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Quel profit ?


            « Quel profit y aura-t-il pour un homme s’il gagne le monde entier et fait la perte de son âme ; ou que donnera un homme en échange de son âme ? » (Marc 8 : 36-37).

            « Quel profit… ? » C’est la grande question du jour. Lorsque tout a bien été pris en compte, combien rapportera cette transaction-ci, ou plutôt celle-là ? Quel sera finalement mon gain ? Quel profit obtiendrai-je ?
            Un millionnaire américain, alors qu'il était malade, a dit sur son lit : L’homme le plus pauvre que je connaisse est celui qui n’a que de l’argent. – Un autre a dit : Bien qu’un homme sans argent soit pauvre, l’homme qui n’a que de l’argent est encore plus pauvre !
            Les biens de ce monde ne peuvent pas empêcher le découragement lorsque surviennent les épreuves et les difficultés, de même qu’une couronne d’or ne peut guérir un mal de tête, ou une chaîne de perles calmer une rage de dent.
            Augustin a exprimé que les richesses terrestres sont remplies de pauvreté. Cette idée est certainement bien plus proche de la réalité que celle qui prétendrait qu’un homme possédant 100 000 pièces d'or devrait être deux fois plus heureux que celui qui n’en a que 50 000. C’est effectivement une grave erreur, mais cela correspond pourtant à la perception populaire.
            Il est bien plus correct d’affirmer que l’argent est un moyen universel pour tout se procurer, sauf pour être heureux ; ainsi un passeport universel est valable partout, sauf pour le ciel.
            Dans l’Ancien Testament, un mot communément employé pour désigner les richesses est souvent traduit ainsi : ce qui est lourd. Cela est très significatif, car celui qui dispose d’abondantes richesses, sait mieux que personne les fardeaux qu’elles représentent.
            Une autre personne a dit, en parlant des richesses : On a beaucoup de peine à les acquérir, de craintes pour les garder, de tentations à les utiliser, de culpabilité d’en abuser, de tristesse à les abandonner, et finalement de fardeaux pour renoncer aux comptes qui s’y rapportent.

                Sur lui ma foi repose. Puis-je le suivre en vain,
                
Ou perdre quelque chose, quand lui-même est mon gain ?
                
Si les biens de la vie prétendent m'arrêter,
                
Sa puissance infinie me les fait rejeter.


G. Cutting - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (26/08/2019) –  www.labonnesemence.com