L’Ange de l’Eternel
Genèse 16 : 7-14
Genèse 21 : 14-21
Genèse 22 : 1-19
Genèse 32 : 24-31
Genèse 48 : 15-16
Exode 3 : 1-6
Juges 6 : 11-24
Juges 13 : 2-20
Zacharie 3 : 1-5
Plusieurs passages de l’Ancien Testament mentionnent un personnage parfois mystérieux, mais qui nous devient très précieux, au fur et à mesure qu’Il se révèle à nos cœurs. Il est appelé « l’Ange de l’Eternel », et c’est l’Eternel lui-même, comme nous allons le voir, qui vient sous cette forme pour parler aux hommes.
« L’Ange de l’Eternel la trouva près d’une fontaine d’eau dans le désert, près de la fontaine qui est sur le chemin de Shur. Et il dit : Agar, servante de Saraï, d’où viens-tu, et où vas-tu ? Et elle dit : Je m’enfuis de devant Saraï, ma maîtresse. Et l’Ange de l’Eternel lui dit : Retourne vers ta maîtresse et humilie-toi sous sa main. Et l’Ange de l’Eternel lui dit : Je multiplierai beaucoup ta descendance, et elle ne pourra se nombrer à cause de sa multitude. Et l’Ange de l’Eternel lui dit : Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom d’Ismaël, car l’Eternel a entendu ton affliction. Et lui, sera un âne sauvage ; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera à la vue de tous ses frères. Et elle appela le nom de l’Eternel qui lui avait parlé : Tu es le Dieu qui te révèles ; car elle dit : N’ai-je pas aussi vu ici, après qu’il s’est révélé ? C’est pourquoi on a appelé le puits : Beër-Lakhaï-roï (puits du Vivant qui se révèle) ; voici, il est entre Kadès et Béred ».
C’est à Agar que l’Ange de l’Eternel est venu parler. Il va lui révéler les secrets de sa vie. Peut-être qu’aujourd’hui encore, Il veut révéler à quelqu’un quelque chose sur sa vie, et lui faire des promesses. Aucun ange n’aurait pu parler à Agar ; elle appelle elle-même l’Eternel qui lui a parlé le Dieu « qui se révèle ».
« L’Ange de l’Eternel la trouva près d’une fontaine d’eau ». Agar était dans la tristesse ; chassée par Saraï, elle avait une profonde amertume dans l’âme. Quelqu’un est-il triste parmi les lecteurs ? Peut-être a-t-il de l’amertume dans l’âme ? L’Ange de l’Eternel vient nous trouver là où nous sommes, chacun. C’est Lui qui vient à la rencontre d’Agar. Elle s’en allait : Il va la trouver. Dans notre vie, Il veut nous bénir, nous faire du bien !
Il pose alors une double question à Agar : « D’où viens-tu, et où vas-tu ? » - ces interrogations vont sonder Agar et elles nous sondent tous. Le Seigneur veut demander à chacun de nous : « D’où viens-tu, et où vas-tu ? », que sera ta vie ? Agar répond : « Je m’enfuis... » et c’était vrai. La Parole nous raconte qu’elle avait été maltraitée (v. 6). Alors l’Ange lui dit : « Retourne ». C’est toujours le même chemin : Retourne, reviens, prends la place qui te revient. Et aussi il lui fait une promesse : « Je multiplierai beaucoup ta descendance… tu es enceinte, tu enfanteras un fils... Ismaël ». L’Ange ajoute : « L’Eternel a entendu ton affliction ». L’Eternel entend. Il voit notre affliction. Nous avons connu des afflictions et l’Eternel le sait.
Alors Agar a une belle attitude, elle dit : « Tu es le Dieu qui te révèles » ! Elle appelle ce puits : « Beër-Lakhaï-roï : le puits du Vivant qui se révèle ». Quelqu’un qui est vivant et veut se révéler à nos âmes !
On retrouve ce puits de Lakhaï-roï au chapitre 24 : « Isaac venait d’arriver du puits de Lakhaï-roï ; il habitait au pays du midi. Isaac était sorti dans les champs pour méditer, à l’approche du soir » (v. 62-63). Il lève les yeux et voit Rebecca. De doux instants de communion suivent, dans la solitude de ce puits d’eau vive. Il est important d’avoir ces moments de communion personnelle avec le Seigneur, de méditation, près du puits de Lakhaï-roï, près du puits d’eau vive. Les citernes crevassées de ce monde ne retiennent pas l’eau (voir Jér. 2 : 13). D’ailleurs Isaac l’avait bien compris puisqu’il est dit au chapitre 25, à la fin du v. 11 : « Isaac habitait près du puits de Lakhaï-roï », le puits du vivant qui se révèle. C’était là qu’il avait médité à l’approche du soir, avant l’arrivée de Rebecca. Maintenant il habite là. C’est au même endroit qu’Isaac avait prié longtemps, instamment, peut-être durant vingt ans, pour sa femme qui était stérile. A la fin du verset 2, on lit : « et l’Eternel se rendit à ses prières ». Il est Celui qui « écoute la prière » (Ps. 65 : 2). Il a répondu à Isaac au bout d’un grand nombre d’années. Il veut répondre à nos prières aussi encore aujourd’hui.
Agar était revenue. L’Eternel lui avait dit : « Retourne ». Elle était retournée et s’était humiliée. Puis Ismaël avait grandi ; sans doute avait-il entre dix et quinze ans. Mais Abraham doit alors renvoyer Agar, avec l’enfant : « Elle s’en alla, et erra dans le désert de Beër-Shéba. Et l’eau de l’outre étant épuisée, elle jeta l’enfant sous un des arbrisseaux, et s’en alla et s’assit vis-à-vis, à une portée d’arc ; car elle disait : Que je ne voie pas mourir l’enfant. Et elle s’assit vis-à-vis, et elle éleva sa voix et pleura » (v. 14-16).
Alors Dieu entend la voix de l’enfant. « L’Ange de Dieu appela des cieux Agar, et lui dit : Qu’as-tu, Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l’enfant… Et Dieu fut avec l’enfant » (v. 17, 20). Cela doit attirer l’attention de chacun, même celle des enfants : vous pouvez prier Dieu ou le Seigneur à tout âge. C’est vrai, Il répond : « Ne crains point, car Dieu a entendu... ». Pour des parents, c’est très précieux de savoir que Dieu entend aussi la voix de leurs enfants. Apprenons-leur à prier Dieu, à se confier en ce Dieu vivant qui répond.
« Il arriva, après ces choses, que Dieu éprouva Abraham, et lui dit : Abraham ! Et il dit : Me voici. Et Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai… Abraham dit : Mon fils, Dieu se pourvoira de l’agneau pour l’holocauste. Et ils allaient les deux ensemble. Et ils arrivèrent au lieu que Dieu lui avait dit. Et Abraham bâtit là l’autel, et arrangea le bois, et lia Isaac, son fils, et le mit sur l’autel, sur le bois. Et Abraham étendit sa main et prit le couteau pour égorger son fils. Mais l’Ange de l’Eternel lui cria des cieux, et dit : Abraham ! Abraham ! Et il dit : Me voici. Et il dit : N’étends pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien ; car maintenant je sais que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique... Abraham appela le nom de ce lieu-là : Jéhovah-Jiré, comme on dit aujourd’hui : En la montagne de l’Eternel il y sera pourvu. Et l’Ange de l’Eternel cria des cieux à Abraham, une seconde fois, et dit : J’ai juré par moi-même, dit l’Eternel : Parce que tu as fait cette chose-là, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, certainement je te bénirai ».
C’est une scène bien connue que celle-ci montrant Abraham qui offre son fils. Elle nous parle d’un mystère bien plus grand, de cette croix où Dieu a dû abandonner son Fils bien-aimé. Il était Lui, l’Agneau pour l’holocauste. Isaac avait demandé : « Où est l’agneau pour l’holocauste ? ». Le Seigneur savait qu’Il était l’Agneau. Rien ne l’a arrêté pour autant. Il est allé jusqu’au bout, jusqu’à la croix. Si l’Ange de l’Eternel a retenu la main d’Abraham, pour qu’il ne frappe pas son fils, il n’y a pas eu à la croix de main pour arrêter la colère de Dieu contre le péché quand Il a frappé son Fils. A Golgotha, Jésus fut à la fois le Fils et l’Agneau que Dieu sacrifia sur l’autel de la croix. Le prince des ténèbres semblait être vainqueur, mais le Seigneur Jésus a remporté la victoire. A lui soit la gloire ! On chante parfois : « Et toi, tu remportas l’éternelle victoire à Golgotha ».
Voilà l’Ange de l’Eternel, celui qui a arrêté la main d’Abraham. Et on voit aussi que c’est l’Eternel Lui-même qui parle : « J’ai juré par moi-même, dit l’Eternel… je te bénirai ». Et Abraham a été béni. Au chapitre 18, il est dit : « L’Eternel lui apparut auprès des chênes de Mamré… Abraham leva les yeux et regarda ; et voici, trois hommes se tenaient près de lui… ils lui dirent : Où est Sara, ta femme ? Et il dit : Voici, dans la tente. Et il dit : Je reviendrai certainement vers toi quand son terme sera là… Y a-t-il quelque chose qui soit trop difficile pour l’Eternel ?... Les hommes se levèrent de là, et regardèrent du côté de Sodome… l’Eternel dit : Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire… ». Là aussi il y a cette révélation. Elle ne vient pas de l’Ange de l’Eternel, mais de l’Eternel lui-même à Abraham - d’une manière si touchante, si belle !
« Jacob resta seul ; et un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. Et lorsqu’il vit qu’il ne prévalait pas sur lui, il toucha l’emboîture de sa hanche ; et l’emboîture de la hanche de Jacob fut luxée, comme il luttait avec lui. Et il dit : Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et il dit : Je ne te laisserai point aller sans que tu m’aies béni. Et il lui dit : Quel est ton nom ? Et il dit : Jacob. Et il dit : Ton nom ne sera plus appelé Jacob, mais Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu as prévalu. Et Jacob demanda, et dit : Je te prie, déclare-moi ton nom. Et il dit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. Et Jacob appela le nom du lieu Peniel (face de Dieu) : Car j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée. Et le soleil se levait sur lui comme il passait Peniel ; et il boitait sur sa cuisse ».
Il faut aller dans le livre d’Osée au chapitre 12 pour voir qui était cet homme qui a lutté avec Jacob : « Dans le ventre il prit son frère par le talon, et par sa force il lutta avec Dieu ; oui, il lutta avec l’Ange et prévalut : il pleura et le supplia. A Béthel, il le trouva ; et là, il parla avec nous : et l’Eternel, le Dieu des armées, - l’Eternel, est son mémorial » (v. 4-6).
Jacob a lutté avec l’Ange, il a pleuré et l’a supplié. Quelle belle histoire que celle de Jacob qui nous ressemble de tant de manières ! Quand Dieu dit : quel est ton nom ?, il doit dire : Jacob, le supplanteur, le trompeur. - Il reconnaît son état. Il avait peur de revenir et de rencontrer Esaü son frère.
Jacob est resté seul cette nuit à Peniel. Il nous faut parfois rester seul, il nous faut avoir une rencontre personnelle avec le Seigneur. C’est important qu’il y ait de telles rencontres. Jacob était parti de la maison paternelle depuis vingt ans. Il est dit, au moment où il est parti, que « le soleil était couché » (28 : 11). « Jacob sortit de Beër-Shéba, et s’en alla à Charan ». Il a quitté son pays, ses parents. « Il se rencontra un lieu où il passa la nuit, car le soleil était couché ». Vingt ans ont passé et c’est seulement au verset 31 qu’il est dit : « Et le soleil se levait sur lui comme il passait Peniel ». Vingt ans de perdus, vingt ans durant lesquels le soleil est resté couché dans sa vie privée.
Si nous connaissons des moments où le soleil se couche dans notre vie, puissions-nous revenir comme Jacob à Peniel, pour retrouver la face de Dieu, pour retrouver la communion avec le Seigneur, pour qu’à nouveau le soleil se lève dans notre âme ! Jacob sent que c’est un moment important dans sa vie. Il ne faut pas manquer ces moments, bien-aimés. « Je ne te laisserai point aller sans que tu m’aies béni ». Il est dit dans Osée : « il… le supplia ». Il a lutté toute la nuit, il s’est attaché à Celui qui a été le plus fort de sorte que l’emboîture de sa hanche a été touchée. Quand on a cette rencontre, on n’en sort pas sans autre. Il faut que quelque chose se passe dans notre vie, dans notre âme. Jacob a été boiteux à partir de ce jour-là. Il a été dit qu’il n’a jamais aussi bien marché que depuis lors. « Pourquoi demandes-tu mon nom ? ». Ce n’est pas encore le moment de le lui faire connaître, mais « il le bénit là ». Jacob peut témoigner : « j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée ». Que nous puissions faire chacun la même expérience !
Un témoignage est donné par Jacob, tout à la fin de sa vie : « Il bénit Joseph, et dit : Que le Dieu devant la face duquel ont marché mes pères, Abraham et Isaac, le Dieu qui a été mon berger depuis que je suis jusqu’à ce jour, l’Ange qui m’a délivré de tout mal, bénisse ces jeunes hommes ».
Jacob ne s’est pas trompé, il a disposé ses mains à dessein sur ses petits-fils. Il avait appris à connaître Dieu, celui dont il dit : « l’Ange qui m’a délivré de tout mal ... le Dieu qui a été mon berger depuis que je suis jusqu’à ce jour ». Est-ce que nous pouvons dire que Dieu est notre berger depuis que nous sommes jusqu’à ce jour, Celui qui nous délivre ? Jacob reconnaît qu’il n’a pas marché devant Dieu comme ses pères. Pourtant il est dit en Hébreux 11 : 21 : « Par la foi, Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et adora appuyé sur le bout de son bâton ». Là il était boiteux, il avait besoin d’un bâton, mais c’était un adorateur. A la fin de sa vie, il adore par la foi. Quel beau témoignage a laissé celui que Dieu se plaît à appeler « le Dieu de Jacob », le puissant de Jacob - tant de fois dans l’Ancien Testament !
« Moïse faisait paître le bétail de Jéthro, son beau-père, sacrificateur de Madian. Et il mena le troupeau derrière le désert, et il vint à la montagne de Dieu, à Horeb. Et l’Ange de l’Eternel lui apparut dans une flamme de feu, du milieu d’un buisson à épines... Et l’Eternel vit qu’il se détournait pour voir ; et Dieu l’appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il dit : Me voici. Et il dit : N’approche pas d’ici ; ôte tes sandales de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Et il dit : Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob…
Et Moïse dit à Dieu : Voici, quand je viendrai vers les fils d’Israël, et que je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous, et qu’ils me diront : Quel est son nom ? que leur dirai-je ? Et Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS... C’est là mon nom éternellement, et c’est là mon mémorial de génération en génération ».
Là encore l’Ange de l’Eternel et l’Eternel lui-même sont confondus dans cette même personne qui s’adresse à Moïse dans le buisson qui ne se consume pas. Dieu cite deux fois le nom de Moïse comme il l’a fait pour Abraham sur la montagne de Morija. Et Il veut aussi nous parler à chacun par son nom. C’est le bon Berger. Il nous connaît par nom. « Je suis le Dieu de ton père ». On peut lire cette expression JE SUIS en Jean 8. Cela nous fait penser à ce que le Seigneur Jésus lui-même dit : « Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu, et s’est réjoui ». Les Juifs Lui ont dit : « Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! ». Jésus déclare alors : « En vérité, en vérité, je vous dis : Avant qu’Abraham fût, je suis » (v. 56-58). Il est le grand « je suis ».
A sept reprises dans l’évangile de Jean, Jésus se présente comme étant « je suis ». Nous manquons de paix ? Le Seigneur nous dit : Je suis ta paix. Nous manquons de force ? Il veut nous dire : Je suis ta force. Nous manquons de vie spirituelle, nous sommes découragés ? Je suis ta vie. De sagesse ? Je suis ta sagesse. Il veut être tout cela pour chacun de nous aujourd’hui encore. Saisissons ces choses, amis croyants, apprenons de Lui, apprenons à connaître Celui qui nous a aimés, Celui qui vient au-devant de nous comme il est venu au-devant de Moïse.
« L’Ange de l’Eternel lui apparut, et lui dit : L’Éternel est avec toi, fort et vaillant homme. Et Gédéon lui dit : Ah ! mon seigneur, si l’Eternel est avec nous, pourquoi donc toutes ces choses nous sont-elles arrivées ? … Et l’Eternel le regarda, et lui dit : Va avec cette force que tu as, et tu sauveras Israël de la main de Madian ».
Gédéon ressent toute sa faiblesse et dit : « Ah ! Seigneur, avec quoi sauverai-je Israël ?… je suis le plus petit dans la maison de mon père » (v. 15). Mais « l’Eternel lui dit : « Moi je serai avec toi » (v. 16). « Et Gédéon vit que c’était un ange de l’Eternel, et Gédéon dit : Ah ! Seigneur Eternel, si c’est pour cela que j’ai vu l’Ange de l’Eternel face à face ! Et l’Eternel lui dit : Paix te soit ; ne crains pas... » (v. 22-23).
Gédéon battait du froment (v. 11) et ce qu’il faisait alors était bien. L’Eternel nous regarde agir et Il veut pouvoir dire à chacun : « L’Eternel est avec toi, fort et vaillant homme ». Il faut reconnaître, comme Gédéon l’a reconnu, qu’on n’est pas grand-chose. Mais si l’Eternel est avec nous, si le Seigneur veut être avec nous, il faut marcher. « Va avec cette force que tu as ».
On peut se plaindre : l’Eternel nous a abandonnés, nous a livrés entre les mains de Madian. C’est la catastrophe. On peut toujours pleurer, se lamenter de bien des choses. Regardons à ce que le Seigneur fait et veut faire encore. Il veut être avec nous : « Moi je serai avec toi ». Il nous renouvelle ses promesses.
Le chapitre 7 montre que Dieu va être avec Gédéon d’une manière remarquable et la victoire sera remportée sur Madian. Cela vous encourage, chers jeunes chrétiens, à vous confier dans le Seigneur, à savoir qu’Il veut être avec vous. Même dans les temps les plus difficiles, les plus sombres, Il garde ses témoins pour Lui.
« Il y avait un homme de Tsorha, de la famille des Danites, et son nom était Manoah ; et sa femme était stérile et n’enfantait pas. Et l’Ange de l’Eternel apparut à la femme, et lui dit : Voici, tu es stérile et tu n’enfantes pas ; mais tu concevras, et tu enfanteras un fils… Ce sera lui qui commencera à sauver Israël de la main des Philistins... Dieu exauça la voix de Manoah ; et l’Ange de Dieu vint encore vers la femme, comme elle était assise aux champs... Et l’Ange de l’Eternel dit à Manoah : La femme se gardera de tout ce que je lui ai dit... Et Manoah dit à l’Ange de l’Eternel : Laisse-nous te retenir, et t’apprêter un chevreau. Et l’Ange de l’Eternel dit à Manoah : Si tu me retiens, je ne mangerai pas de ton pain... Et Manoah dit à l’Ange de l’Eternel : Quel est ton nom. Et l’Ange de l’Eternel lui dit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux… L’Ange de l’Eternel monta dans la flamme de l’autel ».
On voit comment Dieu a béni Manoah et sa femme en leur donnant Samson. C’est un couple qui sert Dieu. Y a-t-il une épreuve ? Dieu répond. Cette merveilleuse révélation de l’Ange de l’Eternel est faite à Manoah et à sa femme. Il parle à l’un, Il parle à l’autre ; Il parle aux deux à la fois.
Puis cette question est posée par Manoah : « Quel est ton nom ? ». L’Ange de l’Eternel répond : « Il est merveilleux ». Dans le chapitre 9 du livre d’Esaïe, nous lisons : « Un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et le gouvernement sera sur son épaule ; et on appellera son nom : Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix » (v. 6). Quel beau nom que celui-là ! En Juges 13, l’Ange de l’Eternel a révélé à Manoah et à sa femme le nom de Celui qui viendrait, qui s’abaisserait. C’est celui-là que nous connaissons. Est-il merveilleux pour chacun de nous ?
Nom merveilleux qui rend visible,
Sur la terre où règne la nuit,
Dans sa splendeur inaccessible,
Le Dieu que jamais œil ne vit !
« Il me fit voir Joshua, le grand sacrificateur, debout devant l’Ange de l’Eternel, et Satan se tenant à sa droite pour s’opposer à lui. Et l’Eternel dit à Satan : Que l’Éternel te tance, Satan... Et Joshua était vêtu de vêtements sales, et se tenait devant l’Ange. Et l’Ange prit la parole et parla à ceux qui se tenaient devant lui, disant : Otez de dessus lui les vêtements sales. Et il lui dit : Regarde, j’ai fait passer de dessus toi ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête ».
L’Ange de l’Eternel s’adresse à Joshua, Satan est à côté de lui, il essaie de nous troubler de bien des manières, il veut s’opposer aux croyants. Mais Celui qui est là a vaincu. « Otez de dessus lui les vêtements sales... j’ai fait passer de dessus toi ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête ». Nous avons été lavés, rachetés, justifiés, revêtus d’habits de fête par Celui qui a vaincu Satan, par Celui qui nous aime.
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Nous savons donc qui est en vue quand il est parlé de cet Ange de l’Eternel, ce personnage mystérieux qui apparaît à Agar, à Abraham, qui lutte avec Jacob, parle avec Moïse dans le buisson, avec Gédéon dans l’aire, avec Manoah et sa femme, et commande de revêtir Joshua d’habits de fête. C’était l’Eternel Jéhovah, Celui qui viendrait sur cette terre comme l’humble Jésus de Nazareth.
Apprenons à Le connaître mieux dans toutes ses gloires qui brillent dans sa Parole, à chaque page. En Luc 24, le Seigneur a parlé aux deux disciples d’Emmaüs qui s’en allaient tout tristes. Il leur a ouvert les Ecritures, Il leur a montré dans toutes les Ecritures les choses qui le concernent (v. 27). Leur cœur brûlait pour Lui : « Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait par le chemin, et lorsqu’il nous ouvrait les Ecritures ? » (v. 32). Rappelons encore un verset d’Esaïe pouvant encourager ceux qui passent par l’épreuve ou la détresse – un jour ou l’autre, chacun y passe : « Dans toutes leurs détresses, il a été en détresse, et l’Ange de sa face les a sauvés ; dans son amour et dans sa miséricorde il les a rachetés, et il s’est chargé d’eux, et il les a portés tous les jours d’autrefois » (Es. 63 : 9). Serrons dans nos cœurs ces versets, bien-aimés lecteurs croyants.
M. S - D’après une méditation de la Parole de Dieu (nov. 2019)