Les soins du Berger envers ses brebis
Ezéchiel 34 : 11-16
Jésus Christ, le grand Berger des brebis
Les activités du Berger
Les brebis en mauvais état (v. 16)
Les soins du Seigneur Jésus envers ceux qu'il aime
« Car, ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Me voici, moi, et je rechercherai mes brebis, et j’en prendrai soin. Comme un berger prend soin de son troupeau au jour où il est au milieu de ses brebis dispersées, ainsi je prendrai soin de mes brebis, et je les sauverai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour de la nuée et de l’obscurité profonde. Et je les ferai sortir d’entre les peuples, et je les rassemblerai des pays, et les amènerai dans leur terre ; et je les ferai paître sur les montagnes d’Israël, auprès des ruisseaux et dans toutes les habitations du pays ; je les ferai paître dans un bon pâturage, et leur parc sera dans les hautes montagnes d’Israël ; elles seront là, couchées dans un bon parc, et paîtront dans de gras pâturages, sur les montagnes d’Israël. Moi-même je ferai paître mes brebis, et moi je les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Éternel. La perdue, je la chercherai, et l’égarée, je la ramènerai, et la blessée, je la banderai, et la malade, je la fortifierai ; mais je détruirai la grasse et la forte. Je les ferai paîtreavec jugement ».
Jésus Christ, le grand Berger des brebis
Ce passage a tout d’abord une portée et une application historique concernant le résidu (reste fidèle) du peuple d’Israël au temps d’Ézéchiel. Bien entendu il a aussi une application et une portée prophétique pour le résidu futur des Juifs avant l’installation du règne millénaire du Seigneur Jésus. Mais ce passage a aussi une application très pratique, une application pour chacun de nous. Le Seigneur Jésus se présente dans ce passage comme le grand Berger.
Nous connaissons le Seigneur Jésus comme notre Seigneur, nous le connaissons comme notre Sauveur, nous le connaissons aussi comme l’Époux qui nous aime, nous le connaissons encore comme le Chef ou la tête de son assemblée. Mais nous avons aussi cette relation avec Lui comme étant le Berger qui s’occupe de ses brebis, qui s’occupe de son troupeau.
Le Nouveau Testament nous présente le Seigneur Jésus d’abord comme le bon Berger, deuxièmement comme le grand Berger et troisièmement comme le souverain Berger. Jean 10 nous parle du bon Berger. C’est le Seigneur Jésus qui a laissé sa vie pour ses brebis. C’est le passé. Il est mort pour nous, Il a laissé sa vie pour nous. L’épître aux Hébreux nous parle du souverain Berger qui s’occupe maintenant de son peuple, de son troupeau, de ses brebis. Les soins pastoraux, c’est ce que nous trouvons dans ce passage d’Ézéchiel 34. Mais le Nouveau Testament parle aussi du grand pasteur des brebis qui un jour viendra avec sa récompense pour nous (1 Pier. 5). Par ailleurs nous trouvons le Seigneur Jésus dans les Psaumes 22, 23 et 24 comme le bon Berger, le grand Berger et le souverain Berger.
Le Psaume 23, bien connu, parle, comme Ézéchiel 34, de notre grand Berger, de ses soins pastoraux. La différence entre le Psaume 23 et Ézéchiel 34 est la suivante : dans ce psaume, c’est la brebis qui parle du Berger et, en Ézéchiel, le Berger parle de ses brebis et de son troupeau.
- La brebis et le troupeau
Une petite remarque préalable encore : il est question des brebis et il est question du troupeau. C’est la même chose : plusieurs brebis forment un troupeau. Il y a quand même une petite différence : quand il est question d’une brebis, c’est une relation personnelle avec le Berger : mon Berger qui s’occupe de moi, ton Berger qui s’occupe de toi. Mais lorsqu’il est question du troupeau, c’est plutôt le sens de communauté. Nous sommes, comme peuple de Dieu et comme assemblée locale, un troupeau et le Seigneur prend soin de nous aussi collectivement.
- Le Seigneur, l’Éternel, Celui qui ne change pas
Le passage commence par cette déclaration : « Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel » (v. 11). La question se pose : Qui est-ce qui parle ? De nouveau, nous lisons au v. 17 : « Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel ». C’est bien sûr le Berger qui parle, mais Il parle comme étant le Seigneur, l’Éternel. Que signifie « le Seigneur, l’Éternel » ? L’Éternel est celui qui ne change pas. On se souvient de cet épisode dans la vie de Moïse quand il était au désert devant ce buisson d’épines, ardent de feu (Ex. 3). Il a entendu la voix de Dieu et il a posé la question : Qui me parle ? Qui est-ce qui m’envoie vers le Pharaon ? - Dieu lui a dit alors : « JE SUIS CELUI QUI SUIS ». C’est un nom de Dieu, une révélation de Dieu. Il est « Celui qui suis ». Dans le livre de la Genèse Dieu se présente comme le grand Dieu, le Tout-puissant : Je suis Dieu le Tout-puissant, le créateur de la terre et des cieux. La grande révélation de Dieu dans le livre de l’Exode c’est : « JE SUIS CELUI QUI SUIS », c’est l’Éternel. Cela signifie que Dieu ne change pas, Il ne peut pas changer, Il est toujours le même : « JE SUIS CELUI QUI SUIS ». Moi, l’Éternel, je ne changerai pas. C’est ce que Dieu nous dit dans le dernier livre de l’Ancien Testament (Mal. 3 : 6).
Un verset de l’épître aux Hébreux nous est bien connu : « Jésus Christ est le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement » (13 : 8). Il ne peut pas changer, Il est « le rocher des siècles » (És. 26 : 4), l’Éternel, Celui qui ne change pas. Dans nos vies beaucoup de choses changent, les circonstances changent, les situations politiques changent, les valeurs dans une société changent, même ceux qui nous aiment changent. Mais il y a un point fixe dans la vie du chrétien, c’est Dieu. Il faut que nous ayons nos regards fixés sur ce point fixe : l’Éternel qui ne change pas.
- Le Berger toujours présent
Le Berger qui nous aime, le Berger qui s’occupe de chacun de nous individuellement, de nous collectivement, c’est Celui qui ne change pas. Quel bonheur de connaître un tel Berger ! On peut avoir une totale confiance dans ce Berger. « Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Me voici ». « Me voici », c’est comme un titre de ce passage que nous venons de lire. « Me voici », c’est une victoire. « Me voici », cela signifie : Je suis là ; je ne change pas et je suis toujours là. Vous pouvez me regarder. C’est la présence de notre Berger qui est en vue dans cette expression : « Me voici ». Il est toujours là, sa présence est une garantie, une promesse. Dans les circonstances joyeuses, dans la joie, Il est là ; dans les circonstances pénibles, dans la tristesse, Il est là. Dans la vie personnelle, dans la vie d’assemblée, au travail, Il est là… Il est toujours présent.
Que dit le Seigneur Jésus à la fin de l’évangile selon Matthieu ? « Voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle ». Il est toujours là, Il ne nous laisse pas, Il ne peut pas nous abandonner. Sa présence est une chose sûre. A chaque instant de notre vie, dans toutes nos circonstances, nous entendons : « Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Me voici ».
Après cette introduction le Seigneur Jésus, l’Éternel, le Berger, nous dit ce qu’Il fait en faveur de ses brebis. C’est une activité multiple que nous trouvons dans ce passage.
- Je rechercherai mes brebis (v. 11)
Cela signifie que le Seigneur a vraiment un intérêt pour sa joie et pour sa gloire. Son regard est sur nous. Il nous cherche, Il nous recherche. Il veut savoir dans quelles circonstances nous sommes. Il veut connaître nos sentiments, nos affections, nos actions, nos réactions. Il pose des questions à notre égard : Où es-tu ? Comment vas-tu ? Que fais-tu ? - Il veut le savoir. Le bon Berger recherche ses brebis. Le Seigneur Jésus a un vif intérêt pour nous, pour chacun personnellement - mais aussi collectivement.
- J’en prendrai soin (v. 11-12)
Au jour où Il est au milieu de ses brebis dispersées, Il prendra soin de ses brebis. Quelle joie, quel privilège ! Nous pouvons toujours compter sur les soins de notre Berger, nous pouvons compter sur son soutien, sur son aide. Il est là, nous jouissons de sa présence. Il vient nous aider, il vient nous donner le soutien dont nous avons besoin dans la vie quotidienne, dans nos besoins matériels et dans nos besoins spirituels. David dit : « L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien » (Ps. 23 : 1). Quand le Seigneur Jésus prend soin de nous, Il nous donne tout ce dont nous avons besoin, pas tout ce que nous voulons avoir, mais tout ce dont nous avons besoin réellement. Quand le Seigneur Jésus prend soin de nous, de nos besoins, quand Jésus s’occupe de nous, nous pouvons dire avec David : « je ne manquerai de rien », parce que l’Éternel est mon berger.
- Je les sauverai (v. 12)
« Je les sauverai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour de la nuée et de l’obscurité profonde ». Le Seigneur Jésus, le grand Berger, est un Sauveur. Il nous sauve. Nous connaissons ce que signifie le salut. Sauver quelqu’un a la signification principale de le sortir d’un danger. Quand quelqu’un est en danger, il faut le sauver. C’est ce que le Seigneur Jésus, le Sauveur, fait. Il nous sauve parce qu’il est un Sauveur. Le Nouveau Testament parle de notre salut qui a été achevé. Quand il est question de l’âme, de l’esprit, nous pouvons dire avec l’apôtre Paul que nous avons le salut en Lui. Il nous a sauvés. Nous connaissons le bon Berger qui a laissé sa vie pour nous sauver. Nous sommes sauvés, rendus parfaits.
Le Nouveau Testament parle aussi du Seigneur Jésus comme du Sauveur qui viendra nous sauver. Pourquoi cela ? Parce que le corps n’est pas encore sauvé. Pour cette raison, nous attendons le Seigneur Jésus comme Sauveur pour transformer notre corps d’abaissement, pour que nous ayons un corps de gloire (Phil. 3 : 20-21). Au moment où le Seigneur Jésus viendra nous chercher, le salut sera complet, corps, esprit et âme.
Nous avons aussi besoin du salut dans tous les dangers de la vie, pendant la marche dans le désert ; le monde pour nous est un désert où il y a tant de dangers, où nous avons besoin d’être sauvés chaque jour. C’est cet aspect que nous trouvons ici. Le Seigneur Jésus nous sauve chaque jour. « Je les sauverai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour de la nuée et de l’obscurité profonde ». Il y a tant de dangers dans le monde. Nous savons que le Seigneur Jésus, notre Berger, est plus fort que le monde, Il est plus fort que toutes les énergies dans ce monde. Il peut nous sauver et Il nous sauve. Quel bonheur de connaître le bon Berger, le Seigneur Jésus comme notre Berger, comme Celui qui sauve !
- Je les ferai sortir d’entre les peuples (v. 13)
Le grand Berger, le Seigneur Jésus nous sépare du peuple autour de nous. Nous pouvons aussi dire qu’Il nous sépare du monde. Bien entendu nous sommes encore dans le monde, mais nous n’appartenons plus au monde. C’est une différence importante, n’est-ce pas ? C’est ce que le Seigneur Jésus dit dans l’évangile selon Jean, au chapitre 17. Nous sommes encore dans le monde, le monde nous entoure, mais nous ne faisons plus partie de ce monde. Nous sommes séparés. Il nous a fait sortir d’entre les peuples. Le Seigneur Jésus nous sépare du monde. Et le monde est très dangereux. D’ailleurs le chrétien a trois ennemis : un ennemi qui est contre nous, c’est le diable ; un ennemi qui est au-dedans de nous, c’est la chair, le péché, la vieille nature ; et un ennemi qui est autour de nous, c’est le monde. Le Seigneur Jésus est plus fort que tous nos ennemis, mais Il nous sépare, Il nous fait sortir d’entre les peuples.
Il y a une question pratique qui se pose : Est-ce que nous vivons vraiment dans la séparation de ce monde ? Bien entendu, nous sommes des témoins dans le monde, la lumière du monde, le sel de la terre (Matt. 5 : 13-14) - mais il faut que nous soyons séparés de ce monde.
- Je les rassemblerai des pays (v. 13)
Le Seigneur rassemble. On ne peut pas rassembler quelqu’un tout seul. Pour rassembler, pour être rassemblés, il faut au moins être deux ou trois. C’est ce que nous trouvons dans Matt. 18. 20 : deux ou trois. Le but du Seigneur Jésus, son désir, c’est de nous rassembler. Comme chrétiens nous avons des relations personnelles avec le Seigneur Jésus, avec notre Sauveur, avec notre Berger. Mais en même temps nous avons aussi une relation collective. Il aime que nous soyons ensemble, pas seulement réunis ensemble autour du nom du Seigneur Jésus comme assemblée locale, mais dans un sens plus général, Il veut que nous soyons ensemble, que nous ayons communion. Nous avons communion d’abord avec Dieu le Père, avec son Fils le Seigneur Jésus, mais aussi entre nous : une relation verticale et une relation horizontale. Le désir du Seigneur Jésus c’est que nous ayons communion avec Lui mais aussi entre nous. C’est un encouragement pour nous à être ensemble, à jouir de cette communion chrétienne.
- Je les amènerai dans leur terre (v. 13)
Leur terre, leur pays, c’est bien sûr celui de Canaan pour le peuple d’Israël, ce pays promis, l’héritage du peuple d’Israël avec toutes les bénédictions dont il est question dans le livre du Deutéronome. Nous aussi, amis croyants, nous avons une terre, nous avons un pays promis et nous aussi nous connaissons des bénédictions. Nos bénédictions sont des bénédictions plutôt spirituelles, non pas matérielles, des bénédictions célestes, pas terrestres. Nos bénédictions sont en Christ. C’est ce que l’apôtre Paul dit en Éphésiens 1. 3 : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ».
Je « les amènerai dans leur terre ». Est-ce que nous connaissons notre pays, notre héritage, ces bénédictions spirituelles et est-ce que nous en jouissons chaque jour ? Le Seigneur Jésus nous donne ces bénédictions et Il a à cœur que vraiment nous jouissions de ces bénédictions.
- Je les ferai paître (v. 14-15)
Il s’agit pour nous de la nourriture spirituelle dont nous avons besoin, pas de la nourriture matérielle. Bien sûr le Seigneur Jésus nous donne celle-ci ; à beaucoup d’entre nous Il donne en abondance, et nous remercions le Seigneur Jésus pour cela. Mais pour nous, les brebis spirituelles, c’est bien sûr la nourriture spirituelle. Nous avons besoin d’être nourris et notre nourriture c’est bien sûr la Parole de Dieu, c’est la lecture de la Parole de Dieu. Le Seigneur Jésus donne toujours en abondance. Si nous avons faim, Il nous donne. Si nous ne nous nourrissons pas, c’est notre faute ; ce n’est pas la faute de notre Berger. Il donne toujours en abondance.
Que dit David au Psaume 23 ? « Tu dresses devant moi une table, en la présence de mes ennemis » (v. 5), dans le désert, dans les circonstances pénibles. Le Seigneur Jésus nous donne la Parole de Dieu, la Bible, ce livre unique, qui est notre nourriture. Il aime nous donner à manger, non pas seulement dans les réunions, mais chaque jour, chaque matin, chaque soir. Normalement, nous mangeons combien de fois par jour ? Trois fois, n’est-ce pas, pour le corps. Et pour l’âme, pour l’homme intérieur, une fois par semaine ? Ça ne suffit pas ! Tous les deux jours ? Ça ne suffit pas ! Chaque jour oui, chaque jour, une fois, deux fois, trois fois ! Le Seigneur Jésus est Celui qui nous donne et c’est à nous de prendre et de manger.
- Je les ferai reposer (v. 15)
Le monde est toujours agité. Il y a tant de choses à faire, aussi pour nous. Cela commence le matin, très tôt parfois, jusqu’au soir, très tard. Nous sommes occupés de tant de choses, comme Marthe (Luc 10 : 41), pas nécessairement des choses mauvaises. Elle était en train de servir, mais elle était agitée. Marie, au contraire, était aux pieds du Seigneur Jésus, goûtant là le repos, la paix, le bonheur (v. 39). Le Seigneur Jésus a dit une fois à ses disciples : « Reposez-vous un peu » (Marc 6 : 31). Il y a un temps pour travailler, il y a un temps pour être actif pour le Seigneur Jésus, pour être des témoins, pour s’occuper de ses brebis. Travaillez, « faites fructifier » les mines qui vous ont été confiées « jusqu'à ce que je vienne », dit Jésus dans la parabole de Luc 19 (v. 13). Nous sommes les serviteurs du Seigneur Jésus pour travailler, pour servir - chaque chose en son temps. Nous avons besoin de moments de repos aux pieds du Seigneur Jésus, le matin, le soir, le dimanche, tous les jours de la semaine. « Je les ferai reposer » dit le Seigneur l’Éternel.
Les brebis en mauvais état (v. 16)
A la fin de ce passage, nous trouvons encore quatre états mauvais. Il est question de brebis qui sont perdues, il est question de brebis qui se sont égarées, de celles qui ont été blessées et de celles qui sont malades. Ce sont des états anormaux, mais que fait le berger ? Il regarde ses brebis, il les recherche et il voit cet état mauvais. Et que fait-il ? Il vient en aide : « La perdue, je la chercherai, et l’égarée, je la ramènerai, et la blessée, je la banderai, et la malade, je la fortifierai ». Quelle activité de notre grand Berger ! Il ne laisse pas aller ses brebis. Il s’en occupe pour les bénir, pour les soigner.
- La brebis perdue
« La perdue, je la rechercherai ». La brebis qui s’est égarée a perdu le chemin. Et que fait le Seigneur Jésus ? Il cherche ses brebis. C’est ce que nous trouvons en Luc 15 : le berger va chercher la brebis égarée. Combien de fois, chers amis, nous nous sommes égarés, nous avons perdu le bon chemin au lieu de suivre le Seigneur Jésus ! Il ne nous laisse pas aller, Il s’occupe de nous, Il nous cherche pour nous ramener.
- La brebis égarée
« L’égarée, je la ramènerai ». La brebis égarée est la brebis qui a perdu la communion, qui s’est séparée des autres et nous connaissons des croyants qui se sont séparés, qui ont quitté les croyants avec lesquels ils étaient autrefois dans une heureuse communion. Parfois, nous ne savons même pas où ils sont... Ils ont quitté les rassemblements, ils ont quitté la communion avec le Seigneur, mais aussi avec les croyants. Que fait le Seigneur Jésus ? Il s’en occupe : Je les ramènerai. - C’est le désir du Seigneur Jésus, c’est l’activité du Seigneur Jésus de les ramener.
- La brebis blessée
« La blessée, je la banderai ». Il y a des brebis qui ont des blessures extérieures, comme ce pauvre homme en Luc 10 ; le Seigneur Jésus, comme le bon Samaritain, est venu pour bander ce qui a été blessé. Combien il y a de blessures dans le peuple de Dieu, des blessures effectuées par les autres ! Que fait le Seigneur Jésus ? « La blessée, je la banderai » : il ne nous laisse pas avec nos blessures.
- La brebis malade
« La malade, je la fortifierai ». Il y a ceux qui sont malades, ceux qui sont faibles. C’est une déformation intérieure. Peut-être qu’on ne voit rien. On peut voir les blessures, le sang peut-être, mais parfois on ne voit pas les maladies. Mais combien de maladies, combien de faiblesses parmi le peuple de Dieu !... Le Seigneur Jésus nous regarde : Il voit ceux qui sont faibles, ceux qui sont fatigués, ceux qui sont malades, et Il viendra les fortifier. Quel bonheur de connaître un tel Berger ! Il se présente comme étant l’Éternel, l’immuable, celui qui ne change pas. Il dit : « Me voici ». C’est la promesse assurée de sa présence.
La fin du passage est très solennelle, au sujet de la grasse et de la forte. Le Berger dit : Je les détruirai et « Je les ferai paître avec jugement » (v. 16). C’est aussi vrai. Mais tout le passage ( v. 11-16) est une motivation, un encouragement pour chacun de nous par les soins pastoraux que prodigue le bon Berger en notre faveur.
Les soins du Seigneur Jésus envers ceux qu’Il aime
Nous avons vu ces multiples activités du Seigneur Jésus à notre égard. Oui, le Seigneur Jésus nous aime, il s’occupe de nous, il a ses regards sur nous, les sœurs et les frères, ceux qui sont âgés, ceux qui sont encore jeunes. Cela ne fait aucune différence. A lui, à notre Seigneur, à notre grand Berger, la gloire et la reconnaissance.
De ses brebis qu’il aime il est le bon Berger :
Il les garde lui-même et sait les protéger.
S’il leur donne la vie c’est pour l’éternité ;
Sa puissance infinie est leur sécurité.
Goûtons, en la présence du souverain Berger,
La vie en abondance qu’il nous fait partager ;
Et dans sa dépendance, marchant en liberté,
Gardons la jouissance de son intimité.
E-A. Br. – d’après une méditation (janv. 2021)