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Le Psaume 45


La grâce de Christ qui répond à nos besoins
La gloire de la personne de Christ
L’amour de Christ, un amour qui a souffert


La grâce de Christ qui répond à nos besoins

            « Tu es plus beau que les fils des hommes ; la grâce est répandue sur tes lèvres : c’est pourquoi Dieu t’a béni à toujours » (v. 2) .

            Il était ordonné autrefois : « Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force » (Deut. 6 : 5). Bien que les droits de notre Seigneur sur nous ne soient en rien inférieurs maintenant, ce n’est pas par un commandement qu’Il obtient l’amour de son Église ou de tous les cœurs de ceux qui en font partie. L’amour ne peut pas être obtenu de cette façon, comme le confirme la triste histoire de l’homme. Le Seigneur a un autre moyen sûr : Il gagne notre amour en nous révélant son propre amour. Il nous montre ce qu’Il est lui-même, et c’est ainsi que son désir de nous avoir pour Lui est satisfait.
            Le Seigneur sollicite notre amour pour trois motifs : tout d’abord parce qu’Il peut répondre à tous nos besoins selon sa grâce ; ensuite à cause de ce qu’Il est dans sa propre Personne glorieuse ; et enfin en raison de son amour pour nous, amour qui L’a conduit aux profondes souffrances de la mort en notre faveur.
            Le Psaume 45 déclare ces trois choses magnifiques, car il est rempli de la personne de Christ. Le Seigneur a montré à ses disciples les choses qui le concernaient dans les Psaumes. Les termes élogieux, dans lesquels le grand Vainqueur est présenté ici à celle dont Il est le Seigneur, ne peuvent s’appliquer à personne d’autre qu’à Christ.
            « La grâce est répandue sur tes lèvres ». Le Seigneur parle au cœur avec tendresse. Il a prononcé des paroles appropriées à ceux qui étaient lassés : la femme au puits de Sichar (Jean 4 : 10, 13-14), celle qui pleurait à ses pieds dans la maison de Simon (Luc 7 : 48, 50), la veuve qui menait deuil sur son fils unique (Luc 7 : 13), et bien d’autres. Toutes ces personnes ont trouvé qu’Il était « plus beau que les fils des hommes », à cause de la grâce « répandue sur ses lèvres ».
            Notre expérience a-t-elle été moins bénie ? Nous avons entendu sa voix exprimant des paroles de pardon et de paix à notre cœur autrefois troublé et chargé. La grâce s’est répandue de ses lèvres vers nous !


La gloire de la personne de Christ

            « Ceins ton épée sur ton côté, homme vaillant, dans ta majesté et ta magnificence » (v. 3).

            Christ est à la fois glorieux et plein de grâce. Il se distingue, dans sa gloire, « au-dessus de tout nom qui se nomme » (Éph. 1 : 21). Il triomphera de tous ceux qui Le haïssent, mais Il est plein de tendresse à l’égard de ceux qui l’écoutent et qui L’aiment. Ces déclarations au sujet du Seigneur doivent être faites, l’une et l’autre, afin que nous sachions que sa grâce n’est pas de la faiblesse. Prospérant dans sa magnificence, Il mènera en avant son char, « à cause de la vérité et de la débonnaireté et de la justice » (v. 4) – trois grands attributs qui seront vus quand Il viendra pour juger, mais qui ne faisaient pas non plus défaut quand Il s’est abaissé pour nous sauver.
            Il est aussi grand qu’il est plein de grâce, car Il est Dieu, avec un trône éternel. Ses droits sont suprêmes. Ils passent avant tous les autres : ceux d’un père, d’une mère, d’un frère, d’une sœur, d’un mari, d’une femme, des enfants, et de soi-même aussi. Nul autre que Dieu n’a le droit de prendre la place de ces relations qu’Il a ordonnées. Celui qui veut gagner notre cœur tout entier est Dieu ; son trône est « pour toujours et à perpétuité » (v. 6), et nous devons nous incliner devant ses droits.
            Mais les expressions suivantes sont encore plus touchantes. « Tous tes vêtements sont myrrhe, aloès, et casse, quand tu sors des palais d’ivoire d’où ils t’ont réjoui » (v. 8). Ces substances parfumées qui revêtent notre Sauveur comme un vêtement réveillent nos souvenirs : elles nous ramènent au temps où, au lieu de la gloire et de l’honneur, Il a connu une vie de peines. La myrrhe parle de ses souffrances :  méprisé des hommes, Il a aussi ressenti profondément l’indifférence et l’incrédulité des siens (Cant. 5 : 5). Associée à l’aloès (4 : 14 ; Jean 19 : 39), elle représente ses souffrances jusqu’à la mort, dont le suc très amer de l’aloès est le symbole. La casse, fruit d’un grand et bel arbre, représente la beauté et la gloire (Job 42 : 14) qui brillent dans sa résurrection. C’est bien le rappel de ce qu’Il a ainsi connu sur la terre qui remplira nos cœurs d’amour et d’adoration lorsqu’Il apparaîtra glorieux à la porte des « palais d’ivoire » !


L’amour de Christ, un amour qui a souffert

            « Tous tes vêtements sont myrrhe, aloès, et casse, quand tu sors des palais d’ivoire d’où ils t’ont réjoui. Des filles de rois ont été parmi tes dames d’honneur ; la reine est à ta droite, parée d’or d’Ophir » (v. 8-9).

            Parmi ces trois aromates – myrrhe, aloès et casse –, l’aloès, placé au centre, parle de l’amour caché derrière toutes les souffrances de Christ s’offrant en sacrifice. Il était plus parfumé et plus recherché que toutes les autres épices ; rien de tout ce qui provenait de l’Orient mystérieux ne pouvait lui être comparé. La plante d’aloès devait être fendue jusqu’au cœur pour révéler son parfum. C’est sur la croix, quand Il était transpercé par l’épée du jugement de Dieu contre notre péché, que le cœur de Christ a révélé toute la grandeur de son amour. Il n’y a rien dans l’univers de plus grand que ce parfum – « l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance » (Éph. 3 : 19).
            L’amour de Christ est bien plus précieux que l’or. Si le monde pouvait nous offrir tout l’or qu’il possède en échange de cet amour, l’un d’entre nous accepterait-il ? Certainement pas ! Il ne peut pas être acheté, mais il a répandu sur nous, sans réserve, sa richesse inestimable.
            Notre Seigneur et Sauveur désire à juste titre que nous Lui ouvrions notre cœur, mais le but qu’Il a en vue va au-delà. Il ne sera satisfait que par la venue de ses « noces » (Apoc. 19 : 7). Il a préparé une maison pour son épouse ; son cœur est grand ouvert pour elle. C’est pourquoi retentit l’appel : « Écoute, fille ! et vois, et incline ton oreille ; et oublie ton peuple et la maison de ton père ; et le roi désirera ta beauté, car il est ton seigneur : adore-le » (Ps. 45 :10-11).


D’après J. T. Mawson - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (année 2016) –www.labonne semence.com

 

                        Plus de nuit, plus de distance ! Ton Épouse à ton côté,
                        
Reflétera ta puissance, et ta grâce, et ta beauté.

                        Fruit de ton amour suprême, on la verra dans ce jour,
                        
Environnée elle-même de ton éternel amour.

                        Cet amour, sans le comprendre, nous l’adorons à genoux,
                        
Car ta croix le fit descendre et s’abaisser jusqu’à nous.