Jésus – le parfait Serviteur
« Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui mon âme trouve son plaisir. Je mettrai mon Esprit sur lui ; il fera valoir le jugement à l’égard des nations. Il ne criera pas, et il n’élèvera pas sa voix, et il ne la fera pas entendre dans la rue. Il ne brisera pas le roseau froissé, et n’éteindra pas le lin qui brûle à peine. Il fera valoir le jugement à l’égard de la vérité. Il ne se lassera pas, et il ne se hâtera pas, jusqu’à ce qu’il ait établi le juste jugement sur la terre ; et les îles s’attendront à sa loi » (Es. 42 : 1-4).
Considérer et contempler le Seigneur Jésus, le parfait Serviteur, non seulement nous rafraîchira, mais nous permettra de discerner les vrais et les faux disciples de ce Serviteur.
Trois caractéristiques du Serviteur nous sont données.
Vis-à-vis de Dieu : « Je mettrai mon Esprit sur lui »
Ce n’est que lorsque son service Lui a été présenté qu’Il est remonté des eaux du Jourdain au baptême de Jean, que l’Esprit de Dieu est venu sur Lui sous la forme d’une colombe (Matt. 3 : 16).
Vis-à-vis de Lui-même : « Il ne criera pas, et il n’élèvera pas sa voix, et il ne la fera pas entendre dans la rue... »
Il ne cherche ni renommée ni prééminence. Ainsi ses serviteurs les plus fidèles peuvent être reconnus en ce qu’ils s’efforcent de poser leurs pieds avec humilité dans les empreintes de ses pas. L’esprit naturel dans une tout autre direction, a une soif de domination. Combien de difficultés sont fréquemment causées dans une assemblée par ceux qui, comme Diotrèphe, aiment à être les premiers (3 Jean 9). Là où chacun recherche la place la plus humble, règne une grande paix.
Vis-à-vis de l’homme : « Il ne brisera pas le roseau froissé, et n’éteindra pas le lin qui brûle à peine... »
Le Seigneur agit avec douceur envers ceux qui se repentent, qui sont comme des roseaux froissés en confessant leurs péchés. Va-t-il les écraser complètement ? Leur foi est aussi faible qu’une flamme prête à s’éteindre, mais va-t-il réduire la mèche en cendres ? Loin de là. Il guérit les meurtrissures du roseau froissé et attise la mèche pour ranimer la flamme. Cette manière délicate de traiter de tels « roseaux » et ces « lumignons qui fument à peine » (Matt. 12 : 20) ne nous fait-elle pas désirer ardemment être plus près de lui, pour l’aimer davantage et le servir mieux ?
Ses disciples les plus fidèles se sont imprégnés de cet esprit et savent « redresser les mains lassées et les genoux défaillants » (Héb. 12 : 12).
Notre Seigneur n’est nullement aveugle. S’il est doux envers ceux qui se repentent, il est sévère envers les orgueilleux ; il établira « le juste jugement » sur la terre. Il le fait d’une manière juste, ou « selon la vérité ». Dans ce travail également, rien ne le découragera. Il n’éteindra pas, ne brisera pas ; de même sa propre ardeur ne sera pas éteinte et ne sera pas brisée, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur une base solide et que les « îles », ou les nations, s’attendent à lui.
En paix nous pouvons te suivre,
Jésus, dans l’humble chemin
Où tu consentis à vivre
Inconnu du genre humain,
Avec toi n’ayant personne,
Semant bienfait sur bienfait
Dans ce sentier où rayonne
Le cœur de l’homme parfait.
« Le Seigneur est proche » (18-19/04/2010) - www.labonnesemence.com