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Le Seigneur est mon aide (Héb. 13 : 6)


            Quand tout ne va pas comme on voudrait dans notre vie quotidienne, dans notre travail, à la maison, avec les enfants…, nous avons vite tendance à nous décourager. Mais le Seigneur n’est-Il pas notre aide ? Et nous pouvons ajouter : « je ne craindrai pas » (Héb. 13 : 6). S’Il m’éprouve, c’est pour enrichir mon âme et me faire éprouver son amour.
            Confronté à des difficultés, ai-je pris conscience qu’il n’y a pas de force en moi-même pour affronter les circonstances ? Alors que peut-être personne ne semble me comprendre, j’ai besoin de Quelqu’un qui m’aide, qui me soutienne et me conduise par la main. Le psalmiste demande : « D’où vient mon secours ? ». Les montagnes autour de lui paraissent immenses, impossibles à déplacer, mais il dit : « Mon secours vient d'auprès de l’Éternel » (Ps. 121).
            
« Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver » (Ps. 46 : 1). Pour obtenir ce secours, je dois me « tenir tranquille » et savoir que Dieu est « Dieu » (v. 10). J’ai en Lui « mon refuge » au sein des peines, des orages et des détresses de la vie. Pour faire l’expérience que Dieu est toujours « facile à trouver », il faut un exercice de foi ; son aide n’apparaît pas toujours tout de suite. Il faut parfois attendre. Alors je ne dois pas chercher à me tirer d’affaire par mes propres efforts. C’est pour ma bénédiction que Dieu me fait attendre, afin que je comprenne que je suis absolument sans force devant l’épreuve, que je ne peux plus rien faire d’autre que me tenir tranquille, et apprendre que Dieu est Dieu.
            Peut-être l’épreuve que je traverse dure depuis longtemps, et le Seigneur semble ne pas répondre. « L’attente différée rend le cœur malade » (Prov. 13 : 12), et je me décourage. Mais « Dieu est fidèle » : « il ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de ce que nous pouvons supporter » (1 Cor. 10 : 13). Ayant traversé de grandes difficultés (maladie, handicap, soucis familiaux...), beaucoup de croyants témoignent qu’ils n’auraient jamais pensé pouvoir supporter tout cela, mais Dieu les a fortifiés, et leur a fait goûter une bénédiction toute particulière. Ils ont appris à connaître leur Seigneur plus intimement, et à se reposer paisiblement sur Lui seul (Ps. 62 : 1, 5). Ils peuvent même rayonner de joie parce qu’ils ont, avec leur Seigneur Jésus Christ, triomphé de leur problème. Loin de se plaindre, ils pensent souvent à aider les autres.

            Confions-nous pleinement en Celui qui veut « augmenter la force de notre âme », et disons avec le psalmiste : « L’Eternel achèvera ce qui me concerne. Eternel ! ta bonté demeure à toujours » (Ps. 138 : 3, 8).
            « C’est en revenant et en vous tenant en repos que vous serez sauvés ; dans la tranquillité et dans la confiance sera votre force » (Es. 30 : 15).
            « Demeure tranquille, appuyé sur l’Éternel, et attends-toi à lui » (Ps. 37 : 7).


A. F

                        Pourquoi crains-tu, mon âme ? Au fort de la souffrance,
                        
Le Seigneur n'est-il pas ton appui, ton soutien?
                        Elève en haut les yeux : il est ta délivrance.
                        Il ne te laisse pas : mon âme, ne crains rien.

                        Qu'il me faille affronter tourments, combats, épreuves,
                        Passer par le creuset où l'on affine l'or,
                        Entrer dans la fournaise ou traverser les fleuves,
                        Il reste mon Sauveur, mon guide, mon trésor.

                        Non, je ne craindrai rien. Ni Satan, ni le monde,
                        Ne peuvent me ravir des bras du bon Berger.
                        Là je savoure en paix sa charité profonde ;
                        Là je suis pour toujours à l'abri du danger.