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LE SEIGNEUR AVEC NOUS, NOUS AVEC LE SEIGNEUR

Une part présente et une part future
(Matthieu 28 : 20 ; 1 Thes. 4 : 17)


Le Seigneur avec nous : une part pour le présent
Nous avec le Seigneur : une part future


            Dans l’évangile de Matthieu, nous ne voyons pas le Seigneur Jésus remonter au ciel, comme Marc et Luc nous le montrent (Marc 16 : 19 ; Luc 24 : 51 ; Act. 1 : 9). Mais c’est cet évangéliste qui nous rapporte la dernière parole de Jésus à ses disciples, en Galilée : « Et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à l’achèvement du siècle » (Matt. 28 : 20). Il avait été avec eux pendant toute la période de son ministère. Ils avaient pu le considérer dans sa vie d’homme parfait, entendre son enseignement, être témoins de nombreux miracles de grâce qu’Il avait accomplis. Il les avait gardés et protégés, marchant devant eux pendant tout le temps où Il avait parcouru le pays d’Israël.
            Maintenant, l’œuvre que le Père Lui avait donnée à faire était achevée, la croix et la mort étaient derrière Lui. Ayant passé encore quarante jours après sa résurrection à se manifester aux siens dans différentes circonstances (Act. 1 : 3), Il allait monter s’asseoir sur le trône de Dieu qui L’invitait à prendre cette place de gloire et d’honneur : « Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour le marchepied de tes pieds » (Héb. 1 : 13). Désormais, Il serait au ciel et eux demeureraient un temps sur la terre. Une distance physique se créait, mais Sa promesse était là pour les encourager.
Dans cet évangile de Matthieu, le Seigneur Jésus confie une mission à ses disciples (v. 19), mais Il sera avec eux pour les accompagner et les aider. Celui qui est fidèle va accomplir sa promesse et Il va leur laisser de nombreuses ressources pour le temps de son absence.


Le Seigneur avec nous : une part pour le présent

            Quel amour, quelle fidélité de la part du Seigneur ! Nous comprenons un peu cette parole de l’apôtre : « Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin » (Jean 13 : 1).

                        Le Seigneur va partir

            Au soir de la dernière pâque, ses disciples étaient avec Lui dans la chambre haute ; Il avait fortement désiré manger cette pâque avec eux avant les souffrances de la croix (Luc 22 : 12-15). Il leur avait annoncé son départ et le fait qu’ils ne pourraient pas Le suivre là où Il allait : le Père L’avait envoyé sur la terre et maintenant, ayant tout accompli pour Sa gloire et « ayant fait par Lui-même la purification des péchés » (Jean 17 : 4 ; Héb. 1 : 3), Il retournait au ciel, auprès de Lui. Les siens resteraient donc seuls : « Enfants, je suis encore pour un peu de temps avec vous : vous me chercherez… Là où moi je vais, vous, vous ne pouvez pas venir - je vous le dis aussi maintenant à vous » (Jean 13 : 33). L’inquiétude et la crainte (Jean 14 : 1, 27) avaient saisi le cœur des disciples. Dans son amour fidèle, leur Maître a pris le temps de les rassurer, de consoler leur cœur, de les encourager (Jean 14 à 16).

                        Son prochain retour

            Avant tout, Jésus assure ses disciples de son prochain retour pour les prendre auprès de Lui et les faire entrer aux places acquises et préparées par Lui-même, dans sa propre présence (Jean 14 : 3). Ils ont entendu sa prière au Père (Jean 17), où Il exprimait sa volonté, absolument conforme à celle de son Père : avoir les siens avec Lui afin qu’ils voient sa gloire éternelle de Fils de Dieu (17 : 24). Le Seigneur Jésus leur donnait ainsi une assurance pour l’avenir, des promesses qui devaient les encourager à attendre Son retour.

                        La promesse de l’Esprit

            Mais, dans l’attente et l’espérance de Sa venue, les disciples allaient se retrouver sans Lui pour poursuivre un chemin difficile sur la terre. Le Seigneur Jésus promet de leur donner un « autre consolateur » (14 : 16) pour le temps de son absence. C‘est le Saint Esprit, envoyé par le Père et par Lui-même, qui demeurera avec eux et en eux à toujours (Jean 14 : 16, 17). Celui-là « prendra » - ou « recevra » - de Christ dans la gloire, pour l’annoncer aux siens et les faire entrer dans une connaissance toujours plus grande de la Personne de Celui qu’il glorifiera de cette manière (16 : 14).
            Dieu a toujours pris soin des orphelins (Ps. 68 : 5 ; 146 : 9) et le Seigneur Jésus peut dire à ses bien-aimés disciples, avant d’être séparés d’eux : « Je ne vous laisserai pas orphelins (ou : abandonnés) ; je viens à vous » (Jean 14 : 18). Le Saint Esprit ne remplace pas le Seigneur Jésus – nous avons, et le Seigneur et l’Esprit - mais Il nous est en aide pour réaliser la présence promise du Seigneur avec nous tous les jours.

                        Les objets de l’amour de Christ

            Ainsi, depuis sa place auprès de Dieu dans le ciel, le Seigneur Jésus nous assure qu’Il est aussi avec nous sans cesse, sans aucune interruption jusqu’à la fin de la période qui se terminera par son apparition en gloire. Il s’est assis sur le trône de Dieu et se repose de son œuvre entièrement achevée. Mais son cœur et son regard sont sur ceux qu’Il a achetés au prix de son précieux sang (1 Pier. 1 : 19), sur les objets de son amour immense et invariable. Sur la terre où Il a été haï, rejeté et mis à mort, il y a celle sur laquelle son regard est continuellement tourné, sur laquelle ses affections divines se portent sans cesse : c’est l’Assemblée, qu’Il a aimée et pour laquelle Il s’est livré Lui-même (Éph. 5 : 25). Tous les vrais croyants sont les objets de l’amour qui L’a conduit au sacrifice de sa vie (Éph. 5 : 2) ; chacun d’eux connaît pour lui-même quelque chose de l’amour du Christ qui a donné sa vie pour lui (Gal. 2 : 20) et sait qu’il est l’objet de ses soins constants.

                        Conséquences de sa présence avec nous

            La promesse du Seigneur Jésus est certaine. Quelle bénédiction et quelle sécurité sa présence nous apporte ! Nous pouvons nous reposer sur son cœur plein d’amour quand nous sommes fatigués, nous appuyer sur son bras puissant lorsque le chemin est trop long pour nous et reprendre ainsi les forces dont nous avons besoin au quotidien.
            Dirigeons le regard de notre foi sur Lui et confions-nous en sa promesse, afin d’éprouver sa divine présence et qu’elle ait son effet sur nous « tous les jours ». Si nous réalisons sa présence avec nous, nous comprendrons qu’elle est sanctifiante et nous désirerons maintenir la séparation indispensable d’avec ce qui ne convient pas à sa sainteté. Nous ne dirons rien qui puisse Lui déplaire, nous ne ferons rien qui puisse L’attrister ou Le déshonorer. Nous voudrons être soumis à sa Parole, obéir à sa volonté, chercher à Lui être agréable en toute chose. Sa présence nous encourage en tout cela.
            Si nous réalisons qu’Il est avec nous, la solitude n’est plus aussi lourde à supporter. Nous avons avec nous Celui qui a été sur la terre l’homme le plus seul de tous - nous ne parlons pas de la solitude de la croix, solitude extrême que Lui seul aura connue, lorsqu’Il a été abandonné de Son Dieu (Matt. 27 : 45-46). Dans toute sa marche, Il a été incompris et rejeté de tous (Ps. 25 : 16 ; 102 : 7 ; Matt. 14 : 23). Toutefois, Il était toujours dans la compagnie de son Père et Il disait : « Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que moi, je fais toujours ce qui lui est agréable » (Jean 8 : 16, 29 ; 16 : 32). Il peut pleinement sympathiser avec ceux qui sont isolés et veut leur faire ressentir sa présence à leur côté. Souvenons-nous de Paul qui, au fond de sa prison, seul et abandonné de tous, a pu dire : « Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié » (2 Tim. 4 : 17).
            Le Seigneur nous bénit par sa présence, Il prend soin de nous. A celui qui est fatigué, démoralisé peut-être, Il donne des forces physiques et spirituelles : « Il donne de la force à celui qui est las » (És. 40 : 29). Il est là, près des malades dont Il peut « transformer » le lit (Ps. 41 : 3). Il est tout près de ceux qui sont dans le deuil, comme Il l’a été lorsqu’Il était sur la terre (Marc 5 ; Luc 7 ; Jean 11).
            Sa présence et son amour font disparaître nos frayeurs (Marc 5 : 36 ; 1 Jean 4 : 18). Il nous dit : « Ne crains pas, car je suis avec toi, ne sois pas inquiet, car moi je suis ton Dieu. Je te fortifierai ; oui, je t’aiderai ; oui, je te soutiendrai par la droite de ma justice… moi, l’Éternel, ton Dieu, je tiens ta droite, [moi] qui te dis : Ne crains pas, moi je t’aiderai » (És. 41 : 10, 13). Lorsqu’Il est avec nous, nous ne craignons ni Satan, ni les hommes. Sa puissance est là pour nous protéger, quelles que soient les circonstances. Certains bien-aimés du Seigneur connaissent le rejet de la part de leur famille depuis qu’ils appartiennent à Christ, certains sont maltraités, emprisonnés, mis à mort. Mais beaucoup témoignent de la joie que rien ni personne ne peut leur ôter, la joie d’appartenir à Christ et de l’avoir auprès d’eux dans toutes leurs épreuves et leurs souffrances. On a dit qu’Il est bien meilleur d’être avec Christ dans un chemin difficile que sans Lui dans un chemin facile.

                        Une part encore meilleure ?

            Peut-il y avoir sur la terre un bonheur plus grand pour le chrétien que celui d’avoir son Sauveur et son Seigneur tous les jours et en toutes circonstances avec lui ? Mais Il a voulu et préparé pour lui une part encore plus heureuse et plus bénie ! Il Lui a plu de nous la faire connaître en la révélant à l’apôtre Paul, dans sa première lettre aux croyants de Thessalonique. Il s’emploie à les encourager et les consoler, particulièrement au sujet de ceux qui s’étaient endormis. Il leur fait connaître la parole du Seigneur (1 Thes. 4 : 15) au sujet de la résurrection des saints morts en Christ et de l’enlèvement avec eux de ceux qui seront vivants à la venue du Seigneur Jésus. Il leur révèle que le Seigneur Lui-même (v. 16) descendra du ciel et enlèvera tous les siens (morts réveillés et vivants) à sa rencontre en l’air. Et l’apôtre conclut avec cette parole merveilleuse, consolante et encourageante pour tous les croyants : « Ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (v. 17).


Nous avec le Seigneur : une part future

            Qu’il soit présentement « endormi par (ou : en) Jésus » (v. 14) ou vivant et dans l’attente du retour du Seigneur, le croyant a donc devant lui une part précieuse : un éternel avenir avec le Seigneur. Il aura pu connaître sur la terre une relation heureuse et bénie avec son Seigneur, ressentir sa proximité particulièrement dans les moments difficiles, goûter la communion « avec le Père et avec son Fils Jésus Christ » (1 Jean 1 : 3), mais il y a pour lui, de la part du Seigneur, quelque chose de meilleur encore.
            Dans notre marche sur la terre, nous éprouvons que la communion est souvent fragile, peut-être difficile à maintenir à cause de ce que nous sommes dans notre infirmité présente. Demeurons-nous toujours dans Son amour et marchons-nous sans cesse dans la lumière (Jean 15 : 9 ; 1 Jean 1 : 6) ? Souvent, le Seigneur aura dû restaurer la communion avec Lui par un long et patient travail d’amour.

                        Les choses de la terre auront passé

            Nos infirmités et nos faiblesses, nos peines et nos douleurs, les difficultés, les souffrances et les épreuves de la terre vont cependant bientôt prendre fin définitivement. Le Seigneur Jésus va nous emmener auprès de Lui et va nous faire entrer dans les « nombreuses demeures » de la maison de son Père, selon sa promesse (Jean 14 : 2-3). Dans l’état éternel qui suivra, Dieu essuiera toute larme des yeux des siens ; Il effacera de leur visage toutes les douleurs et les marques des souffrances de la terre. Et « la mort ne sera plus : il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées » (Apoc. 21 : 4).

                        Rendus conformes à Son image

            Aujourd’hui, dans la « tente » fragile de notre corps dont nous ressentons les faiblesses, nous gémissons et nous désirons que ce qui est mortel soit enfin absorbé par la vie. Nous aspirons à être « délivrés » de ce corps actuel et à être « revêtus » d’un corps nouveau (2 Cor. 5 : 1-4 ; Rom. 8 : 23). Lorsque le Seigneur Jésus viendra prendre tous les siens pour être avec Lui, les morts seront ressuscités, incorruptibles. Leur corps mort sera vivifié et ressuscitera, corps spirituel (Rom. 8 : 11 ; 1 Cor. 15 : 44). Quant à nous (les vivants), à Son appel, nous serons changés, transformés ; nous recevrons un nouveau corps. « Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité » (1 Cor. 15 : 53). Alors nous serons conformes à l’image du Fils de Dieu (Rom. 8 : 29), notre corps « d’abaissement » de la terre sera transformé « en la conformité du corps de sa gloire » pour le ciel (Phil. 3 : 21).
            Celui que nous voyons aujourd’hui d’une manière un peu floue, comme au travers d’un verre semi-transparent, nous Le verrons alors face à face (1 Cor. 13 : 12) et, véritablement, à notre tour, nous serons remplis de joie par le regard de sa face (Act. 2 : 28). « Nous lui serons rendus semblables, car nous le verrons comme Il est » (1 Jean 3 : 2). Quelle perspective glorieuse et heureuse nous ouvre la pensée que bientôt nous serons avec le Seigneur !

                        Voir Sa gloire

            Mais surtout, « nous serons toujours avec Lui », c’est-à-dire sans fin dans sa présence, en dehors du temps qui n’existera plus, et sans que rien ne nous sépare jamais de Lui. Nous L’entourerons et Le contemplerons dans toute sa beauté – nous verrons alors « combien grande est sa beauté » (Zac. 9 : 17) - et toute sa gloire. Nous verrons dans sa Personne la gloire éternelle qu’Il avait reçue du Père dans l’éternité passée et qu’Il a recouvrée comme homme après l’œuvre de la croix (Jean 17 : 5, 24). A propos de la gloire éternelle du Seigneur Jésus, il a été écrit : « Le Seigneur demande cette gloire comme homme pour cette raison : afin que nous puissions la voir. Cette gloire de la maison du Père, il ne la partage pas avec nous. Elle n’appartient à personne d’autre que lui seul. Mais comme homme, il s’est acquis le droit à cette gloire qui lui appartient personnellement – et cela par son humanité pure et par son holocauste à la croix de Golgotha. Maintenant, cette gloire de Fils éternel lui est donnée en tant qu’homme. Il en est revêtu comme homme afin que nous puissions la contempler » (M. Billeter). C’est pour que nous puissions Le voir ainsi dans cette gloire qui est la sienne, qu’Il nous aura enlevés au ciel.
            Quand Il aura amené et réuni tous les siens autour de Lui dans la gloire, Il « verra du fruit du travail de son âme » dans ses rachetés, et Il « sera satisfait » (És. 53 : 11). Son amour L’a conduit à venir servir, souffrir et mourir sur la croix, et les objets de cet amour - ceux qu’Il a achetés à un si grand prix, ceux pour lesquels Il est descendu jusque dans les profondeurs de la mort - seront tous avec Lui pour l’éternité.

                        Une louange éternelle dans le ciel

            Le désir du Seigneur Jésus est d’être avec ses rachetés sur la terre pendant le temps de son absence. Il est fidèle à sa promesse et nous éprouvons tous les jours les soins d’amour de son cœur et le soutien puissant de son bras. Mais le moment est proche où sa volonté d’avoir les siens avec Lui, là où Il est, va être réalisée. Nous serons alors « toujours avec le Seigneur », certitude pour notre foi qui s’appuie sur cette autre promesse qu’Il nous a laissée : « Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi » ; « Je viens bientôt » (Jean 14 : 3 ; Apoc. 22 : 7, 12, 20). La réunion auprès de Lui de tous ceux qu’Il aime sera pour la pleine satisfaction de Son cœur, pour Sa joie et pour Sa gloire.
            Dans la contemplation de sa Personne adorable, le cantique nouveau montera du cœur de tous ceux qui l’entoureront (Apoc. 5 : 8-9), et leur voix s’élèvera dans le ciel (5 : 11-12) pour rendre à toujours :
                  - la puissance à Celui qui a été crucifié en faiblesse (2 Cor. 13 : 4) ;
                  - la richesse à Celui qui a vécu ici-bas dans la plus grande pauvreté (2 Cor. 8 : 9 ; Jac. 2 : 6) ;
                  - la sagesse à Celui qu’on a oublié et dont on n’a pas écouté les paroles (Ecc. 9 : 15-16),
                  - la force à Celui dont les forces ont décliné sur la croix (Ps. 22 : 15 ; 88 : 4),
                  - l’honneur à Celui qui a été méprisé et vendu au prix d’un esclave (És. 53 : 3 ; Zac. 11 : 12 : 13 ; Matt. 26 : 15) ;
                  - la gloire à Celui qui a enduré la croix et méprisé la honte (Héb. 12 : 2) ;
                  - la bénédiction à Celui qui a été fait malédiction (Deu. 21 : 23 ; Gal. 3 : 13).

                            Pour nous, chrétiens, oh ! quel bonheur, quand nous verrons la face
                            De Jésus, notre Rédempteur, au ciel où rien ne passe !

                            Être avec toi, voir ta beauté, savourer ta tendresse,
                            Jouir de ta riche bonté, quelle immense allégresse !

                            Car avec toi c’est le repos que notre cœur espère,
                            Terme divin de nos travaux, dans la maison du Père.

                            Écoutons la voix de l’Époux qui nous redit sans cesse :
                            « Je viens bientôt ! consolez-vous, alors plus de tristess
e ».

                            Courage donc, ô pèlerins ! Levons en haut la tête ;
                            Hâtons nos pas, ceignons nos reins : la délivrance est prête.

 

Ph. F. - avril 2020