Les pensées de Dieu sont grandes
« Par son Esprit le ciel est beau… Voici, ces choses sont les bords de ses voies, et combien faible est le murmure que nous en avons entendu ! » (Job 26 : 13-14)
Les amis de Job pensaient, avec arrogance, comprendre mieux que leur ami la manière dont Dieu s'occupait de lui, et prétendaient pouvoir expliquer la cause de ses épreuves. Dans ce chapitre, Job leur répond en louant la puissance de Dieu en création. Personne ne pouvait nier la puissance de Dieu pour « suspendre la terre sur le néant » (v. 7). Mais alors, de façon inattendue, Job fait un virage étonnant dans son argumentation : il ne suffit pas d'avoir reconnu la grande puissance de Dieu dans le monde, l'homme doit aussi admettre que ces choses ne sont que « les bords de ses voies » et que nous n'en comprenons qu'une petite partie : « combien faible est le murmure que nous en avons entendu ! ».
Il est vraiment étonnant de voir ainsi la compréhension spirituelle de Job, même au milieu de ses terribles souffrances ! Il dit par exemple à ses amis que Dieu « soulève (ou : apaise) la mer par sa puissance » (v. 12). Pourtant, il affirme que ce n'est qu'un faible « murmure » de quelque chose de beaucoup plus grand. Les évangiles donnent le récit d'une occasion où Christ a calmé la mer agitée par la tempête, en disant : « Silence, tais-toi ! » (Marc 4 : 39) ; ses disciples craintifs ont demandé : « Qui donc est celui-ci… » (v. 41). Mais si, dans leur frayeur, ils avaient considéré les paroles de Job, ils auraient été encore plus profondément étonnés, car ils auraient réalisé que ce qu'ils avaient vu n'était qu'un « murmure » de la puissance du Seigneur qui pouvait faire des choses bien plus grandes.
Par la Parole de Dieu et grâce à l’action de l'Esprit Saint, une grande compréhension de la puissance et des voies de Dieu nous est donnée. Mais nous sommes malheureusement entravés par les limites humaines. Cependant, le jour vient où nous connaîtrons davantage que seulement un « murmure » de sa grandeur ! L'Ecriture dit en effet : « Nous voyons à présent au travers d'un verre, obscurément, mais alors face à face » (1 Cor. 13 : 12). Quand le « jour de Christ » (Phil. 1 : 10) sera venu et que nous serons introduits en sa présence, nous serons encore plus émerveillés que la reine de Sheba qui, découvrant la grandeur de Salomon, lui a dit : « On ne m'avait pas rapporté la moitié de la grandeur de ta sagesse » (1 Rois 10 : 7 ; 2 Chr. 9 : 6) !
D’après B. Reynolds - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (14/02/2019) – www.labonnesemence.com