous » (2 Cor. 5 : 21), Il a complètement réglé toute la question, et cela pour toujours ! Là Il a enduré la colère, Il a bu la coupe, Il a « porté nos péchés » (1 Pier. 2 : 24). Il est mort, accomplissant la rédemption pour tous ceux qui viennent à Dieu par Lui.
Mais Il n’est plus là maintenant. Christ est sur le crucifix que les religions présentent à l’homme, car la pensée humaine ne va pas au-delà d’un Christ sur la croix, d’une rédemption non accomplie ! - Non, Christ n’est pas là. Il y a été, Il n’y est plus maintenant. La pensée de Dieu n’est pas un crucifix avec Christ cloué dessus, mais un Christ qui n’y est plus et qui est dans la gloire ! Il n’a pas emmené avec Lui les péchés qu’Il a portés sur la croix ; ils étaient effacés avant qu’Il ne la quitte, et ôtés pour toujours pour ceux qui Lui appartiennent. Alors, « ayant fait par lui-même la purification des péchés », Il est « monté en haut » et « s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux » (Héb. 1 : 3 ; Éph. 4 : 8).
La conscience est purifiée lorsque nous croyons ; les péchés ont été expiés à la croix. La foi le sait, et Dieu le sait. « La justice qui vient de la foi parle ainsi (celle dont Noé devint héritier) : Ne dis pas en ton cœur : Qui montera au ciel ? » - Dieu ne demande pas de grandes choses de vous – « ou : Qui descendra dans l’abîme ? » - Non, « la parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, c’est-à-dire la parole de la foi, que nous prêchons : Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé » (Rom. 10 : 6-9). Et encore : « Quiconque croit en Lui ne sera pas confus » (v. 11).
Est-ce votre joie, cher lecteur, de penser que Dieu est patient et veut sauver les pécheurs ? Son Esprit conteste encore avec l’homme, mais Il a dit aussi qu’Il ne contesterait pas à toujours. Parole solennelle pour ceux qui n’ont pas encore répondu à son appel.
D'après F. G. Patterson – "Messager évangélique" (année 1957)
À suivre