Jésus Christ, l’image du Dieu invisible
« Personne ne vit jamais Dieu » (Jean 1 : 18)
Dieu complètement révélé en Christ, « l’image du Dieu invisible »
La personne du Seigneur Jésus réunit des gloires innombrables que nous, les humains, ne pouvons que contempler et admirer partiellement. Tu trouveras, dans le Nouveau Testament, bien des passages qui nous en parlent, en particulier : Jean 1, Colossiens 1 et Hébreux 1. Il est évident qu’il y en a encore beaucoup d’autres qui présentent la personne de notre Sauveur, spécialement dans les évangiles.
« Personne n'a jamais vu Dieu » (Jean 1 : 18)
Dieu est invisible, puisqu’Il est esprit. Il n’est pas seulement invisible, mais Il « habite la lumière inaccessible » (1 Tim. 6 : 16). Nous pouvons ainsi nous demander s’il est conforme à sa nature de se révéler, ou autrement dit, Dieu devait-Il se révéler ? Dieu est éternel et, dit avec révérence, repose en lui-même. Il est auto-suffisant et n’a besoin de rien. Cela s’est vérifié dans le temps que nous appelons – à défaut d’autre mot – « l’éternité passée ».
Pourquoi Dieu s’est-Il alors manifesté ? Il y a au moins deux passages de la Bible qui nous en donnent l’explication :
- Proverbes 8 : 29-31 : « Quand il (Dieu) décrétait les fondements de la terre : j’étais alors à côté de lui son nourrisson (artisan) ; j’étais ses délices tous les jours… mes délices étaient dans les fils des hommes ». Il ressort que dès l’éternité Dieu pensait avec joie qu’un jour il y aurait des êtres humains créés par Lui et qui auraient communion avec Lui
- Jean 4 : 23 : « Mais l’heure vient, et c'est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; et en effet le Père en cherche de tels qui l’adorent ». C’était le désir de Dieu le Père d’être adoré volontairement par ses créatures.
Dieu complètement révélé en Christ, « l’image du Dieu invisible »
« Rendant grâces au Père qui nous a …transportés dans le royaume du Fils de son amour… Lui est l’image du Dieu invisible » (Col. 1 : 12-15).
« Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître » (Jean 1 : 18).
Dieu s’est donc réellement révélé. Qui s’est chargé de cette tâche ? Le Fils. Il est l’image du Dieu invisible et a pleinement démontré qui est Dieu. Certes, durant les temps de l’Ancien Testament, il y a eu des hommes qui ont pu savoir qui était Dieu. Dieu s’est présenté à Abraham comme « le Tout-puissant » (Gen. 17 : 1). Il s’est révélé à Moïse comme « le Dieu de l’alliance » (Ex. 6 : 3-4). Élie L’a trouvé dans « une voix douce, subtile » (1 Rois 19 : 12), qui nous fait penser à la grâce de Dieu. Ce n’étaient toutefois que des révélations partielles de Dieu. Ce n’est que quand le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, est venu comme homme sur la terre que Dieu s’est complètement révélé.
C’est en Jésus Christ que nous pouvons reconnaître Dieu. Nous savons par la première épître de Jean que « Dieu est lumière » (1 : 5), c’est-à-dire qu’Il est saint, et qu’Il est aussi « amour » (4 : 8). Ce sont deux caractères que nous, êtres humains, n’arriveront jamais à réunir. Le Seigneur Jésus a manifesté les deux au cours de sa vie, et particulièrement, par sa mort sur la croix.
Seul le Seigneur Jésus peut être l’image parfaite de Dieu, vu qu’Il doit être Dieu lui-même, étant donné que Dieu habite la lumière inaccessible à l’homme. Il est en outre nécessaire que cette Personne soit simultanément Homme, faute de quoi, nous, comme être humains, ne pourrions reconnaître et comprendre cette image. Notre Sauveur est donc en même temps Dieu et Homme, le resplendissement de la gloire de Dieu. Il est la vérité ; nous pouvons admirer en lui ce que Dieu est en lui-même et ce qu’il est dans sa relation avec l’homme.
Néanmoins, Christ n’est pas seulement le représentant de Dieu, mais Il est Celui qui nous a donné la vie en mourant, et que Dieu a glorifié, puisqu’Il a trouvé en Lui tout son plaisir.
D’après M. Seibel - « Folge mir nach »
Ton Fils unique, ô notre Père,
Et dans le ciel et sur la terre,
A toujours satisfait ton cœur.
Jésus s’offrit en sacrifice,
Suprême objet de tes délices,
Maintenant couronné d’honneur.
Et nous contemplons sur sa face
L’éclat de ta perfection,
Le rayonnement de ta grâce,
Ta pleine révélation.
Avant que fût créé le monde,
Tu mis à part, grâce profonde,
L’Agneau sans tache et sans défaut.
S’il fut jugé pour nous coupables,
Pourtant quel encens agréable
S’est élevé vers toi là-haut !
Ton Bien-aimé, laissant sa vie,
Réalisa tes plans d’amour ;
Sur la croix, son œuvre accomplie
T’a glorifié pour toujours.