Solitude
« Ne crains pas, car je suis avec toi » (És. 43 : 5).
« Dieu fait habiter en famille ceux qui étaient seuls » (Ps. 68 : 6).
La solitude peut créer un sentiment d’isolement, source de beaucoup de souffrances. La solitude n’était pas dans le plan divin : « L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gen. 2 : 18).
La solitude peut être vécue comme un vide, lorsque nous n’avons personne avec qui parler quand nous rentrons le soir, personne avec qui partager un repas. Elle peut aussi être ressentie au sein d’un couple, d’une famille, ou encore dans le travail ou le service pour le Seigneur. Il existe en effet une solitude intérieure lorsque nous ne nous sentons pas compris par les autres. Mais la plus grande des solitudes reste la vie sans Dieu.
Le Seigneur Jésus a connu une grande solitude au moment le plus difficile de sa vie : juste avant les heures de la crucifixion, les disciples avec qui il voulait partager son angoisse se sont endormis ; puis lorsqu’on est venu l’arrêter, ils se sont tous enfuis (Matt. 26 : 37-45, 56). Sur la croix, il a même été abandonné de son Dieu (27 : 46). Il a connu une souffrance que nous ne connaîtrons jamais. Le Seigneur Jésus est mort sur la croix pour que nous ne soyons plus jamais seuls : il est avec nous, il habite en nous par le Saint Esprit, et Lui seul, mieux que personne, peut nous comprendre.
Dieu, qui connaît nos besoins comme il connaissait ceux d’Adam, « fait habiter en famille ceux qui étaient seuls » : les étudiants ou jeunes travailleurs loin de leur famille, les célibataires, les personnes âgées, les personnes veuves… C’est une promesse. Nous ne pouvons qu’encourager les familles à ouvrir non seulement leur maison, mais aussi leur famille. Une personne seule se sent en famille si elle est incluse dans les événements de la famille : partager un repas d’anniversaire ou de fin d’année, par exemple.
Si nous nous sentons seuls, ne nous replions pas sur nous-même. Parfois notre sentiment de solitude déforme la réalité : Élie a dit : « Je suis resté, moi seul » (1 Rois 19 : 14). Il avait oublié qu’il avait l’Éternel à qui il était en train de parler, et Il lui a montré qu’il n’était pas seul : « Je me suis réservé en Israël sept mille hommes… » (v. 18).
L’expérience montre que donner sans réticence amène aussi à recevoir. Une personne seule peut aussi inviter, prier pour les autres, visiter des personnes âgées, aider un papa ou une maman surchargés… Dieu, dans sa Parole, nous invite à prendre « un égal soin les uns des autres » (1 Cor. 12 : 25), à nous tourner vers les autres.
« LE SEIGNEUR EST PROCHE » (07/ 02/ 2020) – www.labonnesemence.com