DÈS LE PREMIER JOUR (5)
Faire la volonté de Dieu (b)
La marche du croyant dans l’obéissance
Pierre dit des croyants : vous êtes « élus selon la préconnaissance de Dieu le Père, en sainteté de l’Esprit, pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus Christ ». Il les appelle des « enfants d’obéissance », partant du principe que leur vie maintenant n’est plus caractérisée par les « convoitises d’autrefois » comme avant leur conversion. Nous sommes là « pour ne plus vivre le reste de la vie terrestre pour des convoitises des hommes, mais pour la volonté de Dieu » (1 Pier. 1 : 2, 14 ; 4 : 2).
A la suite des premiers chapitres de l’épître aux Romains où est décrit le merveilleux salut en Christ, Paul dit au chapitre 12 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service intelligent. Et ne vous conformez pas à ce monde ; mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner ce qu’est la bonne, agréable et parfaite volonté de Dieu » (v. 1-2). De même, dans les autres épîtres, l’apôtre rappelle continuellement aux croyants de chercher à connaître et à faire la volonté de Dieu en toutes choses, car c’est cela qui correspond à leur nouvelle position (voir Éph. 5 : 17 ; Col. 1 : 9-10 ; 4 : 12 ; Héb. 13 : 21).
Entrave à l’obéissance
Autrefois « fils de la désobéissance », nous sommes devenus des « enfants d’obéissance » par le sacrifice de Christ et par la foi, et nous ne devons connaître rien d’autre qu’une vie pour le Seigneur et selon sa volonté.
Mais dans nos cœurs ne naît-il pas souvent autre chose que le désir ardent de faire ce que Dieu veut ?
Certainement, et c’est la « chair » avec ses convoitises et son orgueil. Elle est encore en moi et cherche toujours une nouvelle occasion pour me dominer. Elle n’en a pourtant pas le droit. Je n’ai plus rien à faire avec elle. Je la considère comme un méchant intrus devant lequel je dois sans cesse me tenir sur mes gardes. Quoi qu’elle puisse me suggérer, je la remets immédiatement à sa place – elle est crucifiée (Gal. 5 : 24). C’est seulement de cette manière que je peux la faire taire.
Quand est-ce que je me comporte de cette façon ? Lorsque je marche par l’Esprit (Gal. 5 : 16). Le Saint Esprit qui habite en moi est le légitime « propriétaire de la maison », si l’on peut s’exprimer ainsi. Si je lui ouvre toutes les pièces de la maison, il la remplit. Le Seigneur se tient ainsi bien près de moi dans son amour, et lui obéir ne m’est plus une contrainte mais un besoin. Je veux faire alors ce que Jésus, mon Seigneur, veut.
Un incroyant ne peut pas obéir à Dieu ; il ne peut pas lui être soumis. Mais le croyant ne se sent jamais si heureux que lorsque, le cœur rempli du Seigneur, il le sert et vit selon sa volonté. Alors il peut jouir de la joie de la communion avec Lui – une joie que rien ne peut surpasser dans ce monde.
Une des premières questions de Saul, le jour de sa conversion a été : « Que dois-je faire, Seigneur ? » (Act. 22 : 10), et elle l’accompagna tout au long de sa vie. Au jour du Seigneur, il en sera richement récompensé.
Que cela puisse également t’être accordé !
D’après W. Gschwind – L’ABC du chrétien
A suivre