Le Seigneur Jésus, un étranger si accessible !
« Jésus vit une grande foule ; il fut ému de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger » (Marc 6 : 34).
Quelqu’un a dit de Christ : C’était le plus généreux et le plus accessible de tous les hommes. Nous voyons dans sa façon d’agir une tendresse et une bonté jamais vues chez un homme, mais nous ressentons toujours qu’Il était un étranger. Combien cela est vrai ! Il était un étranger ici-bas, mais extrêmement proche quand la misère ou les besoins l’exigeaient. La distance qu’Il prenait, et l’intimité avec Dieu qu’Il exprimait, étaient parfaites. Il faisait plus que regarder la misère qui était autour de Lui : Il y entrait avec une profonde compassion. Il faisait plus que refuser la souillure qui était autour de Lui : Il se gardait de tout contact avec elle.
Voyez comment Il manifestait à la fois de la distance et de l’intimité en Marc 6. C’est une scène émouvante. Les disciples reviennent vers Lui après une longue journée de service. Il prend soin d’eux, Il prend très à cœur leur fatigue. Il en tient compte et pourvoit aussitôt à ce besoin en leur disant : « Vous-mêmes, venez à l’écart… et reposez-vous un peu » (v. 31). Mais Il se tourne aussi, avec la même disponibilité, vers la foule qui Le suivait. Il prend connaissance de leur situation, et ayant constaté qu’ils étaient comme des brebis qui n’avaient pas de berger, Il commence à les enseigner.
Dans tout cela, nous Le voyons très proche des besoins variés qui se manifestent autour de Lui, qu’il s’agisse de la fatigue des disciples ou de la faim de la foule. Mais les disciples se vexent bientôt de son attention pour la foule, et L’incitent à la renvoyer. Cela, cependant, ne Lui plaît pas. Un fossé se creuse entre Lui et ses disciples, et Il leur dit de monter dans la barque. Or cette séparation d’avec Lui ne fait que provoquer de nouveaux problèmes pour eux. Le vent et les vagues sont contre eux sur le lac ; et ensuite, quand ils sont dans la détresse, Il est encore tout proche pour les secourir et les mettre en sûreté !
J.G. Bellett
Jésus Christ nous a laissé « un modèle » afin que nous suivions « ses traces » (1 Pier. 2 : 21) et ainsi nous devons maintenant « marcher comme lui a marché » (1 Jean 2 : 6) : comme Lui, nous sommes des étrangers, des gens de passage (1 Pier. 2 : 11), nous tenant séparés du mal que nous devons avoir « en horreur » (Rom. 12 : 9), mais aimant le pécheur, apprenant à « surmonter le mal par le bien » (v. 21), en étant aussi « plein d’affection fraternelle les uns pour les autres » (v. 10).
« LE SEIGNEUR EST PROCHE » (27/10/2019) – www.labonnesemence.com