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Nos relations vec notre prochain


Aimer notre prochain
Un témoignage à rendre à l’égard de nos voisins
Le merveilleux exemple du Seigneur
Des exemples de « voisins », dans la Bible, ayant des dispositions intérieures diverses
Nos enfants et leurs relations avec leurs camarades


            Il est souvent question dans la Parole de Dieu du « prochain » ; elle nous donne beaucoup d’avertissements et d’exhortations au sujet de notre comportement à son égard. Le « prochain », c’est chacun des autres. Il peut s’agir d’un inconnu, ou de quelqu’un que je connais bien, mais qui est peut-être même un adversaire.


Aimer notre prochain

            L’Ecriture indique clairement la volonté divine : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le grand et premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matt. 22 : 37-39). Une telle injonction revient au moins six fois dans le Nouveau Testament (lire : Matt. 5 : 44 ; 19 : 19 ; Rom. 13 : 9 ; 15 : 2). Le dernier passage précise que ce commandement résume tous les autres ! Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité (1 Tim. 2 : 4) et que ses rachetés les aient tous à cœur.
            Amis chrétiens, quel est notre comportement quand nous avons affaire à l’un ou à plusieurs de nos prochains ? C’est de toute importance, car Jésus nous a envoyés dans ce monde (Jean 17 : 18) pour y rendre témoignage. Il désire que nous soyons « irrépréhensibles au milieu d’une génération dévoyée et perverse » ; nous devons briller parmi eux « comme des luminaires dans le monde, présentant la parole de vie » (Phil. 2 : 15-16).
            De son côté, l’épître aux Galates nous invite : « Par amour, servez-vous l’un l’autre ; car toute la Loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (5 : 13-14) et l’épître aux Ephésiens exhorte à renoncer au mensonge et à parler la vérité à notre prochain « car nous sommes membres les uns des autres » (4 : 25).
            Au chapitre 10 de l’évangile de Luc, un docteur de la Loi cherche à mettre Jésus à l’épreuve. « Maître, que faut-il que j’aie fait pour hériter de la vie éternelle ? ». Jésus lui répond : « Qu’est-il écrit dans la Loi ? Comment lis-tu ? ». L’homme répond : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même ». Jésus lui dit : « Tu as bien répondu ; fais cela et tu vivras ». Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? ». Alors Jésus lui dit : « Un homme descendait de Jérusalem (la ville royale) à Jéricho (la ville maudite) ; et il tomba aux mains de brigands qui, après l’avoir dépouillé et accablé de coups, s’en allèrent, le laissant à demi mort. Or, fortuitement, un sacrificateur descendait par ce chemin-là et, le voyant, passa de l’autre côté. De même aussi un lévite, arrivé à cet endroit, vint et, le voyant, passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, allant son chemin, vint à lui et, le voyant, fut ému de compassion : il s’approcha et banda ses plaies, y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre bête, le mena à l’hôtellerie et prit soin de lui. Le lendemain, en s’en allant, il tira deux deniers, les donna à l’hôtelier et dit : Prend soin de lui ; et ce que tu dépenseras de plus, moi, à mon retour, je te le rendrai. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé entre les mains des brigands ? ». Le docteur de la Loi répond : « C’est celui qui a usé de miséricorde envers lui ». Jésus lui dit : « Va, et toi fais de même »  (v. 25-37).
            Le Seigneur apprend à ce « docteur de la Loi », si ignorant quant à la vérité, que ce prochain c’est d’abord Lui, Jésus et qu’à son exemple, un racheté devient par amour, le prochain de tous les hommes. Nous reconnaissons dans le malheureux dépouillé et laissé à demi mort, un pécheur perdu et sans ressource ; et dans le sacrificateur et le lévite, nous avons une image des vains secours de la religion. Mais le Samaritain charitable, allant son chemin, un chemin d’amour, représente le Sauveur, qui s’est penché sur notre misère et nous a arrachés à notre sort tragique et désespéré. L’hôtellerie nous fait penser à l’Assemblée, où l’homme secouru recevra les soins appropriés, et l’hôtelier, au Saint Esprit, y pourvoyant par la Parole et la prière (les deux deniers).
            En conclusion, le Seigneur ne dit plus : « Fais cela (la Loi) et tu vivras » (v. 28) mais : « Va, et toi fais de même » (v. 37), c’est-à-dire : Suis les traces du Samaritain.


Un témoignage à rendre à l’égard de nos voisins

            La proximité avec nos voisins, ou avec ceux qui travaillent au même endroit que nous toute la semaine, engendre des contacts suivis et des paroles sont échangées sur un ou plusieurs sujets d’intérêt commun - mais sans que rien ne concerne notre vie privée ou nos pensées profondes. Ces échanges ont habituellement lieu de façon très banale. Mais si je suis chrétien, je dois avoir le désir de savoir un peu comment se déroule la vie de mon voisin, et surtout la place que Dieu y tient. Quel sera l’avenir éternel de ceux que je côtoie ?
            Comment dois-je aborder mon voisin ? Mon désir n’est-il pas que nous puissions nous entretenir dans un bref délai de notre relation avec Dieu. A-t-il l’assurance d’être sauvé, d’être à l’abri de la « colère qui vient » ? Il est tellement urgent pour chacun d’être au clair sur ce point capital. Il se peut qu’il décède brusquement, comme tant d’autres - ou que le Seigneur vienne chercher, selon sa promesse tous ses rachetés, ce qui aura lieu en clin d’œil ! Si mon voisin n’est pas alors en règle avec Dieu, s’il est toujours dans ses péchés, la porte de la grâce, dans les deux cas que nous venons d’envisager, sera définitivement fermée pour lui et hélas aussi, pour une multitude de pécheurs. Y pensons-nous avec tristesse chaque jour, quand nous travaillons à côté d’eux ? Prions-nous le Seigneur d’ouvrir leurs oreilles et leur cœur aux avertissements que nous désirons leur adresser ?
            N’oublions pas que les « âmes » de nos voisins sont chères au Seigneur. Il veut les attirer à Lui ! Il voudrait pouvoir se servir de notre humble témoignage pour éveiller leur conscience et leur cœur et diriger leurs recherches vers tout ce qui touche à la foi chrétienne. Peut-être Dieu ouvrira-t-il le chemin et nous pourrons leur apporter les précieuses paroles du Seigneur : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi... et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger » (Matt.11 : 28-30).
            Job a dit : « Je leur souriais quand ils étaient sans courage » (29 : 24). Un simple sourire en temps opportun peut parfois encourager mon voisin, l’aider à déposer son fardeau aux pieds du Seigneur. Il s’agit, pour commencer, de gagner sa confiance, de « l’apprivoiser » en quelque sorte. Il se peut qu’il ait appris - les nouvelles se répandent si vite - que je suis chrétien. Il a peut-être remarqué que mes habitudes ne sont pas les siennes, le dimanche en particulier ; mais, il peut penser que je fais partie d’une secte… Or, je désire montrer à mon voisin que je suis une personne ouverte aux autres, que je suis, à plusieurs égards, un homme comme lui. « Nous sommes, nous aussi, des humains, ayant les mêmes penchants que vous », disait Paul à la foule réunie à Lystre (Act. 14 : 15). Il comprendra que je m’intéresse à lui, au lieu de l’ignorer, ce qu’il a sans doute si souvent ressenti avec d’autres. Plus encore, il se pourrait qu’un jour j’aie besoin d’un service de sa part. Une confiance réciproque pourra en résulter ; elle sera propice pour établir un dialogue et aborder ensemble ces sujets spirituels qui ont une si grande importance à l’égard de cette éternité dans laquelle tous les humains vont entrer. Sera-ce une éternité de bonheur avec Jésus - ou une éternité de malheur, dans les ténèbres de dehors (Matt. 8 : 12) ?
            Par ailleurs, on trouve dans l’Ecriture : « Une parole dite en son temps, combien elle est bonne ! » (Prov. 15 : 23). Demandons au Seigneur d’user de grâce et de nous accorder de faire une heureuse rencontre. Plaçons-nous devant Lui avant qu’une nouvelle journée ne commence, comme l’a fait le serviteur d’Abraham (Gen. 24 : 12). Il nous accordera d’être prêts à rendre témoignage au moment convenable, répondant ainsi aux besoins d’une âme qui est à ce moment-là à nos côtés. Restons disponibles, ne nous dispersons pas ; soyons disposés à écouter la voix du Seigneur malgré le vacarme de ce monde agité, et à nous laisser employer pour accomplir ses plans d’amour.
            Les paroles prononcées dans ce monde sont souvent très dures. Un peu de gentillesse est souvent un baume qui suffit pour établir un climat de confiance réciproque. Un chrétien voyait de sa fenêtre un de ses proches voisins travailler sous la canicule, visiblement très fatigué par ce dur labeur. Rempli de compassion à son égard, il s’empressa d’aller vers lui. Il lui tendit un grand verre d’eau fraîche, avec une parole d’encouragement. Et il lui proposa de l’aider. Dès lors la « glace » était brisée entre eux. Peu après, ils ont échangé leurs points de vue, en toute confiance. Ils ont parlé de leurs épreuves personnelles, de leurs soucis et de plusieurs questions délicates qu’ils cherchaient à résoudre. A cette occasion, le voisin a entendu parler de Jésus, du Sauveur, pour la première fois ! Finalement il est venu à la repentance et il a été sauvé.
            Que le Saint Esprit forme dans notre cœur un fervent désir de marcher durant le « reste » de notre vie terrestre selon « la volonté de Dieu » (1 Pier. 4 : 2-4). Nourrissons-nous constamment de la Parole de Dieu. Elle déclare : « Bienheureux l’homme qui ne marche pas dans le conseil des méchants, et ne se tient pas dans le chemin des pécheurs, et ne s’assied pas au siège des moqueurs, mais qui a son plaisir en la loi de l’Eternel, et médite dans sa loi jour et nuit. Il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d’eau, qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit point ; et tout ce qu’il fait prospère »  (Ps. 1 : 1-3).


Le merveilleux exemple du Seigneur

            Pensons, avec adoration, à la rencontre de Jésus avec une Samaritaine au puits de Sichar (Jean 4). Quel amour dans son cœur ! Il avait fait un si long et fatiguant voyage pour la rencontrer et l’arracher à sa misère morale. Elle était méprisée de tous et son âme profondément blessée. Elle accueille avec étonnement la requête de ce Juif : « Donne-moi à boire ». Mais Il lui répond avec bonté, et dans sa grâce Il lui montre comment elle pourrait être définitivement désaltérée. Au moment convenable, dans une phrase concise, Il parle avec douceur à sa conscience. Elle réalise ensuite, avec bonheur, qu’Il est le Messie attendu et s’abandonne sans retour à ses soins salutaires. Elle a à cœur d’amener au Seigneur tous ceux qui jusqu’ici l’ont méprisée. Ces hommes se croyaient dans un meilleur état qu’elle. Quelle grande erreur : tous ont péché et sont « privés de la gloire de Dieu » (Rom. 3 : 23) ! Cette rachetée du Seigneur était dans les dispositions décrites dans le cantique ci-dessous. Puissent-elles être les nôtres.

   Quand vous saurez combien Jésus vous aime,
   Quand vous saurez combien son joug est doux ;
   Ne gardez pas ce trésor pour vous-même,
   Mais proclamez ce qu’Il a fait pour vous !

   Mon Sauveur vous aime ; Ah ! cherchez en Lui,
   Votre Ami suprême, votre seul appui.


Des exemples de « voisins », dans la Bible, ayant des dispositions intérieures diverses

            Certains, sans que beaucoup de précisions soient données à leur sujet, ont joué un mauvais rôle. Ainsi, le roi Achab, qui était dans un état affreux (1 Rois 21 : 25), a laissé sa femme, l’odieuse Jésabel, native de Sidon, faire mourir Naboth, un pieux voisin, simplement parce que ce roi convoitait sa vigne. Le prophète Elie vient à sa rencontre et lui annonce un terrible jugement. Or Achab s’humilie (v. 29). Dieu, qui voit dans le secret, décide de suspendre le jugement ; il n’interviendra qu’après la mort d’Achab, sur ses descendants coupables et sans repentance.
            Dans le récit de Josué 9, nous apprenons que les Israélites, se croyant sages, ont fait alliance avec les Gabaonites sans consulter l’Eternel. Ceux-ci les avaient convaincus qu’ils venaient de loin ; en réalité ils étaient des « voisins » trompeurs - ils faisaient partie des nations environnantes.
            Au début de l’évangile de Luc, nous lisons qu’Elisabeth a mis au monde celui qui sera appelé le prophète du Très-Haut (Luc 1 : 76). Les voisins et les amis se réjouissent avec elle. Ils désirent appeler le nouveau-né Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère répond : « Il sera appelé Jean ». Pour respecter la tradition, les voisins lui disent : « Il n’y a personne dans ta parenté qui soit appelé de ce nom ». Zacharie, son mari, muet depuis qu’il s’était montré incrédule, est là, et il écrit sur des tablettes : « Jean est son nom ». Aussitôt il parle de nouveau et loue Dieu ; tous leurs voisins sont saisis de crainte »
            Avant de présenter la parabole du « grand dîner » en Luc 14, Jésus s’adresse d’abord au pharisien qui l’a convié : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’appelle pas tes amis… ni de riches voisins…. Mais invite les pauvres… » (v. 12).

            En revanche, la Parole de Dieu mentionne des exemples de voisins qui ont agi selon la pensée de Dieu et l’ont honoré. Lors de la Pâque en Egypte (Ex. 12), Dieu avait décidé que deux voisins très rapprochés - dont les « maisons » étaient peu nombreuses - pouvaient offrir ensemble un seul agneau, ce qui manifestait une réelle communion.
            En 2 Rois 4, toutes les « voisines » s’unissent pour secourir une pauvre veuve à la merci d’un créancier impitoyable. Elles sont prêtes à lui donner, suite à la suggestion d’Elisée, tous les vases vides qu’elle estimera nécessaires. Elle en reçoit « selon la mesure de sa foi ». Toute l’huile vient du seul pot d’huile (figure du Saint Esprit) qui restait dans sa maison. Elle reçoit ainsi toute l’huile nécessaire pour payer sa dette et vivre avec ses deux fils de ce qui restera.
            Au chapitre 15 de Luc, trois paraboles forment un ensemble merveilleux. Parmi elles, il y a celle de la drachme perdue qu’une femme cherche soigneusement. Quand elle l’a enfin trouvée, elle assemble les amies et les voisines et leur dit : Réjouissez-vous avec moi », j’ai trouvé la drachme… Ainsi…« il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent » (v. 9-10). Le Seigneur l’a trouvé dans nos ténèbres et notre poussière. 


Nos enfants et leurs relations avec leurs camarades

            Les rachetés du Seigneur ont une responsabilité qu’ils doivent assumer ; elle concerne les enfants que Dieu a confiés à leur garde. Ils doivent veiller à les élever - avec le secours continuel du Seigneur - dans une véritable atmosphère chrétienne. Ils doivent les avertir et les aider de bonne heure à affronter ce monde et ses turpitudes. En effet, ils doivent quitter la maison, tout jeunes encore pour aller à l’école. Il faut les aider à acquérir, dès leur jeunesse, la « foi qui sauve » (Rom. 3 : 26). On doit veiller à avoir toujours avec eux une lecture quotidienne de la Parole de Dieu, malgré tous les efforts de l’Ennemi pour en enlever la possibilité. Il convient d’avoir aussi des prières fréquentes à leur sujet, tout en demandant à Dieu qu’elles soient exprimées par les enfants eux-mêmes. Le Seigneur désire bénir richement la maison des siens, il nous faut rester séparés du mal !
            
Hélas, les vrais chrétiens sont peu nombreux dans la plupart des écoles où nos enfants doivent se rendre. La « fréquentation » des camarades, durant les récréations, entraîne inévitablement des problèmes. On pourra les résoudre avec l’aide du Seigneur. Il faut rester là encore séparé du mal sous des formes parfois subtiles.
            Le désir bien compréhensible de nos enfants est d’avoir des amis de leur âge ! Attention à ne pas laisser des relations étroites s’établir avec les autres lycéens, qui reçoivent de leurs parents une éducation si différente ! Il vaut mieux stopper dès le début. Leurs camarades comprendront qu’ils appartiennent à une famille chrétienne. Il en résultera sans doute des moqueries et une « distance » s’établira. Pourtant si l’un des camarades ne suit pas les autres et désire fréquenter un croyant, il pourra apprendre à connaître le Seigneur. Nos enfants peuvent ainsi devenir des « gagneurs » d’âmes.
            Toutefois nous ne devons pas oublier que cette situation permanente à l’école de mépris quasi général est difficile à supporter pour nos enfants. Nous devons les aider avec amour, il faut qu’ils soient libres de parler de leurs peines, au jour le jour, et qu’ils se sentent compris et aimés. Ce devrait toujours être un des sujets de prière pour l’assemblée. Il faut, si possible, entretenir des relations étroites et bienfaisantes avec d’autres familles chrétiennes ; ainsi nos enfants goûteront la paix que l’on éprouve dans la présence en commun de notre Dieu.
            Ne laissons pas nos enfants partir à la dérive vers le monde. Il faut savoir si le voisin où ils pensaient passer l’après-midi est un « vrai chrétien ». Nous ne pouvons pas non plus ouvrir notre maison à toutes les personnes qui vivent dans le quartier. Nous avons besoin de discernement, et de nous laisser diriger par le Seigneur dans nos choix. Occupons-nous aussi beaucoup de nos enfants dans les moments de loisirs.
            N’oublions pas tout ce qui est lié à une vraie crainte de Dieu. Des relations avec certains voisins peuvent avoir de graves conséquences, au point de vue spirituel, sur la marche future de nos enfants. Chercher à « saisir l’occasion » pour expliquer avec douceur à d’autres parents les motifs de notre réserve n’est pas du mépris. Il se peut d’ailleurs que nous soyons « bien reçus » ; il faut en faire un sujet de prière préalable.
            Les parents chrétiens ont une précieuse et continuelle ressource : la prière ! Qu’ils gardent un contact étroit avec leurs enfants. Que ceux-ci puissent « s’ouvrir » et leur parler librement de tout ce qui les trouble ; qu’à leur tour, ils s’adressent à Dieu. Il se plaît à répondre à la foi des siens. Il peut incliner le cœur d’un roi à tout ce qui Lui plaît (Prov. 21 : 1). Les hommes en sont eux-mêmes parfois très surpris.
            Dieu seul peut élever autour de nos chers enfants une « haie de protection » (Job 1 : 10). C’est vrai également pour chacun des enfants de Dieu lors de ces contacts vraiment « obligatoires » dans ce monde. Soyons-y des témoins fidèles dans notre conduite, séparés du mal. La même « haie de protection » entourait Job ; Satan était obligé de le reconnaître, mais il a cherché, par tous les moyens, à « détruire » ce serviteur du Dieu vivant mais en vain. Le Tout-Puissant a toujours le dernier mot. Après toutes ses épreuves, Job a fait de grands progrès spirituels (42 : 5). C’est exactement ce que Dieu désire produire par les épreuves dans notre vie (Rom.8 : 28).
            Puissions-nous dire avec le psalmiste : «  Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent, et de ceux qui gardent tes préceptes » (Ps. 119 : 63).


Ph. L - 10-04-2019