Nous supplions pour Christ

Dieu veut que tous les hommes soient sauvés (1 Tim. 2 : 4)
Désirons faire l’œuvre d’un évangéliste (2 Tim. 4 : 5)
Faisons preuve de hardiesse pour parler de Jésus (Act. 29 : 31)
Ne gardons pas le silence ! (Es.62 : 7)

« Nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !… Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 5 : 20 ; 6 : 2).

Dieu veut que tous les hommes soient sauvés (1 Tim. 2 : 4)

Telle est la volonté de Dieu : « que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Tim. 2 : 4). Les Juifs ont demandé un jour à Jésus : « Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu ? ». Il leur a répondu : « L’œuvre de Dieu, c’est celle-ci que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6 : 28-29). Dans un autre verset de la Bible, Jésus adresse cet appel à tous : « Repentez-vous et croyez à l’évangile » (Marc 1 : 15). Et l’apôtre Paul, à Athènes, a déclaré : « Dieu… ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent » (Act. 17 : 30). Repentance et foi en Jésus Christ sont les deux pas que nous devons faire pour être sauvés. Si aujourd’hui nous entendons cette voix divine, ne faisons pas comme certains Athéniens qui se sont moqués de ce que disait Paul, ou comme d’autres qui ont préféré remettre à plus tard cette question de leur salut (v. 52). Acceptons le don de Dieu : Il « a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jean 3 : 16).
Aussitôt après ce verset 4 du chapitre 2 de la première épître à Timothée, le moyen de salut est donné : le « médiateur entre Dieu et les hommes », c’est « l’homme Christ Jésus ! « Il s’est donné lui-même en rançon pour tous » (v. 5-6). Mais attention : si la rançon payée par Christ à la croix est suffisante pour sauver tous les hommes, seuls ceux qui croient à son sacrifice sont sauvés ! Dieu leur donne la vie éternelle : « Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit (ou : refuse de croire) au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3 : 36).

Désirons faire l’œuvre d’un évangéliste (2 Tim. 4 : 5)

Dans la scène que présente Marc 2 (v. 1-12), quatre personnes amènent un homme paralysé à Jésus. Conscients qu’ils ne peuvent rien faire eux-mêmes pour leur ami, mais qu’il y a là celui qui peut transformer sa vie, ils agissent avec courage et une grande foi. Or, beaucoup de gens sont assemblés dans cette maison de Capernaüm où se trouve Jésus ; aucune place pour eux, même près de la porte ! Mais ces hommes portant le brancard du paralysé ne se laissent pas rebuter par les obstacles. Il peut s’en trouver sur notre chemin si nous désirons amener d’autres à Christ, mais l’exemple de ces hommes nous encourage à avancer avec foi, les cœurs étreints par « l’amour du Christ » pour tous les hommes (voir 2 Cor. 5 : 14).
  Pour conduire leur ami infirme jusqu’à Christ, les porteurs sont inventifs : ils montent sur le toit et y font une ouverture. Ils consacrent du temps et de l’énergie, ils s’investissent personnellement. Avons-nous à cœur de « faire l’œuvre d’un évangéliste » en distribuant, par exemple des traités ou des calendriers ?
  Ces hommes sont également d’accord pour travailler ensemble et agir par la foi pour le bien de leur ami. Leur seul but est de l’amener le plus vite au Seigneur Jésus pour qu’il soit guéri. « Si deux d’entre vous sont d’accord sur la terre pour une chose quelconque… elle sera faite pour eux par mon Père », a dit Jésus (Matt. 18 : 19). Unis dans leur hardiesse, ils ne se soucient pas de l’avis des autres, ou peut-être de leurs moqueries.
  Avons-nous un tel souci d’amener à Christ des amis, des voisins, des proches dans nos familles – tous ceux dont la vie est encore paralysée par le péché ? Alors imitons la foi et l’ardeur de ces hommes.

Faisons preuve de hardiesse pour parler de Jésus (Act. 28 : 31)

Les apôtres Pierre et Jean ne craignaient pas de parler de Jésus Christ, le Nazaréen ; ils le faisaient avec hardiesse, disant : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a pas non plus sous le ciel d'autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés » (Act. 4 : 12). Les chefs du peuple étaient certainement très surpris de l’attitude si courageuse de ces deux hommes. Ils pensaient qu’il suffirait de leur défendre avec menaces de parler ou d’enseigner au nom de Jésus (v. 17) pour qu’ils se soumettent aussitôt. Or, au contraire, Pierre et Jean leur répondent avec assurance : « Jugez s’il est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu. Quant à nous, nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu » (v. 19, 20). Ils avaient reçu de Dieu leur mission et la Parole de Dieu était dans leur cœur « comme un feu brûlant » (Jér. 20 : 9).
Après avoir été relâchés, Pierre et Jean retrouvent les autres disciples, et ensemble, ils présentent leur prière à Dieu « d’un commun accord » (v. 24). Ils réalisent alors ensemble, à genoux, un véritable combat pour l’évangile. Leur prière se termine par cette demande : « Donne à tes esclaves d’annoncer ta parole avec toute hardiesse » (v. 29). La réponse divine est instantanée : « Et comme ils priaient… ils furent tous remplis du Saint Esprit et annonçaient la parole de Dieu avec hardiesse » (v. 31).
Ayons ce profond désir de « parler au nom de Jésus » ! « Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens » (2 Tim. 1. 7). Le Saint Esprit habite dans chacun de nous ; n’ayons pas honte du témoignage, prenons part aux souffrances de l’évangile (voir 2 Tim. 1. 8).

Ne gardons pas le silence ! (Es. 62 : 7)

Des gardiens avaient été placés sur les murailles de Jérusalem pour veiller à ce que l'ennemi ne vienne pas y creuser des brèches pour s'introduire dans la ville. Le service de ces sentinelles avait lieu « tout le jour » et « toute la nuit », jusqu'à ce que l’Eternel « établisse Jérusalem, et qu'il en fasse un sujet de louange sur la terre ». Pour nous aussi, amis chrétiens, le service de la prière ne durera pas toujours ; il se terminera quand l'Eglise de Christ sera enlevée, quand le « matin sans nuages » sera là. Dans cette attente, « ne gardons pas le silence » !
Jésus a dit à ses disciples avant de les quitter: « Vous serez mes témoins... jusqu’au bout de la terre » (Act. 1. 8). L’apôtre Pierre parle de cette mission en des termes très élevés : « Vous êtes... un peuple acquis, pour que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pier. 2 : 9).

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Amis chrétiens, ne devrions-nous pas, par le témoignage de notre vie pratique tout entière, et non pas seulement en paroles, présenter Jésus aux hommes ? Plus que ses enseignements, c’est le Christ vivant en nous que nous devrons montrer en tout temps !
Et vous qui êtes peut-être encore incroyant, sachez que Jésus Christ, qui a changé d’innombrables vies, peut changer aussi la vôtre. Aujourd’hui, venez trouver en Lui le salut, le pardon de vos fautes et de vos désobéissances envers Dieu. Ce sera pour vous un nouveau départ : la nouvelle naissance opérée par le Saint Esprit de Dieu. Tous ceux qui acceptent de croire en Jésus Christ, mort pour leurs péchés, font désormais partie de l’immense famille des enfants de Dieu dispersée sur la terre, l’Église. Il y a un nouvel objectif dans leur vie : être au service de Dieu, accomplir les bonnes œuvres qu’Il veut confier aux siens, pour la gloire de son Nom !

A. F

Jésus te confie une œuvre d’amour,
Utile et bénie jusqu’à son retour ;
Cette sainte tâche, cherche à l’accomplir
Pour lui sans relâche, sans jamais faiblir.

Va vers ceux qui meurent sans Dieu, sans espoir ;
Dis à ceux qui pleurent quand tout est bien noir :
« Jésus te convie, regarde à la croix ;
Il donne la vie à quiconque croit ».

Prie, agis, jour après jour,
Sans broncher, suis ton Sauveur avec amour ;
Sois fidèle, obéissant,
Et pour Dieu tu seras un témoin vivant.