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ENGAGÉ POUR DIEU (3)

« Qui est celui qui engage son cœur pour venir à moi ? dit l’Éternel » (Jér. 30 : 21)


DES JEUNES GENS ENGAGÉS POUR DIEU
            JOSEPH ET DAVID
                    Joseph – fidélité dans l’épreuve
                    David – la victoire avec Dieu
 

DES JEUNES GENS ENGAGÉS POUR DIEU

            
La Parole de Dieu nous présente plusieurs exemples de jeunes gens qui ont engagé leur cœur pour venir à Dieu, pour L’honorer dans leur vie et leur service. À plusieurs époques et dans des contextes différents, ils ont, les uns et les autres, montré leur attachement à leur Dieu et le désir qui devrait être celui des jeunes gens et des jeunes filles de notre époque : « marcher d’une manière digne du Seigneur afin de lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre, et croissant par la connaissance de Dieu » (Col. 1 : 10).

                        JOSEPH ET DAVID

            Joseph et David, particulièrement, ont été de beaux « types » du Seigneur Jésus ; cela signifie que l’on peut trouver en eux, dans leur caractère, dans leur vie, quelque chose qui représente la Personne du Seigneur Jésus, Lui-même étant donc « l’anti-type » en qui ces caractères ont trouvé leur perfection.
            Joseph et David ont reflété de tels caractères dès leur jeune âge. Ne pensons pas qu’il faut avoir atteint l’âge mûr pour marcher avec le Seigneur et être formés à Sa ressemblance. C’est pourquoi nous pouvons porter avec profit notre attention sur ces deux jeunes gens. Nous trouvons en eux des qualités qui dirigent nos yeux et nos pensées sur le Seigneur Jésus, notre modèle dans la marche à travers le monde. Bien qu’ils aient vécu longtemps avant Lui, ils ont été des « imitateurs de Christ » dans leur conduite, reflétant quelque chose de la sainte humanité de Christ. Jeune croyant(e), attache-toi donc dès ta jeunesse à leur ressembler un peu ; tu refléteras alors quelques caractères que notre Seigneur a manifesté en perfection devant Dieu lorsqu’Il était sur la terre, Homme parfait pour la joie du cœur de Son Dieu.

                                    Joseph – fidélité dans l’épreuve

                                                L’expérience d’un Dieu fidèle

            Au chapitre 37 de la Genèse, Joseph nous est présenté comme un jeune homme de 17 ans. Nous le voyons, jeune berger, s’occuper des troupeaux de Jacob, son père. Mais ses frères étaient jaloux de lui et le haïssaient. Il est arrivé qu’un jour, obéissant à son père, il est allé vers ses frères pour prendre de leurs nouvelles. Il les a cherchés soigneusement et les a trouvés. Mais alors ces derniers l’ont pris et l’ont vendu comme esclave à des Ismaélites. Emmené en Égypte, pays lointain et étranger, absolument seul, Joseph s’est confié en son Dieu dans ces circonstances difficiles. Et la Parole de Dieu nous dit : « L’Éternel fut avec Joseph… l’Éternel était avec lui, et tout ce qu’il faisait, l’Éternel le faisait prospérer en sa main » (Gen. 39 : 2). Dieu protège ce jeune homme qui Lui est fidèle et, dans les circonstances bien difficiles qu’il connaît, Il le bénit, l’encourage, le soutient. Joseph a pu éprouver cette parole que Dieu avait déjà adressée et répétée à son père, Jacob : « Je suis avec toi ; et je te garderai partout où tu iras… je ne t’abandonnerai pas » (Gen. 28 : 15 ; 31 : 4).
            Dieu est un Dieu fidèle et Il reste auprès de Joseph en toutes circonstances : que ce soit dans la prospérité chez Potiphar (Gen. 39 : 2), ou que ce soit dans l’épreuve dans la prison (v. 21 et 23). Il agit de même avec tout croyant qui place sa confiance en Lui et s’attend à Lui dans toutes les circonstances de la vie, qu’elles soient heureuses ou qu’elles soient difficiles. « Lui-même a dit : ‘’Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas’’ ; de sorte que, pleins de confiance, nous disions : ‘’Le Seigneur est mon aide ; je ne craindrai pas : que me fera l’homme ?’’ » (Héb. 13 : 5-6).

                                    Attitude devant la tentation

            L’attitude de Joseph au moment d’une grande tentation est tout à fait remarquable et exemplaire. Et cette tentation n’a pas été d’un instant seulement : à plusieurs reprises, cette proposition de pécher a été placée devant lui, « jour après jour » (Gen. 39 : 10). Dans le monde d’aujourd’hui, de semblables tentations peuvent toujours être placées devant les jeunes croyants. Voyons un peu comment ce jeune homme s’est comporté dans ces moments difficiles.
            Joseph a tenu ferme lors de la tentation : il a refusé (39 : 8), il n’a pas écouté (v. 10) et il s’est enfui (v. 12), plutôt que de faire « ce grand mal » et de pécher « contre Dieu » (v. 9). Cher(ère) jeune ami(e), ce sont là les bonnes attitudes à avoir lorsque le monde essaye de t’attirer à lui, lorsque Satan, notre adversaire, cherche à te faire tomber dans le péché. Si ton cœur est « engagé » résolument pour le Seigneur, tu seras décidé à ne pas pécher contre Lui (voir Ps. 51 : 4) et tu seras à même d’agir comme Joseph au jour de la tentation.

                                    Refuser de pécher contre Dieu

            Refuser la tentation, c’est résister à notre adversaire, le diable. « Résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Jac. 4 : 7). Il n’y a pas de force en nous pour cela, mais nous avons une ressource de la part de Dieu : revêtons « l’armure complète de Dieu » qui seule nous permettra de résister au mauvais jour (Éph. 6 : 13). Il nous faut porter cette armure en permanence et rester vigilant, car ce n’est pas au « mauvais jour », au moment de la tentation, que nous aurons le temps de la revêtir - car nous serions alors déjà vaincus. Mais si nous sommes exhortés à résister au diable, nous sommes aussi encouragés à nous soumettre à Dieu et à nous approcher de Lui (v. 7, 8). Jeune chrétien(ne), c’est en demeurant dans la dépendance de Dieu et la communion avec Lui que tu trouveras la force de ne pas céder à la tentation.

                                    Ne pas écouter les voix étrangères

            Ferme tes oreilles aux appels de la tentation. Les brebis du bon Berger ne connaissent pas la voix des étrangers ; elles ne les écoutent pas et ne les suivent pas, mais elles écoutent la voix bien connue de leur Berger, la voix qui guide, rassure, encourage et console (Jean 10 : 3-5). Il n’est pas besoin d’écouter toutes les voix dangereuses qui se font entendre dans ce monde pour attirer les âmes dans le péché. Pense à ce qui est arrivé quand Ève a écouté la voix du tentateur, dans le jardin d’Éden (Gen. 3 : 1-19). Seule la voix du Seigneur est celle qui est nécessaire et suffisante au croyant qui désire demeurer fidèle à son Dieu. Suis l’exemple du jeune Samuel qui disait à Dieu : « Parle, car ton serviteur écoute » (1 Sam. 3 : 10).
            Le livre des Proverbes met en garde celui qui est « fils » de la sagesse, à ne pas écouter « la femme étrangère… qui use de paroles flatteuses », qui détourne le jeune homme « par beaucoup de douces paroles » et l’entraîne « par la flatterie de ses lèvres ». Celui qui a écouté sa voix « est allé aussitôt après elle, comme le bœuf va à la boucherie… comme l’oiseau se hâte vers le piège et ne sait pas qu’il y va de sa vie » (Prov. 2 : 16-19 ; 7 : 6-23). Mais le jeune homme est exhorté à écouter une autre voix, qui lui est adressée par l’amour d’un père, pour son bien ; le sage t’interpelle : « Écoute, mon fils, l’instruction de ton père » (1 : 8) ; « Écoute, mon fils, et reçois mes paroles… je t’enseignerai la voie de la sagesse, je te dirigerai dans les chemins de la droiture » (4 : 10) ; « Mon fils, sois attentif à ma sagesse, incline ton oreille à mon intelligence » (5 : 1). Sois disposé à écouter les paroles de la sagesse de Dieu : « Écoutez, car je dirai des choses excellentes » (8 : 6). D’autres passages encore dans ce livre des Proverbes (2 : 1-22 ; 5 : 3-6 ; 6 : 27-35) ont été écrits « pour donner au jeune homme de la connaissance et de la réflexion » (1 : 4). Prends le temps de les lire et d’y réfléchir attentivement, car « la réflexion te préservera » (Prov. 2 : 11). Si tu « gardes le sain conseil et la réflexion », alors « tu iras ton chemin en sécurité » (Prov. 3 : 21-22).

                                    Fuir les convoitises

            Il ne faut pas hésiter à s’enfuir lorsque tu réalises que tu n’as pas la force de résister. Fuis les choses mauvaises qui te poursuivent, pour poursuivre celles qui feront du bien à ton âme. L’apôtre Paul pouvait encourager Timothée, qui était encore relativement jeune, à fuir « les convoitises de la jeunesse », pour poursuivre « la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur » (2 Tim. 2 : 22). Il nous exhorte tous à fuir la fornication (c’est-à-dire toute relation sexuelle en dehors du mariage), nous rappelant que le corps du croyant est l’habitation du Saint Esprit, Personne divine qui demeure en lui. « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous » (1 Cor. 3 : 16) ? Quant au corps du croyant, l’apôtre nous enseigne ainsi : « Or le corps n’est pas pour la fornication, mais il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps » (1 Cor. 6 : 13b). Jeune croyant(e), souviens-toi qu’en te conservant pur(e) du mal, tu glorifies Dieu dans ton corps, que tu es appelé(e) à « présenter… en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service intelligent » (lire 1 Cor. 6 : 13b-20 ; Rom. 12 : 1).

                                    David – la victoire avec Dieu

            David nous est présenté dans la Parole de Dieu comme un jeune garçon, le dernier des huit fils d’Isaïe, le Bethléhémite. Lorsque l’Éternel envoie Samuel vers cet homme pour trouver parmi ses fils un roi pour Lui (1 Sam. 16 : 1), on ne pense pas à convoquer David, le jeune berger qui fait paître les brebis de son père au désert. Mais si même Samuel ne voyait pas au-delà de l’apparence extérieure flatteuse d’un Éliab - dont le caractère est révélé en 1 Sam. 17 : 28 -, Dieu, « qui regarde au cœur » (16 : 7), avait choisi pour Lui David, un homme « selon [son] cœur » (1 Sam. 13 : 14). « Et il choisit David, son serviteur, et le prit des parcs des brebis ; il le fit venir d’auprès des brebis qui allaitent, pour paître Jacob, son peuple, et Israël, son héritage. Et il les fit paître selon l’intégrité de son cœur, et les conduisit par l’intelligence de ses mains » (Ps. 78 : 70-72).

                                                Un homme « selon le cœur de Dieu »

            David, le jeune berger, était un homme « selon le cœur de Dieu » (Act. 13 : 22), parce qu’il était un bon berger, qui aimait et protégeait son troupeau, tout en vivant près de son Dieu. Il témoignera un peu plus tard devant Saül, qu’il avait délivré ses brebis de la patte de l’ours et de la gueule du lion (17 : 34-35), au péril de sa propre vie – mais il attribue cette délivrance à son Dieu (v. 37). Ces victoires remportées dans le secret, seul avec Dieu, l’ont préparé pour un service public et une victoire encore plus grande : avec une fronde et une pierre, il fera tomber le Philistin géant et le mettra à mort avec sa propre épée. Nous voyons en David un jeune homme qui a pris entièrement le parti de la gloire du Dieu d’Israël outragé par le Philistin. Il dit à Saül : « Que le cœur ne défaille à personne à cause de lui ! Ton serviteur ira et combattra avec ce Philistin » (v. 32). Il combat pour la délivrance du peuple, mais pour Dieu et avec Dieu. C’est le combat et la victoire de la foi, que seul un cœur fermement engagé pour le Seigneur peut remporter.

                                                David, un type du Seigneur Jésus, le bon Berger

            David est un type très remarquable du Seigneur Jésus, qui pouvait se présenter comme étant « le bon berger » (Jean 10 : 11) par excellence. Le « mauvais » berger est celui qui reçoit un salaire pour garder les brebis, mais qui n’a pas d’intérêt pour les brebis ; celui-là s’enfuit lorsque le loup vient pour prendre les brebis et en faire sa proie (v. 12). Mais le « bon berger laisse sa vie pour ses brebis » (Jean 10 : 11, 15), parce qu’Il les aime. Le Seigneur Jésus a vaincu le monde (l’ours) et Satan (le lion et Goliath). Par sa mort Il a rendu « impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable », et a délivré « tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, tenus en esclavage » (Héb. 2 : 14-15). Quelle victoire que celle de Christ sur Satan, sur le monde et sur la mort !

                                                L’exemple du combat de la foi

            Quant à toi, cher(ère) jeune ami(e) chrétien(ne), as-tu le désir de croître spirituellement, d’apprendre à toujours mieux connaître ton Sauveur et Seigneur ? Veux-tu passer de l’état des « petits enfants » à celui des « jeunes gens » qui sont « forts », en qui la parole de Dieu « demeure » et qui ont « vaincu le méchant » (1 Jean 2 : 13b, 14b) ? Pour cela, il te faut vivre près du Seigneur, marcher à la suite du Maître, recevoir « dans un cœur honnête et bon » les enseignements de la Parole de Dieu, qui te permettront de vaincre le méchant. Remarque comment l’Homme parfait a employé la Parole, et elle seule, pour faire fuir le diable (Luc 4 : 1-13). Et encore, il te faut revêtir « l’armure complète de Dieu » grâce à laquelle tu pourras résister, surmonter et tenir ferme (Éph. 6 : 10-18), qui te protégera des attaques de l’Ennemi. Enfin, si tu sers humblement Celui qui t’appelle à son service, tu acquerras « une bonne maturité et… une grande hardiesse dans la foi qui est dans le Christ Jésus » (1 Tim. 3 : 13). Si tu remportes avec Lui, dans le secret, des victoires contre le monde et l’Adversaire, Il pourra t’utiliser peut-être pour un service public dans le « bon combat de la foi » (1 Tim. 6 : 12).

                      Faible mais fort

            Tu penses peut-être que tu n’as pas suffisamment de force pour combattre « le bon combat de la foi » (1 Tim. 6 : 12). Considère David : il n’était qu’un jeune homme, il n’avait pas d’expérience de la guerre, il ne pouvait revêtir l’armure de Saül et n’avait comme arme que sa fronde ; et pourtant, combattant pour la gloire de l’Éternel, il remporte par Lui une victoire éclatante contre un géant aguerri et fortement armé.
            Il est bon de réaliser qu’ « il n’y a pas de force en nous » (voir 2 Chr. 20 : 12), mais David dira : « Dieu a parlé une fois ; … deux fois j’ai entendu ceci, que la force est à Dieu » (Ps. 62 : 11). Regarde à Gédéon, profondément conscient de sa faiblesse (Jug. 6 : 15). Dieu lui dit deux choses : 1) « Moi, je serai avec toi » ; 2) « Va avec cette force que tu as » (6 : 16, 12, 14). Ainsi, il triomphera des immenses armées de Madian et d’Amalek (7 : 12). La présence du Seigneur avec toi et la force que Lui te donnera, seront les conditions de la victoire contre le monde et le méchant.


                                                                                                   Ph.F. sept. 21

 

A suivre