Une vraie motivation
Six vertus chrétiennes à poursuivre
« Mais toi, homme de Dieu... poursuis la justice, la piété, la foi, l’amour, la patience, la douceur d’esprit » (1 Tim. 6 : 11).
Nous trouvons dans ce verset six vertus chrétiennes que nous devons poursuivre, que nous devons rechercher quotidiennement et sincèrement, avec zèle, que nous soyons jeunes ou plus âgés. Ce n’est pas pour rien que Paul dit : « Mais toi ». Cela nous concerne tous personnellement !
Paul s’adresse à son jeune ami Timothée en qualité « d’homme de Dieu ». Si tu appartiens au Seigneur Jésus, si tu L’aimes et que tu ne t’appuies pas sur tes propres capacités, sinon en Dieu seul, tu es un homme de Dieu. Il te donnera alors l’énergie pour que tu recherches ces qualités. Cela impliquera naturellement qu’un effort soit fourni.
La justice
As-tu accepté l’œuvre du Seigneur Jésus et cru en Lui ? Alors, tu es juste aux yeux de Dieu (Rom. 5 : 1). Cette position chrétienne nous est accordée par grâce. Dieu nous a « justifiés » dans le Seigneur Jésus, et Il désire que nous vivions d’une manière juste quotidiennement (voir Tite 2 : 12). C’est la pratique. Sous cet angle, la justice signifie que nous nous comportions de manière à ce que personne ne puisse rien nous reprocher. Cela commence par une chose aussi simple que d’observer le code de la route. Ceux qui nous entourent nous observent constamment ! Parfois, ils savent mieux que nous ce qu’un chrétien devrait faire ou ne pas faire. Aspirons donc à la justice.
La piété
Peut-être as-tu souvent lu ce mot dans la Bible, sans en bien saisir le sens.
Ils ne sont pas nombreux ceux qui désirent être pieux. Poursuivre la piété signifie, que comme chrétiens, nous prenions la ferme décision de vivre pour la gloire de Dieu. Vivons pour Lui plaire ! La justice concerne notre relation avec nos semblables, tandis que la piété est plutôt liée à la communion avec Dieu (bien qu’elle puisse et doive se manifester extérieurement). Recherchons-nous vraiment cette piété ?
La foi
Pourquoi ma foi devrait-elle être fortifiée, si j’ai déjà accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur ? penses-tu peut-être. Le mot « foi » ne signifie pas ici la foi dans le Seigneur Jésus comme Sauveur ; il s’agit de la confiance que le chrétien a chaque jour dans son Seigneur. Toute notre vie doit être imprégnée par une foi pratique. Paul a écrit : « Nous marchons par la foi, non par la vue » (2 Cor. 5 : 7). Nous, les chrétiens, sommes convaincus de choses que nous n’avons pas encore vues de nos yeux ; néanmoins ces choses sont réelles. Et pour que nous puissions nous réjouir de ce que Dieu a donné aux siens, il nous faut la foi. Nous sommes persuadés que tout ce que Dieu nous a dit est vrai. C’est ainsi que nous pouvons orienter nos vies sur la base solide des déclarations de Dieu données dans sa Parole. Nous pouvons aussi approfondir, par la prière, notre foi et notre communion avec le Seigneur Jésus. Ayons, par exemple, une confiance absolue qu’il nous guidera dans la bonne direction et ne nous appuyons pas sur nos connaissances, sur notre argent ou sur les circonstances favorables. Recherchons cette foi, cela en vaut la peine !
L’amour
C’est un mot que nous comprenons plus facilement. Mais, attention à ce que le monde appelle « amour » ! Parfois, nous parlons « d’amour », mais en réalité ce n’est pas autre chose que de « l’égoïsme ». Il s’agit ici de « l’amour de Dieu… versé dans nos cœurs » (Rom. 5 : 5). L’amour divin consiste à aimer quelqu’un, même s’il n’y a rien d’aimable en lui. C’est l’amour que Dieu nous a manifesté lorsqu’Il nous a donné son Fils (Jean 3 : 16). Son désir est que nous transmettions quelque chose de cet amour à d’autres. Nous avons beaucoup de frères et sœurs dans la foi que nous pouvons aimer, mais il y a aussi des incrédules qui devraient connaître l’amour de Dieu par notre intermédiaire. Nous efforcer d’atteindre cet amour est quelque chose d’extrêmement important.
La patience
La patience concerne-t-elle seulement les personnes d’un certain âge, ou ceux qui passent momentanément par de grandes épreuves ? Non. Nous avons tous besoin de patience. Naturellement, la patience a à voir avec les circonstances difficiles. Et sans doute y a-t-il des chrétiens qui sont particulièrement éprouvés. Mais, n’avons-nous pas tous à passer par diverses épreuves ? L’épître aux Éphésiens parle du « mauvais jour » (6 : 13), durant lequel nous aurons à résister. Quel est précisément ce mauvais jour ? En fait, c’est toute notre vie. Durant le cours de notre séjour ici-bas, le diable essaie de nous éloigner du Seigneur Jésus, mais nous devons lui résister, et pour cela, il nous faut de la patience. Ne baissons pas les bras. Peut-être qu’un collègue ou un camarade incrédule te tourmente au collège ou au travail. Il est alors nécessaire de t’armer de patience et de fermeté pour ne pas défaillir spirituellement. Ou peut-être espères-tu, depuis un certain temps, une réponse de Dieu à une prière, mais elle n’est pas encore venue. Il est donc nécessaire de continuer à patienter.
La douceur d’esprit
Tu pourrais penser que c’est une qualité propre aux personnes faibles, mais ce raisonnement est faux. Nous avons tous besoin de douceur d’esprit - les hommes peut-être plus que les femmes. Quelqu’un a dit que la douceur d’esprit est l’expression de la force, sous le contrôle de l’esprit. Pour la manifester, nous avons besoin de la force de l’Esprit de Dieu. La patience a plutôt affaire avec nos circonstances, mais la douceur d’esprit s’observe dans nos relations avec nos semblables. Une personne douce n’insiste pas sur ses droits (Phil. 4 : 5), et ne s’impose pas à tout prix. Elle est bienveillante, aimable, humble, et elle nous dispose à suivre un chemin de soumission. Nous ne sommes pas naturellement portés à la douceur d’esprit ; c’est pourquoi, avec le secours du Seigneur, nous devons chercher à la manifester.
Jeune ami(e) chrétien(ne), tu ne dois pas t’accorder de trêve, mais rechercher chaque jour à manifester ces qualités qui glorifient Dieu. Tu imiteras ainsi quelque peu le Seigneur Jésus, qui a manifesté d’une manière parfaite toutes ces vertus ici-bas. Il est notre incomparable modèle.
D’après E-A Bremicker - « Folge mir nach »