NOTES SUR LE LIVRE DE LA GENESE : chapitres 1-11 : 26 (3)
GENESE : chapitre 5
1- Un peuple séparé pour Dieu : v. 1-20
2- La marche avec Dieu : v. 21-32
GENESE : chapitre 6
1- L'apogée du mal avant le déluge : v. 1-8, 12
1- Un peuple séparé pour Dieu : v. 1-20
2- La marche avec Dieu : v. 21-32
GENESE : chapitre 6
1- L'apogée du mal avant le déluge : v. 1-8, 12
Dieu en a fini avec la lignée de Caïn, installée dans le monde, sans Dieu. Le chapitre 5 reprend la généalogie depuis Adam : c'est de départ du « fil d'or de la foi » à travers les âges. Cependant la mort, conséquence de la chute, passe à tout homme depuis Adam, parce que « tous ont péché » (Rom. 5 : 12). La longue énumération de cette constatation : « il mourut » montre l'incapacité de l'homme d'échapper à la mort. Mais, au-delà de la mort, la foi voit le chemin de la vie ouvert par Jésus, le fils de Dieu, le dernier Adam.
1.1 : Adam et son épouse (v. 1-2)
Dieu a créé l'homme et la femme à son image (1 : 27) pour être une « seule chair » (Gen. 2 : 24 ; Eph. 5 : 31). Ils sont bénis sous le seul nom d'Adam (v. 2).
En tant que chef de l'espèce humaine dans la première création, Adam préfigure « celui qui devait venir » (Rom. 5 : 14) ; Christ, le second homme (1 Cor. 15 : 47), est venu dans le monde pour être le chef de la nouvelle création. Les croyants sont maintenant les membres d'un corps spirituel dont Christ est le chef (ou la tête). Comme Eve unie à Adam, l'assemblée de Dieu constitue la glorieuse réalité de l'épouse céleste de Christ.
1.2 : L'homme en Adam et l'homme en Christ (v. 3-8)
Adam « engendre un fils à sa ressemblance, selon son image » (v. 3). Il n'a pas seulement communiqué à sa descendance ce qui fait la dignité de l'homme (toutes ses facultés physiques et intellectuelles) ; il lui a transmis la connaissance du bien et du mal par la conscience, et la racine du péché.
La parole de l'Eternel : « tu retourneras à la poussière » est confirmée. Malgré les âges « records » atteints par les premiers descendants d'Adam, leur vie s'achève par les mêmes mots inexorables : « et il mourut » (v. 5).
Seth, fils d'un homme déchu (4 : 25), est toutefois le fondateur de la lignée de la foi qui avait précédemment commencée avec Abel (rejeté et mis à mort). Ainsi, comme toujours, s'accomplit le propos de Dieu, malgré un si triste début.
Si une porte d'espérance est désormais ouverte pour la lignée du dernier Adam, la sentence divine demeure : « tu mourras certainement » (2 : 17). La famille de Dieu, dépositaire des conseils et du témoignage de Dieu, reste assujettie à la mort.
1.3 : Le croyant, étranger sur la terre (v. 8-20)
Seth montre qu'il reconnaît le jugement porté sur l'homme en appelant son fils Enosh (« homme mortel »). Il devient ainsi le témoin de l'exactitude des déclarations de la Parole de Dieu. A sa suite, ses descendants pourront saisir les promesses de Dieu et se comporter en étrangers sur la terre. Leurs véritables intérêts ne se portent pas vers un sol maudit. Aucun lieu d'habitation n'est désigné pour eux ; rien n'est mentionné concernant leurs occupations.
Avec Enoch, « le septième » depuis Adam dans la lignée de la foi (Jude v. 14), on commence à invoquer le nom de l'Eternel (4 : 26) ; il y a la foi qui conduit au salut (Joël 2 : 32), dans la conscience de la perdition, mais aussi de la grâce divine.
La vérité se transmet oralement par ces hommes de foi durant toutes ces années qui précèdent le déluge. Noé, « prédicateur de justice », sera le « huitième » de ceux qui ont invoqué le nom de l'Eternel (2 Pier. 2 : 5).
Notre marche chrétienne manifeste-t-elle en pratique notre désir de transmettre la vérité de la Parole de Dieu et ses « très grandes et précieuses promesses » ? (2 Pier. 1 : 4). Dans un chemin d'obéissance à Dieu et de séparation du mal, montrons vraiment que nous sommes, nous aussi, « étrangers et forains sur la terre » (Héb. 11 : 13).
Une remarquable exception à la loi de la mort est donnée avec Hénoc. Alors que pour toutes les générations précédentes, il est dit : « il mourut », pour Hénoc, l'Ecriture affirme : « il ne fut plus, car Dieu le prit » (v. 24).
2 .1 : La marche et l'enlèvement d'Hénoc (v. 21-24)
La marche d'Hénoc prouve qu'il a fait le choix selon Dieu (Ps. 116 : 9 ; 128 : 1 ; Mich. 6 : 8) ; il n'est pas attiré par le monde que Caïn s'efforçait de rendre plus agréable pour la chair.
Hénoc signifie « instruit ». Dans une prophétie encore future, il a vu, au-delà du déluge, une terre purifiée de l'iniquité des hommes impies (Jude v. 14). Il a contemplé par la foi la venue du Seigneur, « au milieu de ses saintes myriades », pour régner.
La mention de la marche d'Hénoc « avec Dieu » est donnée après la naissance de son fils (Méthushélah). Si Dieu nous accorde des enfants, nous devons prendre conscience de notre responsabilité de les élever pour le Seigneur ; dans ce but, sachons réaliser, comme Hénoc, une marche par la foi, dans la communion avec Dieu.
Marcher avec Dieu, ce n'est pas simplement suivre des règles ou prendre des résolutions morales ; c'est connaître ce que Dieu a révélé par sa Parole et le faire sien. Une telle marche a été celle d'Abraham, appelé à marcher devant la face de Dieu (17 : 1 ; 24 : 40 ; 48 : 15).
Le nom d'Hénoc figure dans la liste des témoins de la foi du chapitre 11 de l'épître aux Hébreux. A la fin de sa vie de foi, il a reçu « le témoignage d'avoir plus à Dieu » (Héb. 11 : 5).
Seul Jésus surpasse, infiniment, ces brillants témoins dont l'Ecriture a conservé les noms. Le témoin fidèle, le « chef et le consommateur de la foi » (Héb. 12 : 2), s'est toujours « proposé l'Eternel devant lui » (Ps. 16 : 8). Il a pu déclarer : « celui qui m'a envoyé est avec moi... je fais toujours les choses qui lui plaisent » (Jean 8 : 29). « Il reçut de Dieu le Père honneur et gloire... : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir » (2 Pier. 1 : 17).
Réalisons-nous une véritable marche avec Dieu ? « Sans la foi, il est impossible de lui plaire » (Héb. 11 : 6). Ceux qui sont « dans la chair » (Rom. 8 : 8), c'est-à-dire encore dans leurs péchés, ne peuvent prétendre marcher avec Dieu : ne « le connaissant pas, ils vivent encore « pour eux-mêmes ». Mais si « l'amour du Christ », mort pour eux, les « étreint », ils « ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui pour eux est mort et a été ressuscité » (2 Cor. 5 : 14-15).
« Par la foi, Enoch fut enlevé pour qu'il ne vît pas la mort ; et il ne fut pas trouvé, parce que Dieu l'avait enlevé » (Héb. 11 : 5). La foi de ce fidèle témoin lui a donné la certitude que Dieu pouvait mettre la mort de côté. Dans cette intimité des pensées de Dieu et de la connaissance de l'avenir, Hénoc figure l'Eglise marchant avec Dieu, séparée du monde qui mûrit pour le jugement. Noé présente une figure d'Israël qui traversera les jugements qui fondront sur le monde après l'enlèvement de l'Eglise et avant l'établissement du règne de Christ sur la terre.
Hénoc a été enlevé avant l'heure de l'épreuve (le déluge) ; l'Eglise sera enlevée à la rencontre du Seigneur avant les jugements futurs (Apoc. 3 : 10).
Hénoc n'a pas été « trouvé » par ses contemporains ; après la venue du Seigneur pour chercher les siens, ceux-ci ne seront pas non plus « trouvés ». Leur départ mystérieux laissera sans doute le monde stupéfait, malgré l' « énergie d'erreur » envoyée pour « croire au mensonge » (2 Thes. 2 : 11).
2.2 : Lémec (v. 25-32)
La vie du père de Lémec, Méthushélah, a été particulièrement longue : 969 ans ! Dieu a permis que la vérité puisse se transmettre par un petit nombre d'intermédiaires, en accordant une telle longévité aux premiers descendants d'Adam.
Méthushélah a été repris par Dieu l'année même du déluge (v. 25, 28 ; 7 : 6). La « patience de Dieu » s'exerçait à l'égard des pécheurs avant cette subite destruction (1 Pier. 3 : 20).
Avant le jugement du monde, les croyants seront enlevés. Faisons-nous partie de ceux qui attendent « la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ pour la vie éternelle » ? (Jude v. 21).
Lémec appelle son fils Noé (consolation, repos). Cet homme de foi, enseigné par l'Esprit de Dieu, exprime ainsi que bientôt le travail des mains ne sera plus lié à un sol maudit. Cette prophétie de Lémec allait être affirmée par Dieu après le déluge : « je ne maudirai plus de nouveau le sol à cause de l'homme (8 : 21).
Cette vision de Lémec n'évoque-t-elle pas le temps encore à venir où la terre sera délivrée de la malédiction ? Alors, sur une terre purifiée, Dieu introduira dans le « repos sabbatique » un résidu fidèle (Héb. 4 : 9).
Le verset 32 présente les trois fils de Noé, ancêtres de toutes les nations de la terre : Sem, Cham et Japhet.
La grâce de Dieu sera offerte à tous, ce que nous voyons par le ministère de Pierre ouvrant la porte de la grâce aux hommes des nations :
- l'eunuque de la reine de Candace, un Ethiopien de la race de Cham qui a été maudit (Act. 8), appelé même le premier
- Saul de Tarse, futur apôtre Paul, de la race de Sem (Act. 9)
- Corneille, un centurion romain, de la race de Japheth (Act. 10).
Le début du chapitre 6 présente le triste état du monde avant le jugement du déluge. Dans la même période, la lignée de la foi vit sous le regard de Dieu. Noé, un homme juste, sera épargné du jugement par la grâce de Dieu. « Averti divinement », il obéit aux instructions de l'Eternel et « bâtit une arche pour la conservation de sa maison » (Héb. 11 : 7).
1-1 : La méchanceté et l'immoralité (v. 1-5)
Alors que la multiplication des hommes sur la terre était le désir de Dieu (1 : 28), cette bénédiction ne peut être accordée en raison des ravages du péché qui atteignent à la fois la lignée de Caïn et celle de Seth.
Pourtant dépositaire de la pensée de Dieu et responsable d'en rendre témoignage, Seth, lui aussi a fait faillite. Seule la famille de Noé échappera au jugement.
Violence et corruption (v. 11) se développent dans le monde, caractérisant l'état de l'homme loin de Dieu.
Une terrible confusion se manifeste entre les « fils de Dieu » (les anges, selon Job 1 : 6 ; 38 : 7) et la race humaine. La culpabilité de ces anges « déchus » est soulignée en 2 Pier. 2 : 4 et Jude (v. 6-7) ; ils sont placés dans des « liens éternels, sous l'obscurité, pour le jugement du grand jour ».
Ainsi le monde antédiluvien a eu ses « hommes de renom » (v. 4) issus des manifestations visibles du mal. Malgré une belle apparence extérieure, la méchanceté caractérise ces hommes que Dieu va se résoudre à exterminer, mais non sans leur avoir laissé le temps de se repentir !
1-2 : La patience de Dieu et sa fin (v. 6-8)
La durée de la vie des hommes est abrégée à 120 ans (v. 3) : ce laps de temps est celui que Dieu laisse aux hommes, durant la construction de l'arche, pour recevoir le témoignage du « prédicateur de justice » (Noé).
Le jour de la grâce, qui dure encore aujourd'hui, va se terminer. « Le Seigneur est patient envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pier. 3 : 9).
Nous voyons à travers l'Ecriture que Dieu donne à tous les hommes le temps nécessaire pour se repentir avant d'exécuter son jugement :
- les Amoréens : Dieu a attendu jusqu'à ce que leur iniquité soit parvenue à son comble (15 : 16)
- Sodome : l'Eternel a supporté l'iniquité de ses habitants jusqu'à ce que son cri devienne intolérable (18 : 21).
- le Pharaon : il a été averti solennellement par Dieu avant d'être précipité dans la mer Rouge (Ex. 5-10). Il a laissé passer le temps !
- Israël : Dieu a pris soin de son peuple terrestre, « jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de remède » (2 Chr. 36 : 16 ; Jér. 5 : 12-14).
- les pécheurs (tous des « vases de colère ») : la « bonté de Dieu » les « pousse à la repentance » (Rom. 2 : 4 ; 9 : 22).
« L'Eternel se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il s'en affligea dans son coeur » (v. 6). Dieu, pourtant, ne se trompe jamais : la repentance chez Lui n'est qu'un changement de disposition, après le déchaînement du mal (Ecc. 9 : 3 ; Jér. 17 : 9-10).
Les conseils et les desseins de Dieu sont immuables : « Dieu n'est pas un homme pour mentir... aura-t-il dit et ne fera-t-il pas ? » (Nom. 23 : 19) ; « il n'est pas un homme pour se repentir » (1 Sam. 15 : 29). Mais, dans sa souveraineté, Dieu peut changer le cours de ses voies ; ainsi, par exemple, le jugement prononcé sur Ninive a été suspendu après la repentance de la ville (Jon. 3 : 10). Elle sera jugée plus tard, hélas, au temps de Nahum, à cause de son impiété (Nah. 3 : 19).
La génération de Noé ne s'est pas repentie, malgré le temps accordé par Dieu pour qu'elle le fasse. Au contraire, « elle a employé ce temps pour faire le mal » surabondamment (Ecc. 8 : 11). Alors le temps de la patience de Dieu étant écoulé, « le déluge vint et les emporta tous » (Matt. 24 : 39).
Seul, « Noé trouva grâce aux yeux de l'Eternel » (v. 8).
Dieu partage son secret avec Noé en l'informant du jugement à venir. Il lui donne le moyen d'être sauvé.
2-1 : Le témoignage de Noé sur la terre corrompue (v. 9-12)
Parmi les hommes corrompus et violents, Noé fait briller la justice de Dieu. « Noé était un homme juste » (v. 9). Il n'est pas juste par lui-même, mais il est justifié par sa foi qui lui a fait « trouver grâce aux yeux de l'Eternel » (v. 8). Son chemin de droiture manifeste une communion intime avec Dieu : il était « parfait parmi ceux de son temps » et il « marchait avec Dieu » (v. 9). Comme Hénoc, il est un témoin fidèle ; il sera le seul présent au moment du déluge.
2-2 : La Parole de Dieu adressée à Noé (v. 13)
Le moment est venu où Dieu va faire connaître ses pensées à Noé. Par la foi, celui-ci est averti des choses encore invisibles : « la fin de toute chair est venue devant moi... » (v. 13), lui dit l'Eternel.
Hébreux 11 : 7-9 nous montre que c'est par la foi que Noé a été averti, qu'il a craint, bâti l'arche, condamné le monde et hérité de la justice. Rien d'autre que la parole de Dieu ne lui a montré que le jugement allait venir, mais cette parole lui a pleinement suffi : l'homme de foi écoute, croit et obéit.
Chrétiens, notre marche et notre activité apportent-elles le témoignage que le jugement va venir sur ce monde qui rejette Christ ? « Quelles gens devrions-nous être en sainte conduite et en piété, attendant et hâtant la venue du jour de Dieu » ? (2 Pier. 3 : 11-12).
2-3 : Le modèle de l'arche donné par Dieu (v. 14-21)
L'arche dont le modèle est donné avec précision à Noé présente en figure ce qui est nécessaire pour la conservation de la maison de Noé (v. 18), ainsi que de toutes les espèces animales (v. 19-20). Il y a ici, en figure, la valeur de la mort de Christ qui permettra à Dieu d'amener sur une terre renouvelée après les jugements, tous ceux qui y exprimeront sa louange.
Le moyen du salut, enseigné par Dieu, nous parle du Seigneur :
- comme l'arche, le Seigneur a traversé le jugement de Dieu contre le péché
- l'arche était le seul moyen de délivrance : « il n'y a point d'autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés » (Act. 4 : 12).
Notons quelques caractéristiques de cette arche :
- elle est très vaste (v. 15) : le salut est offert à tous ceux qui croient (1 Cor. 1 : 21)
- elle a une seule porte (v. 16) : Jésus seul, mort et ressuscité, est la porte pour le salut des hommes
- elle est enduite de poix : elle protége entièrement des eaux de la mort (v. 14) : chaque croyant est mis à l'abri par la mort de Christ (Rom. 3 : 25)
- elle a un « jour » vers le haut (v. 16), mais aucune fenêtre latérale : comme Noé qui regardait du côté de l'espérance (et non du côté de la destruction), le croyant dirige ses regards vers le ciel (Phil. 3 : 20)
- elle contient des provisions en abondance (v. 21) : Christ, « pain de vie » est aussi « notre espérance » (Jean 6 : 48 ; 1 Tim. 1 : 1).
L'arche n'était pas destinée à naviguer, mais à flotter : aucune instruction n'est donnée pour installer un gouvernail. C'est Dieu lui-même qui prenait en main sa direction.
2-4 : La construction de l'arche, preuve de la foi de Noé (v. 22)
Noé a fait « selon tout ce que Dieu lui avait commandé (v. 22). Preuve de sa foi, l'arche est aussi l'épreuve de celle-ci : en effet, l'arche doit être construite selon le modèle ordonné par Dieu. Cette arche est encore le témoignage de Noé, la substance de sa foi.
La prédication de Noé bâtissant l'arche n'est pas en paroles, mais en actes d'obéissance. Ceux qui l'entouraient ont dû le prendre pour un insensé, mais en réalité le témoignage de Noé les condamnait (1 Pier. 3 : 16).
Les appels de Dieu s'adressent aujourd'hui encore à tous les hommes, mais beaucoup, indifférents ou moqueurs, restent dans l'incrédulité. Le Seigneur souligne cette insouciance face aux avertissements divins (Matt. 24 : 37-39) et montre les conséquences de ce refus de la grâce de Dieu (Luc 14 : 24).
Lecteurs chrétiens, la parole de Dieu nous avertit des « choses qui doivent arriver bientôt » (Apoc. 1 : 1 ; 22 : 6). Comme Noé qui avait bâti une arche pour la conservation de sa maison, montrons à ce monde incrédule que la porte de la grâce va se fermer. Prions pour nos enfants, nos voisins, nos amis, afin qu'ils « entrent dans l'arche » et soient sauvés « par la grâce » et « par le moyen de la foi » (Eph. 2 : 8).