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FERMES ET INÉBRANLABLES


Soyez fermes, inébranlables
Abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur
Notre travail n’est pas vain dans le Seigneur


            « Ainsi, mes frère bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Cor. 15 : 58).

            Ces paroles pleines d’affection sont adressées par l’apôtre Paul aux Corinthiens, à ses « frères bien-aimés ». Au milieu du « grand peuple » que Dieu avait dans cette ville (Act. 18 : 10), Paul avait été un instrument dans la main du Seigneur pour la conversion de plusieurs. Il ne les oublie pas et les recommande à Dieu. Il leur présente, dans ce chapitre, les vérités inspirées par le Saint Esprit concernant la résurrection et la transmutation des croyants lors de la venue du Seigneur. Le fait majeur de la résurrection de Christ d’entre les morts est établi fermement : « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures… il a été enseveli… il a été ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (v. 3-4). Il est le « premier d’entre les morts » (Col. 1 : 18) et sa victoire sur la mort annonce la résurrection de ceux qui ont cru en Lui : « Christ a été ressuscité d’entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis » (v. 20). Il nous a précédés ; les morts en Christ ressusciteront en premier lieu, les croyants encore vivants sur la terre seront ensuite changés à sa ressemblance ; puis le Seigneur recueillera les siens auprès de Lui (1 Thes. 4 : 16-17).
            La perspective du prochain retour du Seigneur devrait nous inciter à recevoir l’exhortation de Paul à travailler avec persévérance à la tâche que le Seigneur veut nous confier.


Soyez fermes, inébranlables

            Si les enfants de Dieu ne veillent pas à « garder » la parole du Seigneur, ils perdront rapidement de vue des vérités doctrinales, comme la prochaine venue du Seigneur pour chercher les siens, et son apparition avec l’Église à son côté pour régner sur la terre. Nous devons être fermes, et même inébranlables, en gardant soigneusement l’enseignement de l’Écriture.
            Une telle exhortation était également adressée aux Thessaloniciens qui subissaient des tribulations et que l’on voulait bouleverser par des fausses doctrines, en essayant de leur faire croire que le jour du Seigneur était là (2 Thes. 2 : 2). L’apôtre les exhorte à demeurer fermes et à retenir les enseignements qu’ils avaient reçus de lui (v. 15). Timothée aussi sera encouragé à demeurer dans les choses qu’il avait apprises (2 Tim. 3 : 14). Ainsi, nous aussi, nous avons à garder fermement les enseignements de Paul et ne pas nous laisser bouleverser par les pensées des hommes.
            La propagation des fausses doctrines augmente ! Gardons le « bon dépôt » que Dieu a confié aux siens (2 Tim. 1 : 14). Rejetons les faux enseignements, en nous appuyant sur la Parole. Cela n’est possible que dans la mesure où nos cœurs restent près du Seigneur. Quel encouragement ce sera pour nous si nous pouvons entendre cette approbation : « Tu as gardé ma Parole, et tu n’as pas renié mon nom… tiens ferme ce que tu as » (Apoc. 3 : 8, 11) !


Abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur

            Cette exhortation doit être pour les enfants de Dieu un important sujet de prière. Sommes-nous prêts à répondre à cet appel ? La moisson est grande et il y a peu d’ouvriers. Supplions le Seigneur de pousser des ouvriers dans le champ (Matt. 9 : 38). La recherche de nos aises dans ce monde et nos liens terrestres sont autant d’entraves au travail de Dieu.
            L’œuvre de grâce à laquelle le Seigneur nous appelle à participer est la sienne ; ne l’oublions pas ! Ayons le désir de rester de simples « instruments », ne cherchant pas à nous mettre en avant. Le Seigneur utilise qui Il veut pour produire du fruit à la gloire de Dieu.
            Nous pouvons parfois ne pas bien comprendre la façon dont un serviteur travaille. Le Seigneur peut seul en apprécier les motifs. Il lit dans le secret des cœurs (Héb. 4 : 13) et il discerne ce qui est fait à sa gloire. Un jour prochain, l’ouvrage de chacun sera manifesté (1 Cor. 3 : 13).
            Chaque enfant de Dieu sert le « Dieu vivant et vrai » et attend des cieux son Fils (1 Thes. 1 : 9-10). Mais cette attente n’est pas synonyme d’inactivité, comme certains chrétiens à Thessalonique le croyaient. Ils pensaient qu’il était inutile de travailler car le Seigneur allait venir d’un instant à l’autre.
            Chaque racheté a le privilège de travailler pour le Maître, avant que la nuit tombe définitivement sur le monde (Jean 9 : 4) et que la porte de la grâce soit fermée. Retenons également que nous devons nous « soumettre à quiconque coopère à l’œuvre et y travaille » (1 Cor. 16 : 16).
            Paul aimait à dire, au sujet de Timothée, qu’il s’employait à l’œuvre du Seigneur, comme lui-même (1 Cor. 16 : 10) et il l’appelle « son compagnon d’œuvre sous Dieu dans l’évangile du Christ » (1 Thes. 3 : 2). Quelle heureuse relation entre ces deux serviteurs occupés des mêmes travaux !
            Servir le Seigneur produit chez un enfant de Dieu une joie renouvelée. Ayons toujours confiance en Lui. Il nous aidera à être patients et à espérer parfaitement dans sa grâce, dans la vive attente de sa venue.
            Nous servons Celui qui nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous (Gal. 2 : 20). Quel puissant motif pour le servir ! Son œuvre peut s’accomplir par notre moyen si nous obéissons à sa Parole en employant les moyens spirituels qui nous sont enseignés par l’Esprit (1 Cor. 2 : 13).


Notre travail n’est pas vain dans le Seigneur

            Le travail que le Seigneur veut bien nous confier, s’il est fait pour Lui et en son Nom, n’est pas « vain » : il est pour sa gloire et pour le bien de ceux qui nous entourent. Suivons Jésus dans le chemin où Il a consenti à vivre, méprisé par les hommes. Une activité peut être parfois méconnue, mais précieuse aux yeux du Seigneur – nous pensons par exemple au grand service de la prière dans le secret (Matt. 6 : 6). Ce qui compte, c’est l’appréciation du Maître.
            Par la Parole de Dieu nous apprenons que tout est pesé selon le « sicle du sanctuaire » (Lév. 27 : 3), dont le poids est immuable. Le Seigneur se sert de la seule balance dont les plateaux sont toujours justes (Prov. 16 : 11). Tout prend ainsi sa juste valeur. Il prend connaissance de l’usage que nous faisons des différentes capacités qu’Il nous donne. Sont-elles toutes à son service ? Gardons-nous d’être négligents !
            Bientôt, le Seigneur nous prendra auprès de Lui (Jean 17 : 24). Nous partagerons la joie de son œuvre achevée et de son amour satisfait. « Jésus… à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu » (Héb. 12 : 2). Le jour de son triomphe public est proche : tout genou devra se plier devant Lui et reconnaître qu’Il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Phil. 2 : 11).
            Notre privilège est de nous prosterner dans nos cœurs devant Lui en attendant le jour où, par pure grâce, le Seigneur donnera une récompense à chacun de ses serviteurs qu’Il aura estimés fidèles (1 Cor. 3 : 8). Il dira alors à chacun d’eux : « Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup : entre dans la joie de ton maître » (Matt. 25 : 21, 23). Ayons à cœur de servir notre Maître, par amour, sans nous lasser !


Ph. Laügt - « Le messager évangélique » (année 2019 – n° 4)