L’ŒIL, L’OREILLE ET L’ODORAT
La vie et le fonctionnement du corps dans l’assemblée locale (thèmes de 1 Cor. 12)
L’importance de chaque membre dans le corps : l’œil, l’oreille et l’odorat
L'oeil
L'ouïe
L'odorat
L’interdépendance des membres du corps
L’œil et la main, la tête et les pieds
Les membres cachés
Résumé
« Si le corps tout entier était œil, où serait l’ouïe ? Si tout était ouïe, où serait l’odorat ? Mais, de fait, Dieu a placé les membres - chacun d’eux - dans le corps, comme il l’a voulu. Or, si tous étaient un seul membre, où serait le corps ? En réalité, les membres sont nombreux, mais le corps est un. L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi ; ou bien encore la tête, aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous » (1 Cor. 12 : 17-21).
Avant de considérer plus particulièrement ces versets, il est utile de rappeler brièvement ce que nous enseigne le chapitre 12 de la première épître aux Corinthiens.
La vie et le fonctionnement du corps dans l’assemblée locale (thèmes de 1 Cor. 12)
Après avoir mis en garde les Corinthiens pour qu’ils sachent discerner, parmi les manifestations spirituelles, celles qui proviennent de l’Esprit Saint (v. 1-3), l’apôtre Paul montre comment les croyants, membres du corps de Christ, sont appelés à manifester la vie et le fonctionnement de ce corps dans le cadre d’une assemblée locale.
Ce chapitre présente quatre pensées principales :
- Les conditions dans lesquelles les dons de l’Esprit sont utilisés : dans l’énergie de l’Esprit, sous la direction du Seigneur, Dieu lui-même opérant pour accomplir son œuvre dans les cœurs (v. 4-6).
- Les manifestations de l’Esprit (v. 7-11). De diverses manières – paroles, dons de grâce, opérations spirituelles –, l’Esprit Saint opère, « distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît » (v. 11).
- Le corps, un, mais composé de plusieurs membres (v. 12-27). Le corps est présenté dans son unité : c’est « le Christ » - on ne peut pas avoir un terme plus fort pour exprimer cette unité. Le corps a été formé par le baptême de l’Esprit Saint : « un seul Esprit » unit tous les croyants, quels que soient leur origine ou leur statut social, « pour être un seul corps » (v. 12-13). Il est nécessairement composé de plusieurs membres, tous nécessaires à son fonctionnement harmonieux (v. 14-24). Dieu a composé le corps de telle sorte qu’il n’y ait pas de division (ce qui serait le cas si les membres ne réalisaient pas leur interdépendance) et que les membres aient un égal soin les uns des autres, ce qui s’exprime à la fois dans la souffrance et dans la joie (v. 25-27).
- Les « dons » placés par Dieu dans le corps (v. 28-31). Nous pouvons distinguer des dons fondamentaux : les apôtres (dont le ministère écrit demeure), les prophètes, appelés à parler « pour l’édification et l’exhortation et la consolation » (1 Cor. 14 : 3), les docteurs. Outre ces dons fondamentaux mentionnés dans la première partie du verset 28 (les apôtres, les prophètes et les docteurs), il y a « ensuite », à la fin du verset, divers dons spirituels n’ayant pas le même caractère permanent et fondamental, et se retrouvant partiellement dans les manifestations de l’Esprit. Les évangélistes ne sont pas mentionnés ici, car il s’agit du fonctionnement de l’assemblée ; ils le sont dans l’épître aux Éphésiens, comme contribuant à l’édification du corps (4 : 11-12).
Les versets que nous allons méditer se situent dans la troisième partie du chapitre. Ils illustrent l’importance de chaque membre dans la composition du corps et l’interdépendance nécessaire de ces membres.
L’importance de chaque membre dans le corps : l’œil, l’oreille et l’odorat
L’apôtre cite, au verset 17, trois « membres » : l’œil, l’ouïe et l’odorat. Il ne nous appelle sans doute pas à reconnaître dans chacun, le type d’un don particulier. Il s’agit plutôt de capacités données au corps pour son fonctionnement harmonieux. Elles peuvent se trouver chez l’un ou l’autre dans l’assemblée. Elles peuvent être exercées par l’un ou par l’autre, sans qu’il s’agisse nécessairement de l’exercice d’un ministère particulier. La question posée au verset 17 nous invite à examiner comment ces capacités contribuent au bien de l’assemblée.
- Quelle est la pensée que la Parole associe à l’œil ?
L’œil nous parle de la capacité de discerner objectivement ce qui nous entoure, les choses, les faits, et de porter une appréciation sur ce que l’on voit.
Nous voyons cela en relation avec Dieu lui-même. Dès le début, « Dieu vit » l’œuvre de sa création et l’apprécia : tout était très bon (Gen. 1 : 31). Dieu voit chaque homme, sonde son cœur et porte sur chacun une appréciation parfaitement juste. Mais le regard divin est aussi plein de sollicitude pour les siens et de compassion pour les hommes. Il en est de même du regard que le Seigneur porte sur les hommes, sur les siens, sur son assemblée.
Chez l’homme aussi, le regard exprime cette capacité de discerner et apprécier. Tout au long de la Parole, nous trouvons des hommes qui « voient ». Leur appréciation est parfois juste, parfois fausse, car elle est toujours limitée et conditionnée par l’état de celui qui regarde.
- Notre regard
Il est important que nous soyons capables de porter un regard juste sur ce qui nous entoure et d’avoir une appréciation intelligente de ce que nous voyons. Cette fonction de l’œil est indispensable pour notre vie personnelle et pour notre vie collective. Dans l’assemblée, elle nous permet d’apprécier ce qui convient ou ne convient pas, de discerner le véritable caractère des circonstances auxquelles nous sommes confrontés. C’est ainsi qu’en Actes 11, Barnabas peut « voir la grâce de Dieu » agissant dans les croyants d’Antioche et s’en réjouir. Ce discernement le conduira à exercer un service heureux, qu’il pourra partager ensuite avec Paul (v. 23-26). Plus tard, dans une situation confuse où même Pierre et Barnabas s’étaient laissés entraîner, Paul verra que leur marche n’était pas selon la vérité de l’évangile (Gal. 2 : 14). Il sera alors amené à exposer devant tous cette vérité, pour délivrer les croyants d’Antioche du piège du légalisme.
Ce discernement est ainsi une source de bénédiction. Toutefois, souvenons-nous toujours que nous ne pouvons pas prétendre sonder les cœurs : c’est une prérogative de Dieu (Jér. 17 : 10 ; 1 Cor. 4 : 5). Mais que notre regard soit celui de « l’œil bienveillant » qui exprime la sollicitude et l’amour que Dieu lui-même nous a fait connaître (Prov. 22 : 9).
Cela suppose que notre œil soit en bon état : il doit être simple et net (Matt. 6 : 22 ; 7 : 1-5), afin que la lumière entre en nous. Cela s’applique aussi à notre responsabilité collective : l’ange de l’assemblée à Laodicée avait besoin d’un « collyre » pour oindre ses yeux, pour lui permettre de discerner l’état de ruine de cette assemblée (Apoc. 3 : 18).
- De quoi nous parle l’ouïe ?
Souvent, ce que nous voyons est insuffisant pour former un jugement juste car notre vision est limitée par la position où nous sommes placés, qui constitue notre point de vue. L’ouïe est nécessaire pour corriger ce que l’œil a pu voir. Ce que nous entendons nous renvoie à un témoignage. C’est le témoignage de Dieu d’abord, par sa parole, « la sûre norme des paroles de vérité » (Prov. 22 : 21). Mais ce peut être aussi le témoignage des hommes, et en particulier de nos frères.
- Écouter Dieu
Il est tout d’abord essentiel d’écouter ce que Dieu nous dit. C’est le témoignage de la Parole de Dieu qui nous permet, au-delà de notre appréciation personnelle, de comprendre sa pensée sur les faits que nous examinons. Dès le début de l’histoire de l’humanité, Ève « vit » l’arbre de la connaissance du bien et du mal et porta sur celui-ci une appréciation (Gen. 3 : 6). Mais, en négligeant ce qu’elle avait entendu de Dieu, elle s’est égarée et a entraîné Adam avec elle dans le chemin de l’indépendance et du péché. Dieu avait parlé, et avait clairement dit quelles seraient les conséquences si l’homme mangeait de ce fruit. De même, Lot fit son choix en tenant compte de ce qu’il voyait, sans se préoccuper de ce que Dieu pouvait lui dire, contrairement à Abram (Gen. 13 : 10-11, 14).
- Écouter nos frères
Il est aussi important d’écouter nos frères ou nos sœurs, et de prendre en considération les témoignages que nous pouvons recevoir avant de prononcer un jugement : « Notre loi juge-t-elle l’homme avant de l’avoir entendu et d’avoir connu ce qu’il fait ? » (Jean 7 : 51). « Que par la bouche de deux ou de trois témoins toute parole soit établie » (Matt. 18 : 16). Si tel était le cas sous la Loi, combien plus sous la grâce ! Tel acte, telle attitude de notre frère, de notre sœur, nous paraît critiquable et nous sommes prêts à juger. Mais ne faut-il pas prendre aussi le temps d’écouter ? Il est possible que nous ignorions les exercices de notre frère ou de notre sœur et les circonstances qui l’ont conduit à agir d’une manière qui ne nous paraît pas juste.
C’est ainsi que les disciples de Jérusalem ont été troublés par la visite de Pierre chez Corneille. Mais ils ont su écouter le témoignage de Pierre et ont compris ce que Dieu avait opéré lors de cette visite si importante (comparer les v. 1 et 18 d’Actes 11). Quelles auraient été les conséquences pour l’histoire même de l’Assemblée, s’ils n’avaient pas pris la peine de l’écouter leur expliquer ce que le Seigneur lui avait enseigné !
Notre écoute doit être attentive. Peut-être que ce que nous considérons comme une désobéissance résulte d’un manque de connaissance ou de discernement ? Aquilas et Priscila « ayant entendu » Apollos, avaient bien discerné ce qui manquait à son enseignement, sans être toutefois une fausse doctrine ; alors, prenant Apollos chez eux, ils avaient su l’enseigner plus exactement (Act. 18 : 24-28). Un peu plus tard en revanche, Paul, entendant ceux qui disaient « du mal de la Voie » (c’est-à-dire de la foi chrétienne), comprit qu’il fallait « mettre à part les disciples » (Act. 19 : 9). Dans ces deux cas, une écoute attentive permit de discerner la pensée du Seigneur, au-delà d’une simple appréciation personnelle.
Enfin, ce que nous « entendons » peut se révéler insuffisant. Il est souvent nécessaire que les témoignages reçus soient complétés en prenant connaissance plus précisément de la situation. C’est ce que le Seigneur lui-même enseigne à Abraham (Gen. 18 : 20-21) et ce que la Loi réclamait dans les cas graves (Deut. 13 : 12-14). C’est ainsi que les apôtres agirent, pour la bénédiction de l’assemblée à Antioche (Act. 11 : 23). Pour sa part, Paul, tout en recevant les témoignages qui lui étaient donnés sur l’état des Corinthiens, exprimait une certaine prudence et souhaitait une information plus précise, comme on le voit à diverses reprises dans sa première épître.
Soyons attentifs à préserver l’équilibre entre « l’œil » et « l’ouïe » dans la vie de l’assemblée.
- De quoi nous parle l’odorat ?
Dans notre vie, nous sommes guidés essentiellement par l’œil et par l’oreille, et bien moins par ce que nous sentons. Pourtant, l’apôtre nous montre que l’odorat, sensible aux parfums, est tout aussi nécessaire pour la vie du corps. Les parfums, de façon générale, nous parlent des perfections de Christ. Certains parfums composent l’encens qui évoque ces perfections telles que Dieu lui-même (et lui seul dans certains cas) peut les apprécier (Ex. 30 : 34-38). D’autres évoquent ce que Christ est pour nous (Cant. 1 : 12-13), d’autres encore ce que nous pouvons présenter à Dieu (Ps. 141 : 2) ; cela traduit ce que les paroles mêmes ne peuvent pas exprimer.
- Sensibilité
Si notre discernement et notre intelligence peuvent s’exercer par l’œil et l’oreille, le parfum fait donc plutôt référence aux sentiments profonds, formés par Dieu lui-même, qui s’expriment dans l’assemblée. Lorsque Marie apporte un vase d’albâtre et le brise pour en répandre le nard sur la tête et sur les pieds du Seigneur, la maison est remplie de l’odeur du parfum. Les disciples, qui avaient vu la scène, n’avaient pas su en discerner le sens. Mais le Seigneur apprécie ce parfum et témoigne du prix qu’a pour Lui cet acte d’adoration (Matt. 26 : 12 ; Jean 12 : 3). Cela ne se limite pas à ce que nous apportons à Dieu et au Seigneur : pour l’apôtre Paul, le don des Philippiens était « un parfum de bonne odeur » (Phil. 4 : 18). La grâce de Dieu avait travaillé en eux pour produire cette expression d’amour envers le serviteur du Seigneur.
Nous pouvons voir bien des choses chez nos frères ou dans les assemblées ; nous pouvons entendre bien des témoignages qui peuvent, selon les cas, nous réjouir ou nous attrister. Mais il est aussi nécessaire pour l’équilibre de la vie de l’assemblée que nous soyons attentifs et sensibles au parfum de ce que la grâce de Dieu opère dans les siens.
Tout le corps n’est pas œil, tout le corps n’est pas ouïe, tout le corps n’est pas odorat. La capacité et la sensibilité spirituelle pour exercer ces diverses fonctions sont données de façon plus marquée à l’un ou à l’autre dans l’assemblée et se complètent harmonieusement. Soyons attentifs à recevoir ce qui est apporté par l’un ou par l’autre.
L’interdépendance des membres du corps
L’œil et la main, la tête et les pieds
« L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi ; ou bien encore la tête, aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous » (1 Cor. 12 : 21).
La tête, ici, n’est pas le Seigneur comme « chef du corps », comme en Col. 1 : 18. Comme nous l’avons déjà remarqué, le corps, dans ce passage, est vu comme un tout : « En effet, de même que le corps est un, et qu’il a un grand nombre de membres, mais que tous les membres du corps, malgré leur nombre, sont un seul corps, ainsi est aussi le Christ » (v. 12). « La tête » évoque alors plutôt des sens tels que la vue, l’ouïe et l’odorat, en contraste avec les membres dont l’activité est plus visible, les mains et les pieds.
Cela ne remet évidemment pas en cause l’enseignement des épîtres aux Éphésiens et aux Colossiens, qui nous montrent la relation de Christ, comme Tête, avec son corps. Dans ce contexte, le corps ne peut vivre et fonctionner que s’il est soumis à Christ, source et siège de toute intelligence, de toute sagesse et de toute autorité pour diriger chaque membre selon ses propres pensées et sa parfaite volonté.
L’œil ne peut pas dire qu’il n’a pas besoin de la main. Il ne peut pas se passer de la main, non seulement pour le protéger ou le soigner, mais aussi pour accomplir ce qui est nécessaire pour le corps tout entier. Si l’œil prétendait ne pas avoir besoin de la main, il oublierait que la vie et le témoignage de l’assemblée ne peuvent se dispenser du service qu’évoque la main : soins rendus aux frères et sœurs, accueil des personnes (croyants ou incrédules) qui viennent avec leurs besoins, par exemple.
Les pieds évoquent la stabilité, la capacité à tenir ferme et rester debout face aux dangers. Ils nous parlent aussi de la capacité à marcher ensemble dans le droit chemin. Ils sont tout aussi indispensables. La tête ne peut pas se passer des pieds, car sans eux toutes ses capacités seraient stériles. À quoi servirait-il de voir le but, si on ne peut l’atteindre, ou d’entendre derrière nous une voix nous dire : « c’est ici le chemin, marchez-y » (És. 30 : 21), si on ne peut pas marcher ?
Le bon fonctionnement du corps ne se limite pas à l’activité des membres dont nous identifions clairement la fonction. L’apôtre nous rappelle que certains nous paraissent plus faibles, qu’il en est d’autres que nous estimons moins honorables, que d’autres encore ont besoin d’être « parés ». Il ne donne pas d’exemple de ces divers membres. Mais notre attention est attirée sur la différence qu’il peut y avoir entre les apparences ou les appréciations extérieures, et la réalité.
Pour ceux qui paraissent plus faibles, peut-être pouvons-nous faire une comparaison avec l’appréciation que le Seigneur a portée sur ceux qui jetaient de la monnaie au Trésor du temple : les deux pites de la pauvre veuve pouvaient paraître une contribution bien faible par rapport aux besoins de ce magnifique édifice et du service qui s’y déroulait. Pourtant, nous pouvons dire que cette femme ignorée était nécessaire ; le Seigneur a apprécié la valeur de son don et s’en est servi pour l’instruction des siens au cours des siècles (Marc 12 : 41-44).
Certains peuvent sembler moins honorables, mais Dieu a composé le corps en donnant un plus grand honneur à ce qui en manquait. Nous voyons d’un côté notre estimation, de l’autre côté la sagesse de Dieu. Les Corinthiens n’étaient-ils pas appelés à discerner, parmi ceux qui étaient « le moins estimés dans l’assemblée », des hommes sages capables de décider dans leurs difficultés (1 Cor. 6 : 4-5) ?
Certains de nos membres ont besoin d’être plus parés ; Dieu veille à ce que les membres aient un égal soin les uns des autres, répondant ainsi à tous ces besoins.
Que le Seigneur nous aide à comprendre que cette diversité même est nécessaire pour la réalisation pratique de l’unité, « afin qu’il n’y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un égal soin les uns des autres » (v. 25). Qu’Il nous conduise à discerner, au-delà des apparences et de nos appréciations, la merveilleuse sagesse de Dieu manifestée dans la composition du corps de Christ.
Cela contribuera beaucoup à la paix et à l’harmonie dans la vie des assemblées.
Dans le passage traité dans cet article, l’apôtre Paul cite trois « membres » : l’œil, l’ouïe et l’odorat. Nous ne devons pas chercher dans chacun l’image d’un don particulier, mais plutôt des capacités données au corps pour son fonctionnement harmonieux :
- L’œil nous parle de la capacité de discerner ce qui nous entoure et de porter une appréciation sur ce que l’on voit.
- L’ouïe, ce que nous entendons, nous renvoie à un témoignage : d’abord le témoignage de Dieu dans sa Parole, ensuite celui des hommes.
- L’odorat est sensible aux parfums, et les parfums nous parlent en général des perfections de Christ. Il est nécessaire que nous soyons aussi attentifs au parfum produit par la grâce de Dieu opérant dans les siens.
Par ces images, nous pouvons discerner la sagesse de Dieu manifestée dans la composition du corps de Christ.
P-Ér. F. - « Messager évangélique » 2019 (n° 6)