La joie chrétienne
Le secret de la joie pour le croyant
Une joie qui ne dépend pas des circonstances
La joie trouvée dans la Parole de Dieu
De nombreux sujets de joie
Un homme s'est rendu un jour chez un psychiatre. Il lui a dit combien il était déprimé. Il s’ennuyait profondément et sa vie était vide. Le médecin lui a dit : Écoutez, il y a un cirque en ville. Il a, au programme, un clown qui fait s'écrouler de rire tout le monde. Tous ceux qui l’ont vu en disent du bien. - L’homme a répondu : Ce clown, c’est moi ! - Il était profondément triste et désirait désespérément trouver le secret d'une joie durable.
Le secret de la joie pour le croyant
En Jérémie 2, l’Éternel plaidait avec son peuple Israël. Il disait : « Mon peuple a fait deux maux : ils m’ont abandonné, moi, la source des eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau» (v. 13). Le peuple avait abandonné son Dieu et l’avait « remplacé » par ce qui n'apportait aucune joie : des citernes fendues !
Quel est donc le secret d'une vraie joie pour le croyant ? La joie fait partie du fruit de l’Esprit (Gal. 5 : 22). Nous sommes exhortés à ne pas « nous enivrer de vin », ce qui mène à la débauche, mais à être « remplis de l’Esprit » (Éph. 5 : 18). Lorsque tu as reçu le Seigneur Jésus comme ton Sauveur, tu as reçu le Saint Esprit. Il veut te posséder tout entier. Hélas, comme Israël aux jours de Jérémie, tu as pu laisser entrer dans ta vie beaucoup de choses qui éteignent et attristent l’Esprit de Dieu (1 Thes. 5 : 19 ; Éph. 4 : 30).
Écoute les paroles du Seigneur : « Je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit complète » (Jean 15 : 11). En Jean 20, on lit : « Les disciples furent remplis de joie quand ils virent le Seigneur » (v. 20). C'est cela la joie du croyant ! Fixe les yeux sur Jésus, ton Seigneur ressuscité, et non sur les circonstances. Paul, l’apôtre, le prisonnier du Seigneur, l’esclave de Jésus Christ, qui s’appelait « le premier des pécheurs », se réjouissait en contemplant le Seigneur dans la gloire. Cette joie a grandi tout au long de sa vie. En Actes 9, il parle d’une « lumière » (v. 3) ; au chapitre 22, d’une « grande lumière » (v. 6) et, au chapitre 26, d’une « lumière plus éclatante que la splendeur du soleil » (v. 13). Sa joie était telle qu’il désirait que le roi Agrippa, et tous ceux qui l’écoutaient à ce moment-là, deviennent comme lui, à part ses liens (Act. 26 : 29).
Une joie qui ne dépend pas des circonstances
Habakuk ne comprenait pas pourquoi Dieu utilisait les méchants pour punir son peuple Israël. Mais quand il a réalisé que Dieu dirigeait tout, il a été encouragé dans sa détresse. Il a pu dire : « Le figuier ne fleurira pas, et il n’y aura point de produit dans les vignes ; le travail de l’olivier mentira, et les campagnes ne produiront pas de nourriture ; les brebis manqueront dans le parc, et il n’y aura pas de bœufs dans les étables ; mais moi, je me réjouirai en l’Éternel, je m’égayerai dans le Dieu de mon salut » (Hab. 3 : 17-18).
Aux jours de Néhémie, le peuple était dans l'opprobre et méprisé. En Néhémie 8, nous lisons : « Tout le peuple s’assembla comme un seul homme sur la place qui est devant la porte des eaux » (v. 1). Le livre de la Loi est apporté. Les lévites « lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu, et ils en donnaient le sens et le faisaient comprendre lorsqu’on lisait » (v. 8). La Parole de Dieu est expliquée, puis Néhémie leur dit : « Allez, mangez de ce qui est gras et buvez de ce qui est doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien de préparé, car ce jour est saint, consacré à notre Seigneur. Et ne vous affligez pas, car la joie de l’Éternel est votre force » (v.10). La Parole écrite était pour eux source de joie ; pour toi, ami(e) croyant(e), c’est « la Parole vivante », Christ lui-même.
La joie trouvée dans la Parole de Dieu
Nous voyons aussi la même source de joie pour les deux disciples qui allaient à un village appelé Emmaüs. Le Seigneur vient à leur rencontre lorsqu’ils sont découragés et leur dit : « Quels sont ces propos que vous échangez en marchant ? Et vous êtes tristes ! » (Luc 24 : 17). Le Seigneur marche avec eux et leur explique les Écritures (la Parole de Dieu écrite qu'ils avaient alors). Plus tard, ces disciples ont pu dire : « Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin, et qu’il nous ouvrait les Écritures ? » (v. 32). Quelle expérience pour eux, de passer d'un état de profonde tristesse à des cœurs débordants de joie ! Christ leur a expliqué les Écritures, elles parlaient de Lui (voir Jean 5 : 39). Lire la Parole et être occupé du Seigneur Jésus, tout cela remplit ton cœur de joie. Il est écrit : « Tes paroles se sont-elles trouvées, je les ai mangées ; et tes paroles ont été pour moi l’allégresse et la joie de mon cœur ; car je suis appelé de ton nom, ô Éternel, Dieu des armées ! » (Jér. 15 : 16).
Le Nouveau Testament commence avec la mention de la joie. Un ange dit : « N’ayez pas peur, car voici, je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie, qui sera pour tout le peuple » (Luc 2 : 10). Il se termine aussi avec de la joie. Dans le livre de l’Apocalypse, on lit : « Réjouissons-nous et tressaillons de joie et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues ; sa femme s’est préparée » (Apoc. 19 : 7).
Jeune ami(e) chrétien(ne), tu as beaucoup de sujets de joie pour lesquels tu peux rendre grâces à Dieu.
Tes péchés sont pardonnés
Le Seigneur dit à l'homme paralysé : « Bon courage… tes péchés sont pardonnés » (Matt. 9. 2). Au Psaume 32, David dit aussi : « Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! » (v. 1). En Romains 4, l’apôtre Paul fait référence à ce verset (v. 6-7). Quelle joie de savoir que Dieu ne se souviendra plus jamais de tes péchés, ni de tes iniquités (Héb. 8 : 12) !
N’aie pas peur !
En Marc 6, le Seigneur utilise ces mots « Ayez bon courage », pour la deuxième fois (v. 50). Il assure alors les siens de sa présence, en disant : « Ayez bon courage ; c’est moi ; n’ayez pas peur ». Il a promis : « Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas » (Héb. 13 : 5). « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois pas inquiet, car moi je suis ton Dieu. Je te fortifierai ; oui, je t’aiderai ; oui, je te soutiendrai par la droite de ma justice » (És. 41 : 10). Dans tous ces versets, le Seigneur nous assure de sa présence, d’une manière ou d’une autre. C’est une réelle consolation pour nous ! David a fait l’expérience suivante : se tenir dans la présence du Seigneur remplit de joie, c’est même « un rassasiement de joie » (Ps. 16 : 11).
Ne sois pas découragé
La troisième fois que le Seigneur dit « Ayez bon courage », Il ajoute : « Moi j’ai vaincu le monde » (Jean 16 : 33). Il a remporté la victoire ! Nous voyons que le monde est contre le peuple de Dieu, que les hommes sont hostiles aux chrétiens et les haïssent. Tu ne devrais cependant pas être découragé ou triste, mais avoir bon courage, car le Seigneur a triomphé.
Tu peux jouir dès maintenant de ce que Christ a fait pour la gloire de Dieu et la bénédiction de l'homme. Il a accompli l’œuvre nécessaire pour la révélation des plans de Dieu. Il est victorieux. En Colossiens 2, Paul écrit à ce sujet : Christ a « dépouillé les pouvoirs et les autorités » (v. 15). En Hébreux 2, on lit qu’Il a rendu le diable « impuissant » (v. 14). Ces deux passages nous montrent que Christ a remporté la victoire sur Satan et ses anges. En Apocalypse 1, il nous est dit qu’Il a vaincu la mort (v. 18). C’est une victoire que nous pouvons considérer avec joie. Il est venu sur cette terre, parfaitement obéissant à son Dieu et Père. Il a vécu en accord parfait avec la Parole de Dieu (voir aussi Matt. 4 : 4). En tout cela, Il est un exemple pour nous. Son plus cher désir était de faire la volonté de son Père (Jean 4 : 34), quelles que soient les circonstances, l’hostilité ou l’opposition. Il a enduré toutes ces difficultés « à cause de la joie qui était devant lui » (Héb. 12 : 2).
Ton cœur ne devrait-il pas déborder de chants de louanges, comme l’apôtre Paul a pu le faire ? Il a dit : « Grâces à Dieu qui nous mène toujours en triomphe dans le Christ et manifeste par nous l’odeur de sa connaissance en tout lieu » (2 Cor. 2 : 14). Tu peux partager cette joie ; tu peux être victorieux parce que Christ l’a été. Dans tes circonstances, tu n’as peut-être pas beaucoup de raisons de te réjouir, mais tu peux toujours te réjouir « dans le Seigneur » (Phil. 4 : 4).
D’après un article de : « L’explorateur chrétien » n° 6