Volonté propre ou volonté de Dieu ?
De mauvais choix et leurs conséquences
Le bon choix : suivre le chemin de la volonté de Dieu
Peut-être as-tu le désir de faire la volonté de Dieu, mais le chemin qu’Il place devant toi par sa Parole n’est pas celui que ta propre volonté veut choisir.
Les exemples suivants de la Bible peuvent t’aider à comprendre combien il est important d’apprendre à soumettre notre volonté à celle du Seigneur.
De mauvais choix et leurs conséquences
Le peuple d’Israël
« Que l’Eternel… nous montre le chemin par lequel nous devons marcher, et ce que nous devons faire » (Jér. 42 : 3). C’est ce que ce malheureux reste de peuple demandait par le moyen de Jérémie, alors que son cœur et sa volonté étaient déjà tournés vers l’Egypte (43 : 4-7). C’est toujours un mauvais choix que de faire ce que tu estimes bien à tes propres yeux. C’est marcher par la vue et non par la foi, et ce n’est pas ainsi que tu peux plaire à Dieu.
Un chrétien a écrit : « C’est un manque de droiture que de demander conseil à Dieu, lorsque nous avons un parti pris et que notre volonté est en jeu ». La volonté de l’homme, aussi pleine de bonnes intentions soit-elle, n’est que la volonté de la chair qui s’oppose à celle de Dieu.
La Bible t’appelle à « marcher par l’Esprit », ainsi tu n’accompliras pas « la volonté de la chair » (Gal. 5 : 16, voir aussi 5 : 25). Accepte par la foi la volonté de Dieu à ton égard, cette volonté dont la Parole te dit qu’elle est « bonne et agréable et parfaite » (Rom. 12 : 2b) ; cela te paraît sans doute difficile à admettre et tu ne penses pas peut-être, en ce qui te concerne, que la volonté de Dieu soit telle. Mais il te faut voir comme Dieu et pour cela l’exercice de la foi et le discernement spirituel sont nécessaires (v. 2a).
Balaam
Si tu te laisses conduire par ta propre volonté, par tes désirs charnels, tu peux te comporter comme Balaam, qui avait décidé dans son cœur d’aller avec Balak et de maudire Israël, étant attiré par l’amour de l’argent. Dieu lui avait fait connaître sans équivoque quelle était Sa volonté (Nom. 22 : 12) : il ne devait pas aller, car Il avait fermé le chemin. Balaam savait donc parfaitement ce qu’il avait à faire et quelle était la réponse qu’il devait donner au roi de Moab.
Mais voilà que Balaam demande encore « ce que l’Éternel aura de plus à me dire » (v. 19). Nous voyons là que la volonté de Balaam était d’aller vers Balak, et il aurait voulu que la volonté de Dieu se conforme à la sienne, qui était mauvaise ! Or, tu comprends facilement que c’était impossible ! Pourtant, le prophète était prêt à désobéir à la volonté de Dieu pour obtenir les honneurs et les richesses du roi de Moab.
Connaissant ce qui remplit le cœur de Balaam, l’Éternel le laisse faire sa propre volonté. Le prophète s’engage alors, malgré trois avertissements solennels, dans un chemin de perdition (v. 32), qui le conduira à la mort. Il mourra de la mort des ennemis d’Israël et non pas « de la mort des hommes droits » (23 : 10b ; voir Jos. 13 : 22).
Ainsi, Dieu avait fait connaître sa volonté à Balaam, puis Il l’avait arrêté par trois fois, alors qu’il s’engageait dans un mauvais chemin. Il s’agissait donc d’une désobéissance flagrante à la volonté de Dieu pleinement révélée et connue. Quel avertissement solennel à ne pas rejeter la volonté de Dieu pour y substituer la nôtre ! « Dieu parle une fois, et deux fois – et l’on n’y prend pas garde », nous dit l’Écriture (Job 33 : 14). Si, dans sa grâce, le Seigneur t’a déjà averti à plusieurs reprises, garde-toi de t’engager encore plus loin dans un chemin de désobéissance à Sa volonté.
Les tribus de Juda et Benjamin
Il nous faut parfois apprendre à rester tranquille car c’est là la volonté de Dieu (Ps. 46 : 10a). Autrefois, Juda et Benjamin se sont unis pour accomplir une œuvre qui leur paraissait très bonne : rassembler tout Israël sous la royauté d’un seul : Roboam, fils de Salomon. Mais l’Éternel a dû leur dire : « Ne montez pas… retournez chacun à sa maison, car c’est de par moi que cette chose a eu lieu » (1 Rois 12 : 21-24). Il fallait écouter la parole de l’Éternel et ne pas faire la guerre à Israël car c’était la volonté de Dieu dont les voies envers son peuple devaient s’accomplir.
Si le Seigneur m’a fait connaître sa volonté à l’égard d’une préoccupation que j’ai placée devant Lui par la prière, il me faut donc ensuite obéir. L’exercice spirituel dans la prière et la recherche de la pensée divine dans la Parole étant terminés, je dois passer à l’étape suivante : m’engager sans crainte dans le chemin où la volonté divine me conduit et dans lequel je serai béni, ma volonté étant entièrement soumise à la sienne. Comme le disait un frère d’autrefois : « A nous l’obéissance, à Dieu les conséquences » ; nous pouvons être assurés qu’un chemin d’obéissance nous vaudra la bénédiction du Seigneur.
Le bon choix : suivre le chemin de la volonté de Dieu
Tu comprends bien que si tu t’adresses à Dieu pour Lui demander quelque chose dont tu sais très bien que ce n’est pas selon sa volonté, c’est un manque de sagesse de ta part. Il ne te donnera pas ce que tu veux, car tu demandes « mal », comme le dit Jacques (4 : 3).
Mais, si tu es dans un état spirituel convenable, en communion avec ton Dieu et Père, ton désir sincère sera de connaître sa volonté pour la faire. Alors tu sauras demander « selon sa volonté », guidé(e) par le discernement et l’intelligence de sa pensée. Il t’enseignera le chemin que tu dois choisir, qui est en réalité celui que Lui-même aura choisi pour toi (Ps. 25 : 12). Tu peux être certain(e) que le Seigneur t’accompagnera dans un tel chemin, pour te protéger et te bénir.
Un bon état spirituel t’amènera à te tourner sans cesse vers ton Dieu et Père pour rechercher sa volonté. Tu diras avec sincérité, comme Saul converti : « Que dois-je faire, Seigneur ? ». Alors Lui-même te révélera ce que tu as à faire, pour sa gloire et ta bénédiction : « Le Seigneur me dit : Lève-toi, va à Damas ; là on te parlera de tout ce qu’il t’est ordonné de faire » (Act. 22 : 10).
Le Père qui t’aime (Jean 16 : 27) veut t’instruire, t’enseigner, te conseiller pour que ta marche ici-bas soit à son honneur (Ps. 32 : 8). Laisse-toi donc guider et suis sans crainte et sans raisonnement le chemin dans lequel la volonté de Dieu - « bonne, agréable et parfaite » (Rom. 12 : 2) - et son amour te conduiront. Cultive la communion avec le Père et la dépendance par la prière. Laisse-toi sonder par la Parole qui pénètre jusqu’au plus profond de toi-même, afin que, dans l’obéissance, tu fasses la volonté du Père à ton égard. Il veut te conduire dans la « voie éternelle » (Ps. 139 : 23-24) jusqu’à la Maison, auprès de Jésus.
D’après Ph. F