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Que dois-je faire, Seigneur ?


Lire : Actes 22 : 1-10

            La question de Saul de Tarse (v. 10), après avoir vu cette lumière « plus éclatante que la splendeur du soleil » (Act. 26 : 13), est toujours la meilleure pour celui qui n’est pas au clair sur le service qui l’attend. Avons-nous vu cette lumière-là ? Ah ! si nous ne vivons qu’à la lumière du soleil qui éclaire notre terre, nous ne serons occupés que des choses de cette vie, de ses affaires, de ses entreprises, de ses relations sociales, de ses plaisirs peut-être... Mais si une sainte habitude nous fait contempler « la lumière plus éclatante que la splendeur du soleil », c’est-à-dire la gloire de Christ, nous connaîtrons la puissance d’attraction, la seule qui puisse nous garder de la distraction que nous offre de tous côtés ce monde trompeur.
            Cette contemplation sera la source de notre vie et de notre service. Par elle, nous serons gardés de suivre le Seigneur « de loin » (voir Matt. 26 : 58), de Le servir à distance – ce qui est un grand écueil ; nous serons gardés de faire ce que nous croyons le mieux, plutôt que ce qu’Il désire. Il nous enseignera à faire comme Marie, assise à ses pieds pour écouter sa Parole (Luc 10 : 39). Mais si, à l’instar de plusieurs, nous commençons par le service, il est à craindre que nous ne soyons que rarement assis à ses pieds pour écouter ; tandis que ceux qui commencent par là, ne manquent pas de trouver des occasions de Le servir sagement et efficacement.
            Il est encourageant de voir comment le Seigneur a préparé les deux plus grands apôtres pour son œuvre. L’un, Paul, voulait effacer le nom de Christ de dessus la terre (Act. 9 : 1-2 ; 22 : 4-5 ; 26 : 9-11) ; l’autre, Pierre, le renia ouvertement, trois fois (Luc 22 : 34, 55-62), après l’avoir connu et suivi, et avoir fait des miracles en son Nom... Impossible pour eux de pouvoir parler d’autre chose que de la grâce ! Ensuite, ils ont eu encore besoin de certaines disciplines.
            Nous bronchons faute de vigilance, mais, là encore, nous ne sommes pas laissés à nous-mêmes, et s’Il permet quelque expérience pénible pour nous délivrer d’une fausse confiance en la chair, Il veille à ce que notre foi ne défaille pas et prend grand soin de nous relever.

                    Fais-nous toujours goûter combien c’est douce chose
                    
Pour tout enfant de Dieu qui sur Toi se repose,
                    
De t’aimer et de te servir !
 

D’après G. André – Extrait de « Avançons… jusqu’à Lui »