DÈS LE PREMIER JOUR (4)
Faire la volonté de Dieu (a)
Nous arrivons maintenant à un sujet qui est très important dès le premier jour de ta vie chrétienne, mais que tu comprends peut-être très difficilement : La vie du croyant est une marche en accord avec la volonté de Dieu.
Tu vas dire : tout le monde le sait bien ! - Mais attention, cher ami(e) croyant(e) ! Tu n’as compris cette vérité que dans la mesure où tu la mets en pratique. Par exemple, hier, ta préoccupation était-elle, du matin au soir, de vivre selon la volonté de Dieu ? - Non ? - Tu vois qu’il n’est pas superflu d’aborder cette question.
Notre vie d’avant la conversion
L’Écriture Sainte nous en donne une description très claire : « … vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, (vous y avez marché autrefois, selon la façon de vivre de ce monde, selon le chef de l’autorité de l’air, de l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance ; et parmi eux nous aussi, nous avons tous vécu autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées : nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres) » (Eph. 2 : 1-3).
« Fils de la désobéissance » ! - Cette expression concerne tous ceux qui ne sont pas encore nés de nouveau, qui ne sont pas encore « en Christ » et donc ne sont pas une « nouvelle création » (2 Cor. 5 : 17).
Les « fils de la désobéissance » ne sont pas seulement les meurtriers, les voleurs et les criminels ayant enfreint les lois humaines, mais absolument tous ceux qui ne laissent pas Dieu tenir les rênes de leur vie. Beaucoup d’entre eux ont, devant les hommes, la réputation d’être des personnes convenables, respectables même, condamnant le mal moral grossier qui se répand avec toujours plus d’arrogance dans le monde ; ils accomplissent consciencieusement leur devoir, dans leur famille ou au travail ; ils sont même serviables, polis, aimables, et ne veulent pas non plus se rendre coupables d’injustices.
Les fils de la désobéissance
Sur la base du passage biblique cité plus haut, considérons de plus près, à la lumière de Dieu, les « fils de la désobéissance ».
- Ils marchent « selon la façon de vivre de ce monde ». C’est la règle de conduite morale selon laquelle ils vivent. Le « monde » est un royaume dont Satan est le prince. Ses principes ne peuvent qu’être mauvais et impies !
- De plus ils marchent « selon le chef de l’autorité de l’air », qui dirige le monde. C’est de Satan qu’il s'agit ici, car il est lui-même la source des principes du monde. Par ceux-ci il enveloppe les hommes d’influences néfastes et perverses, comme de l’air qu’ils respirent. Il est un esprit agissant avec puissance en ceux qui désobéissent à Dieu. Il y a alors une sorte de communion entre eux et cet être maléfique.
- Ils vivent dans les convoitises de leur chair. La chair est la nature corrompue que l’homme possède dès sa naissance, et sa pensée est « inimitié contre Dieu » (Rom. 8 : 7). C’est à cause d’elle que l’homme est un « fils de la désobéissance », et c’est par elle que le diable opère en lui ; de la chair corrompue proviennent les convoitises et les mauvais désirs. Si ces désirs sont nourris dans l’âme au lieu d’être condamnés, la volonté de la chair, c’est-à-dire des passions et des sentiments, se manifestera, de même que la volonté des pensées, partie intellectuelle de la nature corrompue. Ces deux sortes de manifestation de la volonté humaine sont opposées à Dieu.
Oui, c’est là notre première biographie ! Nous sommes nés dans la position de « fils de la désobéissance » et avons vécu comme tels. Plus le temps a été long jusqu’à notre nouvelle naissance, plus nous avons été imprégnés de notre propre volonté, qui est une abomination pour Dieu (1 Sam. 15 : 23). Cela nous paraissait tellement normal de faire ce que nous voulions !
Maintenant nous sommes devenus des « enfants d’obéissance » (1 Pier. 1 : 14)
Est-ce grâce à une éducation ? Oh ! Non, nous savons que pour cela il a fallu une œuvre extraordinaire, une œuvre de Dieu. Nous venons de rappeler que le caractère de la chair, de la nature corrompue de l’homme, est inimitié contre Dieu ; elle ne peut pas se soumettre à la loi de Dieu (Rom. 8 : 7).
Tu ne pouvais être délivré de ce terrible état que par Jésus Christ, le Fils de Dieu. Il a dû venir prendre ta place à la croix, sous le jugement de Dieu, dans la mort puis dans le tombeau, et aussi dans la résurrection. Il était impossible que la chair source de désobéissance, soit améliorée ; elle devait être mise de côté ; et c’est par Jésus notre Sauveur que cela a été accompli pour nous. Le racheté sait maintenant qu’il a été identifié avec son Seigneur dans la ressemblance de sa mort. Son vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit annulé pour qu’il ne serve plus le péché (Rom. 6 : 5-6). Dès le premier jour, les rachetés peuvent donc être assurés par la foi que « ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises » (Gal. 5 : 24).
Mais ce n’est là que le côté négatif de l’oeuvre merveilleuse qui a été accomplie pour toi et en toi. Par quoi ton ancien état a-t-il été remplacé ?
Le croyant est « né de nouveau » (Jean 3 : 3, 7) ; il est une « nouvelle création » - il possède une nouvelle nature (2 Cor. 5 : 17) ; par la foi au Seigneur Jésus, il a la « vie éternelle » (Jean 3 : 36), vie caractérisée par l’obéissance ; en tant que ressuscité avec Christ, il marche maintenant « en nouveauté de vie » (Rom. 6 : 4) et a « revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité » (Eph. 4 : 24) ; la force de cette vie est le Saint Esprit qui habite en lui et sous l’influence duquel il est maintenant (Rom. 8 : 9).
La Parole montre à maintes reprises que l’état normal du croyant est une marche dans l’obéissance constante à Dieu. Nous en verrons quelques exemples dans le prochain article.
D’après W. Gschwind – L’ABC du chrétien
A suivre