L’exemple de la patience du Seigneur Jésus
« Il a été amené comme un agneau à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent ; et il n’a pas ouvert sa bouche » (És. 53 : 7).
« Réjouissez-vous dans l’espérance ; soyez patients dans la tribulation » (Rom. 12 : 12).
Que la patience de notre Seigneur Jésus était grande ! Voyez quelle patience il avait dans les moments d’ignominie et de douleurs qui ont précédé sa mort. Dans ces heures terribles, outragé dans sa faiblesse, il aurait pu faire appel à « plus de douze légions d’anges » (Matt. 26 : 53) et donner à chacun ce qu’il méritait. Au lieu de cela, il se soumet dans un silence plein de douceur et de majesté.
Pensez à quel point il a été patient envers son Église et envers son peuple, et à quel point il a supporté, année après année, notre ingratitude, notre dureté de cœur et notre insensibilité vis-à-vis de sa sainte Parole. Et pourtant, la main de notre Dieu aimant et patient « est encore étendue » (És. 5 : 25 ; 9 : 12, 17, 21 ; 10 : 4).
Vous qui êtes un enfant de Dieu, subissez-vous une épreuve amère ? Je vous encourage à être patient ! Le Seigneur « est bon pour ceux qui s’attendent à lui » (Lam. 3 : 25). Avez-vous été longtemps couché sur un lit de maladie, connaissant des jours de douleur et des nuits de découragement ? Je vous encourage à être patient ! Par cette épreuve même, Dieu produit en vous la grâce qui brillait de façon si remarquable dans le caractère de notre Seigneur. Avec lui, la patience était une belle habitude de l’âme.
Souffrez-vous à cause d’injustices ou d’actions méchantes imméritées, êtes-vous exposés à des accusations sévères et blessantes, difficiles à supporter ? Je vous encourage à être patient ! Gardez-vous de paroles dures ou d’irritation, rappelez-vous le mal que Moïse a fait quand il a parlé « légèrement de ses lèvres » (Nom. 20. 10-12 ; Ps. 106 : 32-33). Pensez à Jésus se tenant devant un tribunal humain dans une soumission silencieuse, ayant conscience de son innocence et de sa droiture, et laissez votre problème entre les mains de Dieu. Que la patience soit un état d’esprit habituel, manifesté quotidiennement, au milieu des petits ennuis et des contrariétés de la vie de tous les jours. Que le but arrêté de votre cœur soit de vous attendre à Dieu, ayant rejeté tout fardeau sur lui.
J. R. MacDuff - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (06/ 02/ 2020) – www.labonnesemence.com